La vitre
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Pussicat
malizog
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La vitre
Mais que se passe-t-il exactement dehors?
Tout semble lent et flou, tout semble imaginaire.
On entend des bruits mous et des cris de tonnerre,
Et, quelques fois y règne un silence de morts.
On dit que le dehors est une mascarade,
Masque derrière masque après masque offusquant
Bourrasque de faciès fallacieux masquant
Le gouffre du mensonge où l’âme se dégrade.
On dit que dans la rue, l’Infanticide en bois
Patrouille avec ses chiens (deux bâtards) en cortège,
Ravissant l’orphelin insoumis au manège
Des châtiments tournant sur un rythme d’abois.
On dit que l’atmosphère est toujours dangereuse,
Et que la Bouche noire absorbe les cœurs seuls,
Moribonds et couverts d’un frisquet de linceuls,
Pour les vomir, plus tard, dans la Géhenne affreuse.
On dit que l’Astre exclu du sempiternel Nid,
S’est encor fourvoyé dans la mauvaise orbite.
Il croit qu’il peut franchir la limpide limite,
Oubliant que s’éclipse en lui l’Etre infini.
…Et, on dit que malgré l’existence impensable
Qui souvent se déchire entre choix et fatum,
Il y a des océans, des mers, un aquarium
Et un poisson qui scrute un Hors impénétrable.
Tout semble lent et flou, tout semble imaginaire.
On entend des bruits mous et des cris de tonnerre,
Et, quelques fois y règne un silence de morts.
On dit que le dehors est une mascarade,
Masque derrière masque après masque offusquant
Bourrasque de faciès fallacieux masquant
Le gouffre du mensonge où l’âme se dégrade.
On dit que dans la rue, l’Infanticide en bois
Patrouille avec ses chiens (deux bâtards) en cortège,
Ravissant l’orphelin insoumis au manège
Des châtiments tournant sur un rythme d’abois.
On dit que l’atmosphère est toujours dangereuse,
Et que la Bouche noire absorbe les cœurs seuls,
Moribonds et couverts d’un frisquet de linceuls,
Pour les vomir, plus tard, dans la Géhenne affreuse.
On dit que l’Astre exclu du sempiternel Nid,
S’est encor fourvoyé dans la mauvaise orbite.
Il croit qu’il peut franchir la limpide limite,
Oubliant que s’éclipse en lui l’Etre infini.
…Et, on dit que malgré l’existence impensable
Qui souvent se déchire entre choix et fatum,
Il y a des océans, des mers, un aquarium
Et un poisson qui scrute un Hors impénétrable.
malizog- Nombre de messages : 35
Age : 50
Date d'inscription : 17/02/2013
Re: La vitre
Quel univers intrigant ! Je suis séduite par tous ces racontars , mais chuut ! ( en fait, que dit le grand mollusque )
Sérieusement j'ai admiré la rigueur de la forme contrastant avec l'imaginaire débridé et les pointes humoristiques, bravo !
J'ai apprécié " l'Infanticide en bois" et le "poisson qui scrute le Hors impénétrable"
En revanche j'ai buté sur "Et, on dit que malgré l’existence impensable" qui n'est vraiment pas joli à l'oreille.
Sérieusement j'ai admiré la rigueur de la forme contrastant avec l'imaginaire débridé et les pointes humoristiques, bravo !
J'ai apprécié " l'Infanticide en bois" et le "poisson qui scrute le Hors impénétrable"
En revanche j'ai buté sur "Et, on dit que malgré l’existence impensable" qui n'est vraiment pas joli à l'oreille.
Invité- Invité
Re: La vitre
désolée,
je n'aime pas,
et je n'ai pas à être "désolée", mais laissez tomber malizog, c'est une politesse...
je suis polie, sauf en poésie, et là je ne lis rien qui m'emporte, me chavire, me transboule, me transpire l'atmosphère, rien de rien.
le thème est intéressant, mais dès le premier vers, dès les premiers mots...
