Exo « Paroles et musique » : Dis maman, pourquoi je suis pas maçon ?

Dis maman, pourquoi je suis pas un maçon ?

Cessons de mentir
Amadou je peux le dire
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con
Le meilleur est le pire
Je ne peux me départir
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con

Dès que j'ouvre l'armoire
Mon regard est hagard
Quand c'est mon heure de quart  
Je cherche l'amorçoir
Dans cett' boîte c'est moi qui suis la tête
Pourtant j'en perds la tête
Tous les soirs je rentre à la maison
Je suis chevalier bizom

Cessons de mentir
Amadou je peux le dire
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con
Le meilleur est le pire
Je ne peux me départir
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con

Toutes mes tours se crashent
Dans vos agglomérations
Je sais bien qu'on me chasse
devenu noir mouton
Je suis fou de Fernand Pouillon
Je suis Philip Johnson
Réincarné en parpaings de béton
Ils vous emmureront  

Cessons de mentir
Amadou je peux le dire
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con
Le meilleur est le pire
Je ne peux me départir
Sans tous mes maçons
Je suis un vrai con

Super refrain (j'avais trouvé) ; les couplets sont plein de noms propres que je ne connais pas.

Quelle production sur cet exo, Pussicat ! Et encore un truc chouette !

aseptans, j'ai résidé il y a trois ans dans un très bel hôtel (qui tombe un peu en décrépitude) conçu par Pouillon, en Algérie.
J'ai des photos ;-)

Mince, vous avez l'art, tous, de choisir les chansons qui tuent !! Et surtout de les revisiter de manière à les rendre plus agréable (à mon oreille s'entend). Super sur ce coup aussi Pussicat, je me suis surprise à fredonner et ça colle bien.

bonjour les boulimiques de paroles et musique ! et ça fonctionne encore superbement ! bravo Pussicat !

alex a écrit:

Oui, cette version gentiment foutraque est bien sympa !

Deux petits accrocs pour moi : « départir » (et a fortiori sa version pronominale) est transitif ; « se départir » appelle habituellement la préposition « de ». Triple licence poétique ?
Sinon, l'antéposition de l'adjectif me gêne dans « devenu noir mouton », conditionnée à mon avis par la rime. Ce ne sont là que détails qui n'enlèvent rien au ludisme de cette réécriture.

Pour départir, je le confesse, j'étais obligée de commettre la faute sinon je devais abandonner "sans" et réécrire la fin du couplet, genre : "de tous mes maçons, c'est moi le vrai con", avec un jeu sur "de"...
« devenu noir mouton », c'est pour la rime, et j'avoue que ce n'est pas joli...