Un fil, 1 concept (protégez vos arrières)

Ce serait le nouveau genre.
Moi je l'appellerais "Voilà comment je vois le monde".
Mais c'est à vous, désormais :
Il suffirait d'une croix, surmontée d'un cercle pas fermé entourant le haut de cette croix.
De ce cercle pas fermé partirait du haut, à droite, en biais, une flèche.
Mascul'inféminin s'en trouveraient mêlés : réconciliés.
Je vous donne ça,
vous pourrez en infaire ce que bon vous semble...

Juste j'aimerais bien voir le résultat,
si jamais quelqu'un d'entre vous a un jour l'envie de le dessiner comme il faut...

Pas très clair ce concept hermaphrodite, que voulez-vous qu'on en dise ? Est-ce un exercice ? Vous allez vous attirer les foudres des détracteurs de la théorie du genre, déjà qu'avec la nomination de Vallaud-Belkacem ils ne décolèrent pas...

Ah bon...
De suite les foudres, et en plus ici !?

Bon, si vous le dites je vais devoir m'incliner illico.

Mais ne m'en voulez pas, Jano.

Je tentais, simplement, très simplement vous savez...

Merci à vous en tout cas de m'orienter, dans cet inconnu où sans vergogne je me lance.

Ce n'est que mon opinion. Il faudrait lancer ce sujet d'exo dans le fil adéquat, peut-être que ça inspirera des gens.

Mais est-ce bien un exo ? Ce serait pas mal d'expliquer un peu plus clairement, merci.

Je proposais simplement un fil à concepts où développer des idées,
mais je ne sais pas si c'en est une bonne, d'idée.

Je n'y connais rien en exos, mais si ça vous inspire faites comme vous voulez à partir de ça.
L'exo, c'est l'idée de Jano.

Développer des idées à quel sujet ?
A propos du forum ?
Plutôt d'ordre général ?

Il existe déjà quelques fils dédiés à ce type de réflexion si jamais.
Notamment celui-ci, tombé en désuétude mais pas fermé :
http://www.vosecrits.com/t4779-debats-billevesees-et-causette-philosophiques

Mais ça n'a peut-être rien à voir.

J'avais totalement oublié l'existence de ce fil, c'était l'âge d'or de Vosécrits, les idées fusaient de tous côtés. Effectivement un bon endroit pour la proposition de Minuit.
Afin de préciser ma première intervention, Najat Vallaud-Belkacem a été récemment promue Ministre de l'Education Nationale. Une nomination qui a fait bondir des associations de parents outrées par la Théorie du genre qui confondait filles et garçons. A l'époque Me Vallaud-Belkacem s'était fait remarquer pour ses prises de positions radicales en sa faveur. Pour ma part, une tempête dans un verre d'eau...

Merci pour le lien.

En tant qu'usager nouveau l'organisation de ce forum n'est pas de mon ressort, et j'y viens trop rarement pour prétendre à quoi que ce soit.

Plutôt d'ordre général, oui.
Pas forcément verbal.
J'ai donné un exemple visuel : la fusion du symbole masculin et féminin, mais ça peut-être n'importe quoi et peu importe comment, du moment que c'est une idée nouvelle. Ce qui est le principe du concept.
(Cela dit, peut-être que l'idée que j'ai eu existait déjà avant quelque part, et je n'en serais pas plus étonné que ça)
Donc c'est effectivement différent du lien vers lequel vous m'avez orienté.