Mais que se passe-t-il exactement dehors? => espace entre "dehors" et "?" oublié (fonction Prévisualiser à utiliser, et à user...)
je vais être méchante : il n'y a pas de musique, pas de rythme dans cette entame. Vous comptez les pieds, c'est cela ? douze et c'est bon !
l'anaphore "On dit que" est un peu lourde.
j'ai cherché "l'humour" dont parle coline, "l'imaginaire débridé" (j'écrivais mon commentaire me croyant la première, et j'ai lu le sien par un tour de passe passe....), je n'ai rien trouvé de tout cela, je le regrette.
De plus, je n'aime pas ce côté voyeur ; la chronique du quotidien doit avoir du style pour passer la rampe. Ce qui manque dans votre texte, c'est le style
je n'aime pas,
et je n'ai pas à être "désolée", mais laissez tomber malizog, c'est une politesse...
je suis polie, sauf en poésie, et là je ne lis rien qui m'emporte, me chavire, me transboule, me transpire l'atmosphère, rien de rien.
le thème est intéressant, mais dès le premier vers, dès les premiers mots...
Mais que se passe-t-il exactement dehors? => espace entre "dehors" et "?" oublié (fonction Prévisualiser à utiliser, et à user...)
je vais être méchante : il n'y a pas de musique, pas de rythme dans cette entame. Vous comptez les pieds, c'est cela ? douze et c'est bon !
l'anaphore "On dit que" est un peu lourde.
j'ai cherché "l'humour" dont parle coline, "l'imaginaire débridé" (j'écrivais mon commentaire me croyant la première, et j'ai lu le sien par un tour de passe passe....), je n'ai rien trouvé de tout cela, je le regrette.
De plus, je n'aime pas ce côté voyeur ; la chronique du quotidien doit avoir du style pour passer la rampe. Ce qui manque dans votre texte, c'est le style
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: La vitre
Le thème me plaît beaucoup, c'est un voyage mystérieux qui s'offre à nous, dangereux et attirant à la fois, alors on hésite, y va-t-on ou non... sur ce point, tu maintiens bien le cap.
Par contre à l'oreille, je suis plus réservée. Certaines répétitions sonores sont vraiment peu heureuses (masque qui revient par exemple + offusquant + bourrasque... ça me paraît lourd), d'autres me paraissent inutiles (2 x dehors). Bref, au final, après une lecture à haute voix histoire de mieux appréhender tout le sens du texte, quelque chose ne passe pas trop. Il suffrait sans doute de peu pour alléger tout cela et ça en vaut la peine, car le sujet est intéressant.
Par contre à l'oreille, je suis plus réservée. Certaines répétitions sonores sont vraiment peu heureuses (masque qui revient par exemple + offusquant + bourrasque... ça me paraît lourd), d'autres me paraissent inutiles (2 x dehors). Bref, au final, après une lecture à haute voix histoire de mieux appréhender tout le sens du texte, quelque chose ne passe pas trop. Il suffrait sans doute de peu pour alléger tout cela et ça en vaut la peine, car le sujet est intéressant.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La vitre
Cette image de la vitre comme élément de séparation me rappelle un peu "Il pleut" de Francis Carco, même si les enjeux n'ont absolument rien à voir. Là-bas, l'extérieur, même menaçant, passait sans intermédiaire, par le filtre direct de la vue. Rien n'obstruait l'évidence de sa captation, de sa transparence saisissable. Tout se jouait dans l'obligation douloureuse de céder, à un moment donné, à la pression qu'il faisait peser sur les êtres. Ici, c'est un refrain entêtant, envoûtant, une parole déceptive qui fait office de filtre. Un peu comme si l'accès à l'extérieur ne pouvait s'effectuer que par le truchement d'un interprète désenchanté qui généralise une perception uniforme ("dehors", "le dehors") et effrayante du monde. D'où la vive sensation d'aller cogner lourdement contre ce mur (ou plutôt