Exo « Train » : Les voyages de Léa

Elle voyageait de partout, dans sa tête et sur les rails.
Elles avaient une prédilection pour le train car elle avait toujours aimé que les trains partent à l’heure , c’est pour ça que l’avion ne lui plaisait plus. Des souvenirs de compartiment soyeux étaient bien ancrés dans sa mémoire. Ce n’est pas tous les jours qu’on se laisse embarquer par un inconnu dans l’orient express et qu’on en revient six mois plus tard mariée et enceinte...Le retour fut moins romantique..Elle avait mis un voile la dessus.Enfin non….
Elle aurait pris le train juste pour le bruit de la ferraille .La fumée, le chaud, ce n’était pas grave. Elle adorait le film des vaches qui restaient accrochées à leur hangar de verdure. Elle aimait les voyages en train rien que pour cela et attendait le retour avec impatience,.

Autrefois, elle n’avait pas voyagé toujours pas en première et les gens de seconde l’avaient fascinée.
Les gosses qui buvaient de la de la limonade en attendant d’avoir le droit du vin .
Les ouvriers qui partaient en vacances,qui racontaient leur salle à manger Segalot et les blagues de la famille Duraton. Dumesnil et le vin des rochers, poésie de prolétaires.
Elle souriait quand elle voyait une famille qui courait sur le quai, les gosses tirés par les bras, le père suant sous le poids des valises. Cela se terminait parfois par le passage des valises et des marmots par les fenêtres, à bout de bras, à bout de souffle, comme si chaque voyage devait être un drame. L’angoisse était sur leur visage quand ils se penchaient à la fenêtre, et aussi quand le contrôleur ouvrait brusquement la porte, claironnant :”billet sivouplait”….
Il y a des réflexes qui ne se perdent pas.t.
Elle, était toujours paisible dans un train.
Mais c’était bien loin tout ça et bien que la vieillesse ne lui fasse pas peur, le regret d’une époque rieuse venait de temps en temps éclairer et ternir ses pensées.

Ha ! La vapeur qui enveloppait le quai, le halètement d’amoureuse de la locomotive en attente, monter les marches si hautes, entrer dans le couloir étroit où l’on voyait des fumeurs penchés aux fenêtres, des femmes qui tendaient leur bouche de sang pour un baiser d’au revoir, d’adieu parfois.
Elle se laissait dorloter par la musique des gares, le tagadoum des roues, le souffle de la locomotive,et les hauts-parleurs dans les gares.
Il y avait dans les compartiments des photos en noir et blanc, la neige , les vaches ou la mer…qui vantaient les villes de la ligne. Cela agrémentait le voyage, la part du rêve..
Et puis il y avait aussi, les rencontres , le temps d’un trajet ,des étreintes qu’elle n’oublierait jamais. Mais, ça n’allait pas toujours très loin, ces parcours ne la menait parfois qu’en grande banlieue du plaisir.
Ceux qui prennent le TGV aujourd’hui , ne comprendront peut- être pas , et ne sauront jamais combien c’était magique. On se posait sur des sièges qui devenaient banquettes pour dormir,somnoler, se caresser. À l'arrivée tout le monde retrouvait son rôle, les banquettes fardais les secrets.
Elles se souvenait des cendriers en aluminium qui se retournaient, des porte-bagages qui attendaient les colis ,épées de Damoclés sur les têtes. On mangeait aussi dans le train, pas du manger de train, non, du manger de gens simples , des tartines de vrai pain et beurre dans lequel on mettait tout ce que l’on trouvait de bon chez la charcutière. Du bio , dirait-on aujourd’hui, parce que l’on avait pas encore inventé le porc artificiel. C’est sans doute les américains qui nous l’ont amené. Mais elles ne pouvait en vouloir aux américains.

Dommage pour toutes les scories oubliées dans ce texte, elles cassent le rythme de la lecture et du coup le plaisir... Dommage aussi pour toutes les erreurs de ponctuation. Ce semble semble avoir été déposé sans relecture sérieuse.
Il fut un temps où VE était très exigeant quant à l'orthographe, à la mise en page...

Voici quelques erreurs à corriger :
Elles avaient une prédilection pour le train car elle avait toujours aimé
Les gosses qui buvaient de la de la limonade
Il y a des réflexes qui ne se perdent pas.t.

Revoir les règles de la ponctuation serait une bonne chose :
... = 3 points et pas 2 ou 4
Pas d'espace avant la virgule mais 1 après
pareil pour le point
etc...

Ben... moi non plus je n'ai pas relu ! (ventre affamé n'a ni oreilles ni yeux...)
Lire : Ce texte semble avoir été déposé...

Des petites choses à revoir, coquilles à corriger...

Je n'ai pas été totalement séduite et la fin me laisse en attente, comme sur le quai d'une gare.

Une bonne relecture aurait sans doute permis d'éviter pas mal d'erreurs de ponctuation d'orthographe ou de grammaire. Leur accumulation finit par atténuer le plaisir de la lecture, dommage.

Cela étant dit, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le texte au début, je trouvais la description de la personne trop laborieuse à mon goût, pas assez de place pour le lecteur. Puis on devine vers quoi l'auteur veut nous mener mais les descriptions me paraissent un brin péremptoires, presque dénuées de poésie. Sans doute faudrait-il se concentrer sur l'un ou l'autre aspect tout en veillant à laisser quelques portes/pistes ouvertes pour le lecteur.