Poème numéro 12
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Poème numéro 12
(sans titre)
Tout est calme apparemment
Les amoureux sur le banc
Le murmure de la fontaine
Comment ne pas apprécier
Une aussi belle journée
Alors qu'elle commence à peine ?
Mais il faut tendre l'oreille
Au carillon du soleil
Aux cascades de merveilles
Aux bruits joyeux qui ruissellent
Au murmure des abeilles
Aux battement doux des ailes
C'est comme un sourire d'enfant
Comme des cascades de notes
Chants d'oiseaux piano forte
Écourter les bruissements
Et le lent surgissement
Moteur de moto passant
Au printemps les filles sont belles
Vrai chaleur sur le lilas
La sève monte sous les bas
Vers les yeux des passants
Éclat des peaux
Chairs nues sous les oripeaux
Tout est calme apparemment
Les amoureux sur le banc
Le murmure de la fontaine
Comment ne pas apprécier
Une aussi belle journée
Alors qu'elle commence à peine ?
Mais il faut tendre l'oreille
Au carillon du soleil
Aux cascades de merveilles
Aux bruits joyeux qui ruissellent
Au murmure des abeilles
Aux battement doux des ailes
C'est comme un sourire d'enfant
Comme des cascades de notes
Chants d'oiseaux piano forte
Écourter les bruissements
Et le lent surgissement
Moteur de moto passant
Au printemps les filles sont belles
Vrai chaleur sur le lilas
La sève monte sous les bas
Vers les yeux des passants
Éclat des peaux
Chairs nues sous les oripeaux
gaspard- Nombre de messages : 132
Age : 107
Date d'inscription : 06/04/2014
Re: Poème numéro 12
la musique de ce poème m'ait apparu plus que légère, comme désinvolte,
dans l'expression... même la chaleur du haut des bas... presque clinique et froide.. sans véritable désir...
l'ensemble est pourtant agréable à lire,
j'ai bien aimé du matin
petit détail... la répétition du mot cascade... ??? nécessaire ??
dans l'expression... même la chaleur du haut des bas... presque clinique et froide.. sans véritable désir...
l'ensemble est pourtant agréable à lire,
j'ai bien aimé du matin
petit détail... la répétition du mot cascade... ??? nécessaire ??
Re: Poème numéro 12
gaspard a écrit:Mais il faut tendre l'oreille
Au carillon du soleil
Aux cascades de merveilles
Aux bruits joyeux qui ruissellent
Au murmure des abeilles
Aux battement doux des ailes
adéquation de l'atmosphère d'un printemps entrainant
So-Back- Nombre de messages : 3658
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Poème numéro 12
alors que le Printemps est la saison du renouveau, du surgissement, je trouve ce texte désincarné, sans chair... comme une distance volontaire...
à relire,
à relire,
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Poème numéro 12
(c'est la dernière strophe, un catastrophe !)
Dans mon froc de pisseux
Tout seul sur mon banc
je goulotte doucement
Mon bon biberon de blanc
Je dialogue avec l'asphalte
Pour saluer le printemps
Dans mon froc de pisseux
Tout seul sur mon banc
je goulotte doucement
Mon bon biberon de blanc
Je dialogue avec l'asphalte
Pour saluer le printemps
gaspard- Nombre de messages : 132
Age : 107
Date d'inscription : 06/04/2014
Re: Poème numéro 12
Oui, à vrai dire le "mais il faut..." de la première partie introduisait une sorte de froideur métallique, genre canon appuyé sur la nuque.
On change juste de canon.
On change juste de canon.
Re: Poème numéro 12
seyne a écrit:Oui, à vrai dire le "mais il faut..." de la première partie introduisait une sorte de froideur métallique, genre canon appuyé sur la nuque.
On change juste de canon.
C'est amusant je trouve, ce système d'auto cadavre exquis :
Je me suis mise nue
(j'avais changé de sexe)
Les deux seins au soleil
Les pigeons son venus
Voir mon mont de Vénus
Et ils m'ont emmenées
Dans un pimpant pin-pon
gaspard- Nombre de messages : 132
Age : 107
Date d'inscription : 06/04/2014
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