contre ce hublot) invisible qui entame le poème. Le mouvement premier (strophes 1 à 5) évoque ostensiblement l'allégorie du mythe de la caverne. Mention spéciale à la multiplication des masques. La présence d'une première allégorie, majuscule, dans le texte ("L'Infanticide... patrouille") semble bien nous mener naturellement vers l'idée d'une seconde, plus souterraine. Cependant, et c'est là que se focalise toute la force d'attraction de ce texte, les quatre derniers vers font surgir la trouée improbable du choix et du fatum. J'aime ces textes où le basculement s'opère en dernière minute, au moment où l'on ne s'y attendait plus, où tout semblait irrémédiablement bâché. Ce "Et" a quelque chose de magistral. Je comprends cette virgule plantée là qui semble avoir pour unique raison d'être la nécessité absolue de créer un effet d'attente. Sa présence me semble cependant impensable grammaticalement à cet endroit. Ce "Et" étonnant se trouve auréolé de toute la puissance d'un adversatif. Secondé par "malgré", il renverse, tout à coup, de manière déroutante, la perspective première. Ce "malgré" est toutefois touffu. Il me rappelle ces mots sibyllins auxquels Maurice Scève confie, dans nombre de ses dizains, la charge ingrate de dire bien au-delà du sens abrupt. Ce "malgré l'existence" se traduirait peut-être ici par la longue tournure "en dépit du fait que l'existence soit". La vie nous est soudain présentée sous un angle inattendu, dans cette gradation de l'avant-dernier vers qui dessine un resserrement progressif, inéluctable, terrible de l'entendement des choses. À l'échelle des êtres, la perception animale du monde est mille fois plus resserrée que la nôtre. Le "dehors" lui-même est tronqué, raboté visuellement en "Hors". Le H majuscule crée une distance supplémentaire, une barrière désignée comme définitivement infranchissable. Du coup, notre pauvre condition humaine, effrayante, balbutiante, ce que Kant nomme notre immaturité, s'illumine d'un imprévisible et splendide champ des possibles.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: La vitre
Merci pour vos commentaires encourageant et surtout constructifs... la prochaine fois je travaillerai mieux le rythme et le style de mes poèmes...
malizog- Nombre de messages : 35
Age : 50
Date d'inscription : 17/02/2013
Re: La vitre
J'aime beaucoup ce texte qui nous fait basculer dans une sphère insolite.
J'y crois lire "les pensées du poisson qui tourne dans le bocal" et c'est assez convaincant.
Même remarque, j'ai buté sur "…Et, on dit que malgré"
"’un frisquet de linceuls," est une belle image
parcontre "la Géhenne affreuse" est un peu plat !
J'y crois lire "les pensées du poisson qui tourne dans le bocal" et c'est assez convaincant.
Même remarque, j'ai buté sur "…Et, on dit que malgré"
"’un frisquet de linceuls," est une belle image
parcontre "la Géhenne affreuse" est un peu plat !
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: La vitre
j'aime bien le poisson qu'il a fait en premier, à son image ))
j'aime moins le solennel fatum et son brouillage dans le grandiose, de la religiosité de l'Etre avec majuscule au rejet des coeurs solitaires...
votre écriture interpelle et ne manque pas d'intérêt
mais définir un univers ordonnancé par le Suprême n'est pas aisé, car il manque toujours un chaînon de bon sens
amitié )
j'aime moins le solennel fatum et son brouillage dans le grandiose, de la religiosité de l'Etre avec majuscule au rejet des coeurs solitaires...
votre écriture interpelle et ne manque pas d'intérêt
mais définir un univers ordonnancé par le Suprême n'est pas aisé, car il manque toujours un chaînon de bon sens
amitié )
Re: La vitre
Bonsoir!
Merci infiniment pour le temps que vous avez consacrer a lire et commenter mon poème...
