Je m'en vais contre un mur

j'aime beaucoup tout ça, la confusion des et dans le temps :
je m'en vais contre un mur
me cogner
c'est idiot le futur


.................il me crie si fort qu'il ne peut s'arrêter
.................alors je rêve au présent que la chance a tourné


je déroule quelques blessures
d'inutiles écritures
l'amour ne suffit pas encore
à vaincre le mauvais sort

ceci aussi (ça fait presque tout le poème...) pour le côté "cosmique" qui se réduit à une fataliste peau de chagrin.
un ciel tout noir, rond comme un entonnoir
..................m'engloutirait pour de bon, d'une gorgée de rien


je ne suis pas devin
à la fin de conclure
de taper contre un mur

Hé oui et c'est pareil pour tout le monde, ( enfin, il me semble ), par contre tout le monde ne l'écrit pas à la manière de Frédéric Prunier et ça fait toute la différence. A bientôt dans un futur toujours aussi idiot !

tiens bon la barre Fred,
s'il te plaît,
et continue à nous transe porter,
c'est beau.

.un ciel tout noir, rond comme un entonnoir
..................m'engloutirait pour de bon, d'une gorgée de rien

A la tienne Fred ! C'est du bon ... du très bon même.

merci du fond de l'être
vos paroles sont un doux réconfort

j'ai bien fait de ne pas être navigateur
pas vraiment de chance avec la météo
alors je rame, je rame sur la terre ferme
cette année, il pleut.

Cette façon de tisser des liens avec l'antiquité, pas un aggiornamento, non, une complicité du passé, du présent, et pour le coup du futur, me touche beaucoup.
Beau travail vraiment.

Bonjour,

C'est le premier poème que je lis de vous.
J'ai beaucoup apprécié.

Ah oui c'est bien
Et j'ai lu qq part sur internet à propos du sieur Anacreon (connaissais pas j'avoue) que la principale difficulté de la traduction est de rendre la poésie qui émane de l"original. Voila une tache à votre mesure.

Vous êtes si rare...

...........................XXI


je suis une chaudière qui hurle à la mort
ce n’est pas d’alcool que j’apaiserai mon corps



....



merci à vous tous
explorer ces odes d'Anacréon
ressemble à nos exercices,
des poèmes de travail
une poésie à contrainte des Olipos
mais hors sujet à plaisir
avec les humeurs du jour
de mon temps de vie
c'est comme ça qu'on devrait faire aimer l'histoire au nenfants, à l'école

Quelqu'un m'a conseillé de venir lire ce texte et je ne suis pas déçue

Bon comme tu sais je suis nullache pour commenter la poésie, mais j'ai aimé, c'est tout

eh bien malgré la présentation, j'ai trouvé ça un peu prosaïque pour le coup. Un peu déçu.