J'en profite pour préciser que j'étais loin de penser politique : l'idée m'est venue en voyant une affiche sur un mur, rien de houleux ni d'actualité à la base...

moi y a une question qui me trotte dans la tête, depuis qq temps, c'est la question du faux self en litrature. en prémisse, on pourrait postuler que la litrature est le domaine roi du faux self. l'écrivain s'invente des personnages, des styles etc. mais pour un lecteur, je pense qu'un pur faux self a autant d'effet qu'une carte postale. Il faut un minimum de vrai-self mêlé pour que le lecteur puisse entrer en résonance et en empathie. ou pour le dire autrement, il faut que l'auteur ait un minimum d'empathie, noue une dialectique entre lui et le faux self, pour que nous, lecteur, nous puissions entrer en empathie à notre tour.
voila que je poste une réponse, mais c pas du tout une réponse que je voulais poster , mais une question : à partir de quand un faux-self devient un vrai-self? parce qu'on pourrait très bien objecter que le vrai-self n'est pas, et que nous accumulons les casquettes sartriennes comme les faux-selfs. ceci étant, à force de jouer les garcons de café, on l'devient, et c'est ainsi que le monde est monde et que le moi s'invente ou se réapproprie. c'est donc plus une question de degré que de nature, tel le médicament et le poison. la frontière entre les deux ne cesse de m'interroger.

La litrature est elle un je ou un jeu ?
Peut elle être les deux mon général ?
Quel dosage ? y'a t'il une recette ?
Qui peut dire ce qu'est un veau self, un frais self ?
Quelle importance quand on sait que la réalité dépasse parfois la fiction mais que la fiction peut nous importer bien plus que la réalité ?
N'est il pas étrange que ce qu'on appelle l'autofiction consiste à mettre le plus de réalité autobiographique dans ses écrits ? L'autofiction c'est quand le je est au centre, comme si écrire à partir de soi ne pouvait être qu'un trompe l'oeil ou me trompé-je ?
Est ce d'empathie ou de talent dont a besoin un écrivant pour susciter l'intérêt du lecteur
Sans doute les deux les deux mon général ...ou peut être pas

Le moi c'est ce qu'on est par la force des choses, notre propre histoire plus n'est il pas aussi ce qu'on décide d'être ou d'incarner dans la vie comme dans la litrature ( dans n'importe quel art artisanat activité)
le moi est il un choix perenne ou changeant fugace ou immanent (euh je ne suis pas sure que ce mot existe...) le moi n'est il pas composé de toi de lui d'elle ?
Le moi n'est il pas un roman ? Et le roman que je lis que j'écris ne devient il pas moi toi lui elle ...litrature, melting pot et embrouillamini ?

En gros à quelle nécessité obéit le fait d'écrire, de lire
de peindre de composer de la musique etc...?
Parler de soi ? Décrire la réalité du monde, une de ces facettes, la facette qui nous interpelle pour des raisons personnelles ou aller chercher ce qui au départ ne nous concerne pas directement ne fait pas partie d'une vision documentaire du monde , ou de notre propre rapport à la réalité, qu'est ce que se retrancher derrière un faux self ?

Que peut bien signifier : s'inventer un faux imaginaire ?
L'imaginaire constitue -t-il notre plus vrai ou notre plus faux self ?
Peut on peindre composer écrire sur commande ou par jeu sans se soucier du je ?

Que des questions
Une affirmation : Le masque et la plume...c'était un beau titre pour une émission litraire ...

Coquille : Le moi n'est il pas  ce qu'on est par la force des choses, notre propre histoire plus mais n'est il pas aussi ce qu'on décide d'être ou d'incarner dans la vie comme dans la litrature ( dans n'importe quel art artisanat activité)

Ecrire sur la réconciliation du masque ulinféminin apparemment suscite aussi des questions...
Pas évident...Affaire à suivre