Bravo jfmoods pour votre sérieuse et profonde analyse... vous avez dévoilé des coins dans le poème que moi-même n'aurait jamais pu les trouver... bien que j'ai tant aimé que vous preniez le texte strophe par strophe, parce que la dernière strophe, exactement les deux derniers vers, sont plutôt régressifs par rapport bien sur avec les strophes 1,2,3,4,5 et les deux premiers vers du sixième qui sont notamment progressives :
strophe 1 : le poisson ou bien le Soi...
strophe 2 : le proche, l'entourage...
strophe 3 : la rue, la société...
strophe 4 : l’atmosphère,
strophe 5 : l'univers,
et puis l’existence, pour revenir à l'océan, la mer, l'aquarium et le poisson...
je crois aussi que j'ai vraiment du mal à bien passer le message principal de mon texte, puisque j'ai voulu banaliser l'ascendant de ce Dehors qui nous fait souvent peur (l'Infanticide en bois, limpide limite, l'Etre infini, tout semble imaginaire ), mais.... bon, la prochaine fois, je serai plus minutieux...
Anni : vous avez totalement raison, "la Géhenne affreuse" est plat et même prosaïque, et surtout contradictoire avec le message que j'ai voulu le faire passer...
Pussicat : qu'est-ce que vous proposez comme alternatif pour "on dit que" ?
Sahkti : merci pour votre commentaire malgré le dernier malentendu, vous êtes généreuse!
coline Dé : "Et, malgré l'incertaine existence impensable", c'est mieux?
Merci infiniment pour le temps que vous avez consacrer a lire et commenter mon poème...
Bravo jfmoods pour votre sérieuse et profonde analyse... vous avez dévoilé des coins dans le poème que moi-même n'aurait jamais pu les trouver... bien que j'ai tant aimé que vous preniez le texte strophe par strophe, parce que la dernière strophe, exactement les deux derniers vers, sont plutôt régressifs par rapport bien sur avec les strophes 1,2,3,4,5 et les deux premiers vers du sixième qui sont notamment progressives :
strophe 1 : le poisson ou bien le Soi...
strophe 2 : le proche, l'entourage...
strophe 3 : la rue, la société...
strophe 4 : l’atmosphère,
strophe 5 : l'univers,
et puis l’existence, pour revenir à l'océan, la mer, l'aquarium et le poisson...
je crois aussi que j'ai vraiment du mal à bien passer le message principal de mon texte, puisque j'ai voulu banaliser l'ascendant de ce Dehors qui nous fait souvent peur (l'Infanticide en bois, limpide limite, l'Etre infini, tout semble imaginaire ), mais.... bon, la prochaine fois, je serai plus minutieux...
Anni : vous avez totalement raison, "la Géhenne affreuse" est plat et même prosaïque, et surtout contradictoire avec le message que j'ai voulu le faire passer...
Pussicat : qu'est-ce que vous proposez comme alternatif pour "on dit que" ?
Sahkti : merci pour votre commentaire malgré le dernier malentendu, vous êtes généreuse!
coline Dé : "Et, malgré l'incertaine existence impensable", c'est mieux?
malizog- Nombre de messages : 35
Age : 50
Date d'inscription : 17/02/2013
Re: La vitre
Je me suis donc fourvoyé sur l'interprétation de ce texte.
Après la première lecture, je partais bien sur l'idée que cette ouverture progressive du texte sur 5 strophes aboutissait à une fermeture brutale du poème sur lui-même dans la dernière strophe.
Cependant, ce poisson que tu suggères dès le début (dans ton retour sur ton texte), il ne m'était visible à aucun moment sous cette forme dans la première strophe. Je ne m'appuyais pas sur la vue et l'ouïe comme perceptions de base premières de ton univers. Toutes deux suggéraient pourtant assez le domaine aquatique qui clôt le poème. Cette lecture trop molle a entraîné tout le reste : mon interprétation de "poisson" au sens propre du terme dans la dernière strophe et l'idée, fausse, d'un renversement de perspective. Le "malgré" m'est devenu soudain énigmatique et le "Et" s'est transformé en "Mais".
Finalement, j'ai tiré le texte à moi. Je lui ai fait dire ce que je voulais y lire. Sans doute parce que, souterrainement, l'autre conclusion ne me plaisait pas et que je voulais, à toute force, la repousser. Cette tentation-là n'est jamais tout à fait absente chez un lecteur de poésie.
