plaie d'Argent

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Pas le moindre fifrelin, nulle tune
Encore moins de biftons, quant à la mémo
N’en parlons pas, itou pour l’artiche
Et la soudure qui n’assure pas la jointure

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
Je n’irais plus jamais faire la fête
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Me retrouvant raide de carbure
De flouze, de picaillons
Et que ça vire à l’obsession

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
Moi le Casanova des conquêtes
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Même ne pas pouvoir faire un chèque
Faire la manche pour de la mornifle
J’eus préféré une gifle

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
J’ai appris à fumer la moquette
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Sans blé, sans pèze
Comme un jardinier sans radis
Cultivant un champ, où ne pousse pas même du trèfle

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
Évidemment je suis jugé, j’ai aussi l’étiquette
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Que dans l’âtre de ma cheminée, plus de braise
Rien n’a béqueté, pas d’omelette a l’oseille
Juste une moutarde sans maille

C’est comme ça qu’est venu le temps des emmerdes
Devenu miséreux, en liquette
Quant à la fin du mois plus de pépettes
Voyant débarquer l’huissier, voulant son pognon
Ses ronds, comme il le dit si bien
Je lui retourne alors mes poches sans talbins

Raaah fait chier. Le poème est super mais la fin sonne un peu tiède, j'aurais bien aimé une bonne punchline.

ah je suis déçue !
ça démarre fort, première partie, et puis ça commence à mollir aux radis... et alors le coup de la venue de l'huissier, mais c'est à pleurer... moi je vois du sang...
dès la première partie je commence à cogiter comme trouver des pépettes, et puis les plans s'accumulent, la fraîche revient et j'm'refais une santé, alors bien sûr l'huissier voit louche : rien déclaré ? et c'est là que je le surine, parce que tout ce qui porte un uniforme m'insupporte !

et ma fin colle au titre !!!

pour vous deux j'ai écrit une autre fin

c'est comme çà qu'est venu la fin des emmerdes
un jour de turf ou le tuyau est en or
le pactole en avoine, et mon cash changé en fraîche
me v'la blindé de fafiots, de galtouze
fini la loose, a moi les partouzes
je sodomise l'huissier, cet infâme quidam
et au naze qui veut me piquer mon grisbi
je luis dis , si tu veux des emmerdes
je te file une douille, casse couille