Les déserts (4)

De tes quatre textes sur ce thème, celui-ci est mon préféré, plus léger, moins bavard.
Si la mise en page ne m'a rien apporté, par contre, je retiens ce passage:
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Écouter le silence qui s'écoule des ombres.
Se laisser envahir comme une eau par la nuit.
Et sentir que la vie
Frémit dans chaque pierre.

Moi aussi j'ai une nette préférence pour ce désert-là.
Cet instant privilégié du crépuscule dans le désert est saisi avec beaucoup d'émotion et de concision. 
La deuxième strophe est celle qui me parle le plus.

Je ne vois cependant pas bien l'intérêt des pointillés entre chaque strophe

Arielle, Polyxène, Je vous remercie pour vos commentaires. Comme vous je préfère la seconde strophe et comme vous j'ai une préférence pour ce texte là parmi les 4.
Améliorer c'est couper, et la longueur d'un poème est presque toujours préjudiciable à sa qualité.
Arielle tu as également raison en ce qui concerne les pointillés, je pense que je ne le ferai plus, d'ailleurs je commence à  apprécier de plus en plus les textes construits avec un minimum de ponctuation mais ils sont difficiles à écrire et se passer de ponctuation n'est en aucun cas une facilité. Amitiés et à une prochaine lecture.

troupi
avec ce texte
tu viens de passer le cap de poésie !!!

bon voyage ))

Salut Fred, ton commentaire succinct appelle chez moi une réflexion. En effet les textes précédents sur le désert ont été écrits dans l'action comme je l'ai déjà expliqué, ils sont plus spontanés mais celui-ci fait exception, c'est chez moi en me souvenant d'instants passés au sommet d'une dune le soir que mes souvenirs m'ont donné envie d'écrire et ce petit poème en est sorti. Peut-on en conclure que la dimension poétique est plus dépendante de la réflexion que de la spontanéité face à une situation ?

troupi2 a écrit:Salut Fred, ton commentaire succinct appelle chez moi une réflexion. En effet les textes précédents sur le désert ont été écrits dans l'action comme je l'ai déjà expliqué, ils sont plus spontanés mais celui-ci fait exception, c'est chez moi en me souvenant d'instants passés au sommet d'une dune le soir que mes souvenirs m'ont donné envie d'écrire et ce petit poème en est sorti. Peut-on en conclure que la dimension poétique est plus dépendante de la réflexion que de la spontanéité face à une situation ?

Je crois qu'il s'agit pour chacun de trouver sa façon de fonctionner la meilleure. Certains seront très bons dans la spontanéité, l'expression "à chaud" d'une émotion. Je pense à Coline Dé en disant cela, parce-que je sais comment elle écrit ses textes poétiques mais elle n'est sans doute pas la seule. D'autres, comme moi, toi peut-être, ont besoin de temps pour digérer leurs émotions, n'en garder que la quintessence, insuffler à leurs textes cette dimension universelle capable de toucher le lecteur sans l'encombrer de digressions trop personnelles ou trop précises. Je crois qu'il n'y a pas de méthode universelle mais une connaissance de soi-même et de sa capacité à communiquer.

Merci Arielle, quand on se pose une question on peut compter sur toi pour émettre un avis pertinent.
Une question ; dans un com pour Fred tu utilises le mot "exhaussée" dans le sens d’élever spirituellement je suppose, mais ne voulais-tu pas plutôt écrire "exaucée" dans le sens de réaliser ? A bientôt.

... sortie d'un seul coup d'un seul ou issue de dix mille métamorphoses ...
peu importe

le jeu, c'est juste de ne pas oublier le sensitif
et que la phrase soit aussi agréable qu'une formule magique
...