Je vous ai tant aimé

Sous le ciel un orage avance
il enfle et gonfle et prend ses couleurs
il gronde et tonne
et ses éclairs....bientôt
grifferont l'horizon

Souffle brûlant
Bleuets sauvages
Rêves d'enfant
Passent devant
......................et
Les souvenirs
......................pomme d'api
......................tapis volants
......................volent au vent
Une enfant court
.........................sous l'averse
ses cheveux fous
en arabesques
dessinent la peur de souffrir
collée
sur ses joues....à peau claire




le vent me porte
le vent m'emporte et dans ma course
le vent me souffle un vent secret
................................................une folie
il m'avoue tout
......................il me confie
là sans pudeur pudeur aucune
tous les voyages immobiles que je fis seule
.............................................................petite fille
............................................................................pauvre allongée

pensant à toi
....................à toi encore
à toi toujours
....................à toi encore
comme deux enfants nus fous riant
comme deux enfants de Dieu courant
...........................................vers ces jours insensés
................................................................vers ces horizons flous
.............................................................................que nous aurions aimé
couper au rasoir des champs Bleuets
et
couper leurs coquelicots
et
boire le lait




regarde.....................................................p
...............un.........................a
.........................p
.................................................................................................i



.......................................................................................................l

........................................................................................................................................l

...........................................................................................................................o

..............................................................................................................................................n




Les fleurs s'embrasent
le soleil est déjà haut
sur la fenêtre ouverte
se pose
….........un papillon

............................................................à

..........................................................demi




Ta bouche
tes lèvres
...................c..................................................................................................................s
..............................o......................................................................................e
......................................m..............................................................l
.................................................m.......................................i
...........................................................e...................a
.................................................................d.......s
......................................................................e




Tes yeux
tes cils

..........b....t.....e.....t............e..............i....e
.............a....t.....n............d....s.........a...l.....s



Et l'or
........sur tes cheveux
au paon du jour



J'attends
que vienne la vague
au bord de mon tranquille
au pied de la falaise

j'attends
échouée comme une étoile
au désert de la mer
que tant de bleu rend fou

j'attends
les mots qui rassurent

................................je regarde le vide












...................................................................assise au paysage



J'ai des vagues au bord des yeux
….la pluie.................................assurément



Accordons-nous la danse
Car je m'en vais la belle
Trois tours et puis s'en vont
Plus loin jamais n'irons
Les amours sont rebelles

Donne-moi un baiser
Car je m'en vais la belle
Finis les jours sans gloire
La peur, le mésespoir
Et le sang sur la plaine

M'ouvre ton cœur la belle
Car m'en vais bientôt
Sur le front de Provence
Me battre pour la France
M'endormir en rêvant

Accordons-nous le peu
Car je m'en vais la belle
Trois tours et puis s'en vont
Plus loin jamais n'irons
Que le grand carrousel




Regarde-moi
car je m'en vais
Je ne vois que tes yeux
Je suis fou amoureux
de
....tes
.........cils

..............................................i............l
.........................................p.......................l
.................................a........................................o
.........................p............................................................n






Ah ! Si j'avais des ailes.............a
Je serais.....................................................................................l

....................................................................i.................................................l
                                                        p
........................................................................................................................................o
....................p
........................................................................................................n
                                                                       
                                                               se                                                                                                              
............................................................................poser  
..comme................................baiser


........................un            
..............................................................................p

...............................sur.............................é............................a      

                         
..................................................une....................................................u  
                           
..........................................................................................................................l

....................................................................................................................................e





J'ai des vagues au bord des yeux
…la pluie...................................assurément



Clin d'œil
Cil s'envole


Elle ouvrit la fenêtre
le papillon s'envola
et le chagrin

Le poème se fait commenter dans le fil des babils semble-t-il.. je suis content qu'il soit posté en section poésie, car c'est sa juste place.
Merci Pascale pour ce beau morceau.

Un beau précipité ! Tu sembles avoir fondu là plusieurs poèmes en un seul bloc.

Comme si, en densifiant la matière, tu racontais soudain toute l'histoire...

Écris-moi toi. J'aimerai bien faire ta connaissance. J'adore les talents fragiles et appliqués comme le tien.

Excuse ma brutalité : écris-moi, s'il te plaît.

Oui, et à moi aussi si tu veux pussicat. Je comprends ton désarroi.....

Pascale ?
j'ai osé publié ton poème/calligraphie sur ma page FB,
les retours sont FORMIDABLES...
je voulais que tu le saches !!!

CROISIC a écrit:Pascale ?
j'ai osé publié ton poème/calligraphie sur ma page FB,
les retours sont FORMIDABLES...
je voulais que tu le saches !!!

j'ai dit que j'offrais mes textes à qui veut,
je te mail quand je serais plus sereine,
je t'aime
P.

Narbah a écrit:Excuse ma brutalité : écris-moi, s'il te plaît.

demande à Frédéric qui fera suivre
j'aime bien ce que tu fais
et ta trombine

Des papillons sur ciel gris acier. C'est dense et mouvant. On en prend plein les yeux et le coeur.

Chako : merci, je vais continuer à faire le buzz : visitez le blog de Chako Noir, c'est une mine !!!
jfmoods : tout à fait !
Narbah : après deux ans de présence sur le blog, nous nous sommes enfin trouvés...
seyne : le veux-tu ? je suis exigeante et paradoxale, pas vraiment de bonne compagnie...
CROISIC : je t'aime,
Lucy : touchée...

Eh, s'il y a un espace où on peut s'autoriser à être exigeant et de mauvais poil, c'est bien dans une correspondance par mail :-)
Sérieusement, j'aime bien les gens un peu hérissés et imprévisibles, alors n'hésite pas. Mais ne t'inquiète pas si je mets parfois un petit moment à répondre.

je ne peux qu'être touché par ton poème
ma poussikate

tu veux que je te dise ?

après avoir lu ça
j'ouvre ma main
tu es la papillon
moije souffle
tu t'envoles

les ailes de bel équilibre
glissent entre les bourrasques
et voilà

je te souhaite ton bon voyage
simple et vrai, de maintenant jusqu'à plus tard
l'écriture en architecture du plaisir
et des routes qui se croisent
et les quatre saisons
et toije funambule


amitié,

fp

il y a quelques passages un peu clichés quand même
et puis le style n'est pas toujours très fluide mais on s'en fout car c'est mignon

...un poème qui bouleverse. D'une audace bien gérée et qui ne contente pas que de cela.
J'ai beaucoup aimé.