Ritournelles nouvelles(2)

j'aime bien tes ritournelles, la vie qui te hèle, et les chemins qui s'ouvrent a toi

Alex Abouladzé

Passez passez passez ha passants de la nuit
passeurs vers l'autre rive où commence la mer

tous vos pas dans mon sang
tous vos pas font un bruit d'écluse qui se rompt
de marée de matière
d'écluse qui se rompt de marée de matière

passez comme vous passiez sans un mot sous la pluie
pour découvrir le feu capturer la lumière...

alizarine, fort beaux vers. Sont-ils de toi ? Comment dois-je les prendre ? Une critique, un écho ? Des ronds dans l'eau ?

so-back, merci.

Des choses m'ont capté :"après le temps des oriflammes/viendra le temps des oripeaux/après le temps des étendards/vient toujours celui des tombeaux"
d'autres repoussé :"Mais quand viendra le temps d’aller ?/ai-je déjà longtemps compté/le nez au mur bien écrasé ?/etc."

Les longues strophes avec les mêmes rimes je ne trouve pas ça bien joli, j'imagine que c'est voulu.
D'une façon générale j'apprécie le propos enjoué de ce poète en vadrouille mais goûte peu la forme disparate et le vocabulaire peu relevé. Comme vous dites, une ritournelle...

C'est un écho, Joe Joe. La lecture de ton dernier texte m'a immédiatement fait penser au poète géorgien Alex Abouladzé (dont je cite le nom... faut mieux lire !), trop méconnu.
Je pensais que ton texte en était l'écho... je me réjouissais que quelqu'un connaisse Abouladzé que j'aime vraiment beaucoup.

PS : mon premier com n'est pas passé...

Le poème de joe-joe est agréable, mais un peu longuet tout de même pour le peu de substance, certains jeux de consonance sont trop faciles comme
"la vie était un peu Cybèle"
et d'autres bien venus comme
"en cheminant près des charmilles
j’étais charmé j’étais brindille"

Le poème de Alex Abouladzé est magnifique, je ne connaissais pas ce poète, merci de me le découvrir.

Merci de vos lectures.
Ce n'est pas "un" poème, bien sûr.
Et, oui, ce ne sont que de petites choses légères. Le titre l'indique. Et je le revendique.
Désolé, Annie, je préfère effectivement la légèreté et la musicalité. Tu n'y trouves pas substance, je le regrette. (Cybèle, oui, juste une petite facétie, qui montre qu'on n'oublie pas dans quel registre on joue. Sans se hausser du col. Mais en ayant en tête les réflexions de Borges sur la "poésie mineure".)
Bises à tous.