A la force féminine...

J’aime à tourner sur ces manèges.
Guider les chevaux de bois .Un va et vient de haut en bas !
Et quand l’avion décolle au dessus des pompiers,
Les enfants pleurent. Moi je regarde le monde entier…
A l’heure ou tout se termine,
La musique passe en sourdine,
Mon canasson stoppe en hauteur,
Je peux pas descendre, j’ai mal au cœur,
Je réclame quand même mon tour gratuit,
Le forain est tout ébahi,
Les machines chauffent, c’est reparti !
Je viens de dompter mon 1er carrousel
Je viens de vivre le privilège d’une demoiselle !!!

J’apprends plus tard ce qu’est le fard,
Je m’habille un peu court. Rosir mes lèvres, ongles vernis !
Et quand je caracole au dessus des midinettes,
Les filles pleurent. Moi je joue aux devinettes…
A l’heure de toutes les questions,
C’est le moment des sensations,
Mon cœur s’emballe sur des grands airs,
J’ai des frissons, je veux prendre l’air,
J’ réclame quand même que tu m’embrasses,
Tu frimes, tu fonds et tu m’enlaces,
Tes mains s’animent, je me prélasse !
Je viens de vouloir l’amour éternel
Je viens de vivre le privilège des demoiselles !!!

Je vois venir le temps des rondeurs,
Je sais, ça dure des mois. Je suis dans un rêve de haut en bas !
Enfin je ressens qu’au fond de moi ça bouge.
Mes yeux pleurent. J’ai mal, je deviens toute rouge…
A l’heure où tu choisis de partir,
C’est moi qui vais devoir lui dire,
Je chuchoterais des mots tout bas,
Je lui chanterais même de l’opéra,
Je réclame un peu ta présence,
Le temps d’oublier ton absence,
Et mettre ma vie dans le bon sens !
Je viens de voir venir ma reine
Je viens de vivre le privilège des âmes en peine !!!

la vie en trois leçons
espoir amour desilusion

un texte en trois temps comme une valse avec cette double répétition : "A l’heure..." et les deux derniers vers qui terminent chaque strophe comme une morale... cela pourrait être une chanson.
Le thème n'est pas nouveau, plutôt bien traité, mais sans surprises, dans un langage simple mais efficace.
Bienvenue Gyver,