L'aube des mers, sur le menton

L'aube des mers, sur le menton

Oh d'une dune chair et sombre,
Dans la nuit ou bien au lever,
S'étire une exotique plaie,
Une pierre rouge, un rocher.

Un bec pour aimer et pour dire,
Taire un jaillissement profond,
Une fontaine qui dit non
Pour vouloir son eau se tarir ;

Un cactus en caméléon
Pour piquer ou bien pour sourire
Selon la couleur de son rire
Ou les aigreurs de l'iléon.

La valve amoureuse et bavarde,
Toujours va l'absence, il nous tarde,
De voguer à l'entraille ouverte
De ta bouche et lèvres alertes.
 

C'était sur l'île de Ternate?
Un peu trop explicite pour moi, ce poème.

Je me doute que c'est voulu mais cela heurte mon oreille (que je n'ai pas très poétique, j'admets) : "d'une dune".
Cela dit, les deux premières strophes me plaisent bien (la pierre rouge, le rocher), outre le "pour" ici : "Une fontaine qui dit non
Pour vouloir son eau se tarir ;"
à la syntaxe discutable mais je suis prête à accepter la licence poétique.

La deuxième partie du poème me donne cette impression d'un peu forcé, de manquer de naturel...

Pas vraiment explicite ce poème me séduit pourtant par sa musicalité; j'aime beaucoup ce vers
"Toujours va l'absence, il nous tarde,"

De quelle valve est-il question ? je comprendrais presque vulve.

ouche !
chaud Marine chaud... en plein dans le mil !
de la dune à la valve, il n'y a qu'un ruisseau de bave