Je ne comprends rien à ce fil !
C'est bien gentil - ou ce que tu veux : sympa, courageux, entreprenant, "moi aussi je veux participer au JE, au JEU" - de lancer des lignes Minuit, encore faut-il savoir qui t'est-ce quoi dont qu'on pêche ?
Ecrire sur l'art et sa dépendance ? L'art est-il une drogue dure ? Ecrire des batifolades sur un atelier d'écriture, est-ce de l'art ? Un commencement ? Se prendre au sérieux ne serait-il pas la fin du JEU ?    
Se penser artiste, qu'est-ce que cela implique ?
"L'autofiction c'est quand le je est au centre,
comme si écrire à partir de soi ne pouvait être qu'un trompe l'oeil ou me trompé-je ?
Est ce d'empathie ou de talent dont a besoin un écrivant pour susciter l'intérêt du lecteur"
Je ne sais pas ce dont a besoin "l'écrivant", ce dont je suis sûre, pour moije c'est que cela répond à une urgence...
alors bien sûr on peut écrire sur commande, comme sur le fil "Exo"... ou faire le nègre... ou écrire au quotidien parce que c'est son travail... son job.  
J'ai lu certains livres d'une dame, qui fait lecture publique de ses écrits, considérés comme oeuvre ouverte sur sa vie privée, avec l'impacte et la déflagration (à chacun de mesurer), que ce genre d'exercice peut avoir, faire, plaire, déplaire, défaire, dézinguer, bousiller...
Où finit la réalité, où commence la fiction, dans un jeu de JE où tout est permis.
Je ne sais pas si cela est une affaire à suivre... je ne sais pas si cela en vaut la peine...

"Elle parle pour se dé/dire" disait polyxène dans un de ses poème. il me semble que cette position de distance paradoxale à soi même, à la fois en dehors et en réappropriation, se trouve chez de nombreux auteurs, je pense à Amélie nothomb, Claire Castillon, Regis Jauffret.
et d'autre fois, cette distance n'a rien de paradoxal et est bien réelle. ceci ne prouve donc rien, et tout le monde est content.
Toutes ces personnes se sont exprimées sur l'aspect vital de l'écriture, cela répond peut etre à la question du Je et du Jeu.
"le moi n'est il pas composé de toideluidelle". je ne connais pas cette personne mais je vote oui. un composé, un précipité d'influences multiples. des fois ca ne précipite pas, et je soupçonne une enzyme defectueuse. normalement, la patate, ça doit donner de la vodka. il y a une operation de destruction, là dedans, de dé/duction.

Qu'on écrive pour se résoudre, se déduire, (s') explorer, se multiplier, se dérouler, on écrit pour s'ex-primer.
Ensuite tant mieux si ça s'imprime. 
(j'aime pas Nothomb)
Mais il n'y a pas que l'écriture. 
Le concept est autre.
Je ne sais pas : une impulsion !
Il nait de l'idée, cet espèce d'amalgame dans le cerveau de mots d'images et de ressentis.
Il n'est pas forcément philosophie.
C'est un angle, nouveau.
Qui peut s'ex-primer par la peinture, les mots, l'architecture, la photo, le cinéma que sais-je.
Et qu'importe comment.
C'ets un espace pour ça que je proposais.
Mais si ce fil vous gêne, si vous ne savez quoi en faire, éjectez-le bien sûr.
Je ne force personne.

Écrire est une éruption contenue.
Comme peindre, etc.
En admettant que nous soyions des volcans potentiels,
c'était juste pour faire fuser des idées.

Et vous me faites parler,
alors que je n'en ai aucunement l'envie !

non mais minuit, si je suis ici, c'est pour quelque chose, non ?
qu'en penses-tu, toi ?
pas la peine d'un "fil" pour l'exprimer...
je ne comprends pas le CONCEPT !
c'est clair écrit comme cela...

Ce que j'en pense, ma chère
est que vos questionnements ne sont pas les miens.

Si vous ne comprenez pas le principe de concept,
je ne peux rien faire pour vous.

Ce que j'en pense aussi,
est que vous me faites trop parler !

Et vraiment, je déteste ça.

minuit a écrit:Ce que j'en pense, ma chère
est que vos questionnements ne sont pas les miens.

Si vous ne comprenez pas le principe de concept,
je ne peux rien faire pour vous.

Ce que j'en pense aussi,
est que vous me faites trop parler !

Et vraiment, je déteste ça.

Je ne suis votre "ma chère"
et si mes "questionnements" ne sont pas les vôtres,
pourquoi répondre à mes modestes "questionnements" qui ne sont pas les vôtres ?
étrange...

