au club de l'odyssée

belle poésie dans ce texte

j'avais une autre idée des sirènes, mais je devais me tromper, çà ne pouvait pas être si idyllique

heureusement que le plaisir peut être a la porté de tous , c'est mon coté barbare

"à l'envi"

Le titre, construit sur un paradoxe, signale d'emblée le registre adopté. L'absence de majuscules ("odyssée", "méditerranée", "dieux") confirme l'hypothèse de la désacralisation. Portés par les superlatifs ("les plus..." x 2) et les adverbes ("toujours", "tout"), l'héroïsme ("îlots lointains de la méditerranée", "antiques", "dieux", "magnifiques", "légende", "couronne", "barbares", "infidèles", "sirènes") et la trivialité ("fabulettes", "croisière", "banquets à volonté", "forfait", "voyage", "tresse de fruits", "plaisir", "si petit prix", "chiennes") s'entrechoquent plaisamment, conférant un charme burlesque à cette coupe de vie destinée à être vidée sans modération. L'expression "surprenant partage" met en évidence le fait que l'égoïsme de chacun des participants s'accommode du penchant exacerbé pour la montre qui préside à ces... festivités oisives... et oiseuses.

Merci pour ce partage !

diffiscile. lecture peu amène, on ne sait sur quel verre à pied danser. marcher sur le fil acerbe de l'ironie est risqué, ça éloigne le lecteur. dommage parce que le texte révèle plus de sens qu'il n'y parait. au delà de la fabulette, le plaisir est aisé, mais le désir est délicat?

Ce type de vase s'appelle, je crois, un calice... qui rime avec délice.

A mes yeux ce poème décrit une croisière "all inclusive", le comble de la fatuité aveugle, ignorante, égoïste.
Et ça saigne ! Puisse le calice, tel le saint graal, recueillir ce sang.

Pour mémoire.

Ah ! merci, vraiment merci !

derrière les belles lettres je n'entends pas ta belle musique,
à la première lecture,
Annie voit juste
je reste sourde,
je reviendrai, pour le plaisir, "au club de l'odyssée",
...

merci pour vos lectures et commentaires

le commentaire de poussinnette m'a donné l'envie)) (clin d'oeil à jfm, merci !!!))
de mener une petite expérience, de vous donner à découvrir ce texte avec un visuel plus abstrait...
car pour ce qui est de la musicalité, ou de la poésie de ce texte
je pense que le visuel contorsionne l'esprit...
donc
si j'oublie le titre... et que j'aligne tout à gauche
..tchoc, tchoc.... mpf ???.....je supprime deux à la ligne un peu appuyé... ???
qu'en est-il pour vousje ?

toujours pareil ? ou musicalité plus accessible ?



nb : persoje, dans le vers il se déguste à l'envi, j'aurais tendance à appuyer sur le hiatus déguste à d'où l'espace
:


......

il se chante encore quand vient les soirs d’été
sur des îlots lointains de la méditerranée
les plus étonnantes fabulettes antiques
les dieux sont toujours magnifiques

en légende comme douce croisière
attablés à des banquets à volonté
ce sont les plus riches de la terre
tout est compris dans le forfait

le désir est surprenant partage
c’est une couronne de voyage
en simple tresse de fruits
il se déguste... à l’envi

mais le plaisir est à si petit prix
que les barbares le veulent aussi

et les sirènes, ces chiennes d’infidèles
vendraient leurs charmes pour quelques armes

bon,
d'un autre côté,
cestui-là
c'est pas du lyrisme sur moije pour moije d'après moije
c'est plutôt un petit tableautin figuratif symboliste...

merci encore de vos commentaires
cela fait toujours avancer la bête... )))

jfm tu m'impressionnes... téprofnon ?