Lecture
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Lecture
Pourquoi tu te tramais
s’il ne fallait pas vous voir,
juste pour la chasse ?
Pourquoi tu te tissais
s’il ne fallait pas vous lire,
ne rien porter ?
Etais-tu moins nu
plus grand plus protégé
de croire tromper sans mentir en empilant les vérités ?
Longtemps j’ai écouté,
très lentement versé la lumière
de la transparence dans les feuillets minéraux ,
rien décollé, rien disséqué ni amputé
est-ce que le regard blesse
quand il traverse ?
Qui tire ou se dit quand on lit quand on écrit ?
Sous l’or ricanant cuirassé
le casque rutilant de soufre,
l’enfant dormait dans son mystère
l’enfant nu dormait dans l’idole.
Où bat la force, la fierté ?
L’idole à mains nues sans le vouloir
je l’ai brisée,
à qui sont les mains qui brillent
au sortir de la coquille
à qui les premiers pas sur le champ ?
Dans la douceur du temps et dans sa cruauté
tu ne tombes pas,
dans le paysage impromptu et répété
tu vas tu vois.
(La puissance, c'est de pouvoir exister - Spinoza)
s’il ne fallait pas vous voir,
juste pour la chasse ?
Pourquoi tu te tissais
s’il ne fallait pas vous lire,
ne rien porter ?
Etais-tu moins nu
plus grand plus protégé
de croire tromper sans mentir en empilant les vérités ?
Longtemps j’ai écouté,
très lentement versé la lumière
de la transparence dans les feuillets minéraux ,
rien décollé, rien disséqué ni amputé
est-ce que le regard blesse
quand il traverse ?
Qui tire ou se dit quand on lit quand on écrit ?
Sous l’or ricanant cuirassé
le casque rutilant de soufre,
l’enfant dormait dans son mystère
l’enfant nu dormait dans l’idole.
Où bat la force, la fierté ?
L’idole à mains nues sans le vouloir
je l’ai brisée,
à qui sont les mains qui brillent
au sortir de la coquille
à qui les premiers pas sur le champ ?
Dans la douceur du temps et dans sa cruauté
tu ne tombes pas,
dans le paysage impromptu et répété
tu vas tu vois.
(La puissance, c'est de pouvoir exister - Spinoza)
Invité- Invité
Re: Lecture
Un texte orphelin de commentaires, c'est toujours un peu triste... Ésotérique, sans doute. Un peu trop fermé pour que les lecteurs s'y projettent.
C'est dommage, car j'ai perçu une volonté de dire, de bien dire... mais je suis restée face à une porte close. Sauf pour ceci qui résume mon impression :
"Pourquoi tu te tissais
s’il ne fallait pas vous lire,
ne rien porter ?"
C'est dommage, car j'ai perçu une volonté de dire, de bien dire... mais je suis restée face à une porte close. Sauf pour ceci qui résume mon impression :
"Pourquoi tu te tissais
s’il ne fallait pas vous lire,
ne rien porter ?"
Invité- Invité
Re: Lecture
merci d'être venue jusqu'à la porte.
pour l'entrouvrir un peu, peut-être, peut-être que ce qui peut déconcerter c'est qu'il doit s'agir d'une tentative de dialogue entre l'écrit et le lu, le tu ne renvoyant ni au lecteur, ni réflexivement à la voix qui parle dans l'écrit, mais au lu, dans les risques délicats du décryptage de sa polyphonie
pour l'entrouvrir un peu, peut-être, peut-être que ce qui peut déconcerter c'est qu'il doit s'agir d'une tentative de dialogue entre l'écrit et le lu, le tu ne renvoyant ni au lecteur, ni réflexivement à la voix qui parle dans l'écrit, mais au lu, dans les risques délicats du décryptage de sa polyphonie
Invité- Invité
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