"Si vous ne comprenez pas le principe de concept,
je ne peux rien faire pour vous."
quel culot... vous en avez ! cela me rappelle quelqu'un, un pseudo qui sévit ici...

"Ce que j'en pense aussi,
est que vous me faites trop parler !"
chut... vous en avez trop dit

Alors, ne vous posez pas tant de questions.
Et puisque nous en avons déjà trop dit, taisons-nous !

Comment protéger ses arrières.
Quand je fais connaissance avec, je me rends sur le catalogue et je lis tous les textes postés par le pseudo...
quelle perte de temps me diriez-vous... non, quelle richesse !
Avec vous c'est vite fait.
Alors je veux bien continuer la conservation des inutilités, mais à une seule condition : lorsque vous aurez posté ce que vous avez dans les tripes, "mon cher".

minuit a écrit:Alors, ne vous posez pas tant de questions.
Et puisque nous en avons déjà trop dit, taisons-nous !

Vous êtes mignon,
je ne me pose pas de "questions", et gardez le "nous" par devers vous... pour la nuit.

Vous risquez d'être déçue : 
ce que j'ai dans les tripes n'a pas besoin en ce moment de mots pour le dé-crire, justement.

minuit a écrit:Vous risquez d'être déçue : 
ce que j'ai dans les tripes n'a pas besoin en ce moment de mots pour le dé-crire, justement.

alors que faites-vous ici ?

J'aime les mots. 
Ça vous embête ?
Je n'ai pas le droit d'écrire tout le temps ?
Alors,
lâchez-moi !

Ne pas écrire tout le temps est un droit, il me semble.

minuit a écrit:J'aime les mots. 
Ça vous embête ?
Je n'ai pas le droit d'écrire tout le temps ?
Alors,
lâchez-moi !

enfermez le!
c'est un fou furieux!

minuit a écrit:Ne pas écrire tout le temps est un droit, il me semble.

Je vais pas faire la "maîtresse" mais ce site est un atelier d'écriture, pas un forum pour s'exprimer sur les textes des autres.
La suite, vous la connaissez... vous avez lu la charte, non ?
Participer aux exercices, écrire, commenter, écrire, commenter, écrire, écrire, écrire, écrire...

hi wen a écrit:

minuit a écrit:J'aime les mots. 
Ça vous embête ?
Je n'ai pas le droit d'écrire tout le temps ?
Alors,
lâchez-moi !

enfermez le!
c'est un fou furieux!

minuit-hi wen, marié pour la vie.

hi wen a écrit:

minuit a écrit:J'aime les mots. 
Ça vous embête ?
Je n'ai pas le droit d'écrire tout le temps ?
Alors,
lâchez-moi !

enfermez le!
c'est un fou furieux!

Au moins vous,
vous me semblez avoir un peu d'humour.
Mais je me peux me tromper, aussi.

Pussicat a écrit:

minuit a écrit:Ne pas écrire tout le temps est un droit, il me semble.

Je vais pas faire la "maîtresse" mais ce site est un atelier d'écriture, pas un forum pour s'exprimer sur les textes des autres.
La suite, vous la connaissez... vous avez lu la charte, non ?
Participer aux exercices, écrire, commenter, écrire, commenter, écrire, écrire, écrire, écrire...

Oui. 
Non : ne faites pas la maîtresse. 
Cela ne vous sied pas bien. On vous répondrait alors "et de quoi je me mêle ?"
Tsss !

minuit a écrit:

Pussicat a écrit:

minuit a écrit:Ne pas écrire tout le temps est un droit, il me semble.

Je vais pas faire la "maîtresse" mais ce site est un atelier d'écriture, pas un forum pour s'exprimer sur les textes des autres.
La suite, vous la connaissez... vous avez lu la charte, non ?
Participer aux exercices, écrire, commenter, écrire, commenter, écrire, écrire, écrire, écrire...

Oui. 
Non : ne faites pas la maîtresse. 
Cela ne vous sied pas bien. On vous répondrait alors "et de quoi je me mêle ?"
Tsss !

