Regardons-les marcher…
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Regardons-les marcher…
Regardons-les marcher : les cauchemars, la nuit,
Le soleil s’est levé sur l’ombre de leur mine,
Le même qui nourrit la fleur et l’étamine,
Qu’entortille le bleu du ciel bas de l’ennui.
Une lueur atroce a déposé sur lui,
Même sans le savoir, les rires que chagrine
L’enfant d’un grand archange, et sa peau-mandarine,
En baisers langoureux sur son teint blanc qui luit.
Contemplons-les mourir: le réel, les aurores,
La lune s’est couchée aux couleurs incolores,
Et le ciel, assombri, reflète sur les lacs.
Une vie est passée et déjà s’appareillent,
Les esquisses du vide aux foudroyants ressacs ;
De la vie à la mort la terreur nous éveille.
Le soleil s’est levé sur l’ombre de leur mine,
Le même qui nourrit la fleur et l’étamine,
Qu’entortille le bleu du ciel bas de l’ennui.
Une lueur atroce a déposé sur lui,
Même sans le savoir, les rires que chagrine
L’enfant d’un grand archange, et sa peau-mandarine,
En baisers langoureux sur son teint blanc qui luit.
Contemplons-les mourir: le réel, les aurores,
La lune s’est couchée aux couleurs incolores,
Et le ciel, assombri, reflète sur les lacs.
Une vie est passée et déjà s’appareillent,
Les esquisses du vide aux foudroyants ressacs ;
De la vie à la mort la terreur nous éveille.
Léo- Nombre de messages : 5
Age : 33
Date d'inscription : 25/06/2013
Re: Regardons-les marcher…
je pense que le second quatrain
écarte trop le lecteur du fil conducteur, du sens général...
si j'enlève ce second quatrain
je reste dans les clous du raisonnement sur le jour, la nuit, le temps qui passe
les vers où il est question de l'histoire de l'archange sont obscurs dans ma lecture...
Même sans le savoir, les rires que chagrine
L’enfant d’un grand archange, et sa peau-mandarine,
En baisers langoureux sur son teint blanc qui luit.
écarte trop le lecteur du fil conducteur, du sens général...
si j'enlève ce second quatrain
je reste dans les clous du raisonnement sur le jour, la nuit, le temps qui passe
les vers où il est question de l'histoire de l'archange sont obscurs dans ma lecture...
Même sans le savoir, les rires que chagrine
L’enfant d’un grand archange, et sa peau-mandarine,
En baisers langoureux sur son teint blanc qui luit.
Re: Regardons-les marcher…
Une certaine élégance, une construction sans défaut mais l'étamine et la fleur me paraissent redondantes et placées là essentiellement pour la rime. Plus loin la peau-mandarine et le teint blanc sont pour moi contradictoires (encore la rime ?)
Si j'aime bien le soleil Qu’entortille le bleu du ciel bas de l’ennui ainsi que De la vie à la mort la terreur nous éveille j'ai l'impression de rester avec l'auteur un peu à l'extérieur d'un tableau bien léché mais sans vie : Regardons, contemplons ...
J'ai préféré vos hélianthes
Bienvenue par ici
Si j'aime bien le soleil Qu’entortille le bleu du ciel bas de l’ennui ainsi que De la vie à la mort la terreur nous éveille j'ai l'impression de rester avec l'auteur un peu à l'extérieur d'un tableau bien léché mais sans vie : Regardons, contemplons ...
J'ai préféré vos hélianthes
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