Après la première lecture, je partais bien sur l'idée que cette ouverture progressive du texte sur 5 strophes aboutissait à une fermeture brutale du poème sur lui-même dans la dernière strophe.
Cependant, ce poisson que tu suggères dès le début (dans ton retour sur ton texte), il ne m'était visible à aucun moment sous cette forme dans la première strophe. Je ne m'appuyais pas sur la vue et l'ouïe comme perceptions de base premières de ton univers. Toutes deux suggéraient pourtant assez le domaine aquatique qui clôt le poème. Cette lecture trop molle a entraîné tout le reste : mon interprétation de "poisson" au sens propre du terme dans la dernière strophe et l'idée, fausse, d'un renversement de perspective. Le "malgré" m'est devenu soudain énigmatique et le "Et" s'est transformé en "Mais".
Finalement, j'ai tiré le texte à moi. Je lui ai fait dire ce que je voulais y lire. Sans doute parce que, souterrainement, l'autre conclusion ne me plaisait pas et que je voulais, à toute force, la repousser. Cette tentation-là n'est jamais tout à fait absente chez un lecteur de poésie.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: La vitre
malizog a écrit:Bonsoir!
Merci infiniment pour le temps que vous avez consacrer a lire et commenter mon poème...
Bravo jfmoods pour votre sérieuse et profonde analyse... vous avez dévoilé des coins dans le poème que moi-même n'aurait jamais pu les trouver... bien que j'ai tant aimé que vous preniez le texte strophe par strophe, parce que la dernière strophe, exactement les deux derniers vers, sont plutôt régressifs par rapport bien sur avec les strophes 1,2,3,4,5 et les deux premiers vers du sixième qui sont notamment progressives :
strophe 1 : le poisson ou bien le Soi...
strophe 2 : le proche, l'entourage...
strophe 3 : la rue, la société...
strophe 4 : l’atmosphère,
strophe 5 : l'univers,
et puis l’existence, pour revenir à l'océan, la mer, l'aquarium et le poisson...
je crois aussi que j'ai vraiment du mal à bien passer le message principal de mon texte, puisque j'ai voulu banaliser l'ascendant de ce Dehors qui nous fait souvent peur (l'Infanticide en bois, limpide limite, l'Etre infini, tout semble imaginaire ), mais.... bon, la prochaine fois, je serai plus minutieux...
Anni : vous avez totalement raison, "la Géhenne affreuse" est plat et même prosaïque, et surtout contradictoire avec le message que j'ai voulu le faire passer...
Pussicat : qu'est-ce que vous proposez comme alternatif pour "on dit que" ?
Sahkti : merci pour votre commentaire malgré le dernier malentendu, vous êtes généreuse!
coline Dé : "Et, malgré l'incertaine existence impensable", c'est mieux?
en lisant votre commentaire
je viens d'apercevoir votre intention d'écriture
pourquoi n'avez vous commencer ce poème en nous donnant une petite clé, en mentionnant votre poisson rouge, son bocal, posé sur un coin de votre table...
Re: La vitre
Bonjour!
Frédéric, je croyais qu'avec "flou" et "bruits mous", j'ai bien donné une prime signal, surtout après une deuxième lecture.. Enfin, j'ai voulu, en évoquant le poisson, exprimer la solitude du poète..
Frédéric, je croyais qu'avec "flou" et "bruits mous", j'ai bien donné une prime signal, surtout après une deuxième lecture.. Enfin, j'ai voulu, en évoquant le poisson, exprimer la solitude du poète..
malizog- Nombre de messages : 35
Age : 50
Date d'inscription : 17/02/2013
Re: La vitre
Je suis tout à fait d'accord avec vous, j'ose même dire qu'une lecture, comme la votre, peut ennoblir le texte souvent écrit dans un état d'énivrement.. Donc, vous vous n'y êtes point fourvoyé..
malizog- Nombre de messages : 35
Age : 50
Date d'inscription : 17/02/2013
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