Je pense que vous êtes malfaisant et ne répondrais plus à aucun de vos commentaires à présent.
je sais qui vous êtes,

Pussicat a écrit:

hi wen a écrit:

minuit a écrit:J'aime les mots. 
Ça vous embête ?
Je n'ai pas le droit d'écrire tout le temps ?
Alors,
lâchez-moi !

enfermez le!
c'est un fou furieux!

minuit-hi wen, marié pour la vie.

Hein, de quoi ? 
MariéS ?
Mais où ça, franchement !?

Pussicat a écrit:

minuit a écrit:

Pussicat a écrit:

minuit a écrit:Ne pas écrire tout le temps est un droit, il me semble.

Je vais pas faire la "maîtresse" mais ce site est un atelier d'écriture, pas un forum pour s'exprimer sur les textes des autres.
La suite, vous la connaissez... vous avez lu la charte, non ?
Participer aux exercices, écrire, commenter, écrire, commenter, écrire, écrire, écrire, écrire...

Oui. 
Non : ne faites pas la maîtresse. 
Cela ne vous sied pas bien. On vous répondrait alors "et de quoi je me mêle ?"
Tsss !

Je pense que vous êtes malfaisant et ne répondrais plus à aucun de vos commentaires à présent.
je sais qui vous êtes,

Et bien vous pensez mal, 
mais en revanche vous veux bien que vous me fichiez la paix, oui !

Pardon, erreur :
je veux bien que vous me fichiez la paix !

Pourquoi avez-vous fait de ce fil un lieu de crépage de chignon ?

hi wen est ce qu'il est, et pour ma part je conduis seul.

Alors cessez d'emmêler tout s'il vous plaît.

C'est absurde !

Laissez donc
laissez
le naturel opérer.

minuit a écrit:Ah bon...
De suite les foudres, et en plus ici !?

Bon, si vous le dites je vais devoir m'incliner illico.

Mais ne m'en voulez pas, Jano.

Je tentais, simplement, très simplement vous savez...

Merci à vous en tout cas de m'orienter, dans cet inconnu où sans vergogne je me lance.

Je pense que vous vous comportez comme cela parque je suis une femme et que je n'ai pas posté un texte qui valide votre "fil".
Arrêtez de jouer et écrivez.

Ne vous rendez pas ridicule, je vous lis comme tout le monde,
femme ou pas,
je ne tiens aucun compte de cela.

Je me déconnecte :
vous me fatiguez !

Et encore une fois, lâchez-moi :
je n'ai pas ouvert ce fil pour "ça".

J'ai fait un truc où j'ai écrit un texte en utilisant les noms féminins qu'on utilise avec un déterminant masculin : on dit "une heure" mais on ne dit pas "la heure" mais "l'heure", le A devient "muet", élidé. On dit aussi "son heure" et là, c'est bien du masculin pour du féminin (je ne dois pas utiliser le bon mot pour désigner la situation du changement, il y a les élisions de A mais sinon, c'est plutôt la forme possessive qui marque le basculement)

Ça donne ça :

"S’avocate a décrit m’agitation au moment de s’annonce : m’astreinte à être mère de… avec s’haine dans ses yeux. Puis s’alerte devient s’alarme, elle commente m’apparence, m’avidité, m’avalanche de m’haine, m’habitude de m’addiction ; je ne suis pas s’adulte. M’harpe contre s’hache répond :

M’adorée est m’aile et s’aile est m’attention.

M’avocate a fini s’accolade à chaque membre du jury, s’agence est comme m’astéroïde à t’amplitude, s’aromate est m’harissa à t’affection. J’ê désolée. S’attaque est simple : je m’ê trompée, ta vie est bien m’aspiration. S’activité est de prouver m’adhérence, m’assise, malgré… elle voudrait m’amende honorable. S’adresse est d’invoquer m’hâte pour excuser m’approche. S’attitude ne renvoie guère de chaque juge s’averse de larmes. Chacun s’hargne. M’année de prison a peut-être poussé m’hardiesse, ma heure à ta horloge n’a pas ma hésitation :

Je m’en fous c’est mon avortement."

ça voulait plus ou moins décrire un procès anti-avortement, c'était le scénario qui venait après une recherche sur les mots concernés, c'est donc eux qui m'ont amené sur ce thème, malgré un départ plutôt ludique.

C'est un travail incomplet, aucun mot en I comme par exemple "invitation/mon invitation->ma invitation ou, en imaginant une élision du A par le I, M'invitation. Aucun mot en U comme "Une urne/mon urne-> ma urne ou m'urne"

Bref, il y aurait du ressort comique là-dessous, je pense, même si je l'ai bien raté pour le coup avec mon essai.

le sujet d'ici m'a un peu évoqué ça, c'était assez "graphique" à imaginer. La disparition de la marque du féminin semble obéir à un problème d'euphonie, mais je me méfiais de ma sensation d'euphonie justement, au cas où l'habitude ou l'usage définirait le "beau", la bonne façon, ou bien si c'est bien une "vraie" règle d'euphonie, un refus du hiatus par exemple, une préservation de la succession voyelle/consonne pour une prononciation harmonieuse (écrire "son aventure" permet la liaison et améliore la fluidité par rapport à un imaginaire "sa aventure", un "s'aventure" poserait un problème de compréhension, de confusion avec "il s'aventure" par exemple)

Je me demande si le choix de mon thème n'est pas simplement venu de la "laideur" du résultat de l'expérience, c'était très moche de remettre au féminin ce qui ne l'était pas, et les élision de voyelles n'ont pas vraiment amélioré le truc. J'ai fait au plus court mais ça reste difficile à lire.

Je n'ai pas cloisonné les règles, j'espère que l'angle d'approche est clair, c'est à propos de mots dont les articles changent de genre dans certaines situations. Il y a peut-être un pendant masculin mais je ne trouve pas d'exemple.

Je crois avoir réussi un truc à peu près joli avec :

"M’adorée est m’aile et s’aile est m’attention."

qui signifie bien :

"Mon adorée est mon aile et son aile est mon attention"

L'adorée est l'avorté dans le contexte. C'est un discours imagé qui me permet un peu d'esthétique avec les contraintes que je me donne, aller vers la galéjade me semble plus simple aujourd'hui mais bon, c'est juste une idée comme ça.

Si ça vous amuse, vous dis quelque chose, ça m'intéresse. Je ne crois pas que ce soit vraiment compliqué si jamais ça en a l'air, je manque un peu de vocabulaire pour parler de ça autrement qu'avec les exemples que je donne, je n'identifie pas bien les situations grammaticales ou syntaxiques, enfin, le bouzin quoi.

PS :

Le "je m'ê trompée", c'est encore autre chose, je ne voulais plus que la première personne du verbe être au présent de l'indicatif se confonde avec le verbe suivre dans le même contexte, je lui invente cette forme, mais comme je n'ai pas trouvé d'autre exemple "d'arrangement qui mérite le soupçon" dans la conjugaison, ce n'est pas allé plus loin. j'ai gardé ça mais ce n'est plus vraiment le même contexte de re-féminisation, vu qu'au départ, je réfléchissais sur les règles qui me semblaient esthétique ou euphonique dans l'écriture, sans justification historique ou autre à mes yeux.  

D'ailleurs, mon accord est peut-être foireux, si "je me suis trompée" et que je est féminin, il faut bien accorder le verbe ?

Si, un truc qui "mérite le soupçon" dans la conjugaison ce sont les verbes à conjugaison incomplète, à voir comme un exercice pas fini ou un jeu de lettre à compléter. Il y a par exemple "falloir" comme verbe "chelou" du point de vue de la conjugaison, un intérêt peut être de reparler de ce qui justifie la situation du point de vue de la règle, un autre serait de compléter quand même.

Je dis ça juste en aparthé, c'est plus vraiment le thème du genre.