Marguerite
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Marguerite
Marguerite Duras a écrit : « Se trouver dans un trou, au fond d'un trou, dans une solitude quasi totale et découvrir que seule l'écriture vous sauvera. ».
Gabriel est revenu. Et il a saccagé mon cœur. Ma vie. Quand quelqu'un vous dit qu'il ne vous aime pas, la terre s'écroule sous vos pieds. Littéralement. Ce jour-là, la terre s'est écroulée sous mes pieds.
Je suis chez lui. Seule. Je l'attends. Angoissée. J'attends son retour. Et notre réconciliation. Comme toujours, j'ai été trop loin. Paniquée par cette distance que je n'ai pas comprise, j'ai menacé de partir. Et maintenant je suis prise au piège. Assise sur son lit, j'attends. Rongée par la peur. Je regarde autour de moi. La chambre. Cette grande chambre blanche qui m'est désormais familière, que je connais déjà par cœur. Sa chambre. Tout à coup, il m'apparaît clairement, brutalement, que c'est sa chambre, que ça n'a toujours été que sa chambre. Que je n'y étais que passagère. De passagère je deviens étrangère. Étrangère à ce lieu qui a abrité notre histoire. Qui a bercé notre amour. Qui a vu naître et grandir notre complicité. Qui a accueilli nos rires. Nos larmes. Nos bouderies. Nos états d'âme, nos querelles d'amoureux. Notre ennui aussi parfois. Enfin, notre vie à deux. Assise sur son lit, je regarde autour de moi et je vois très nettement les images. Les scènes de ce qui était devenu notre quotidien défilent devant mes yeux. Je voudrais les attraper, pour les revivre encore et encore. Je ne veux pas que ça s'arrête. Je ne veux pas. Je veux connaître la suite. Je le veux ce putain de Happy End, j'y ai droit, on y a droit. Merde. Même les murs semblent murmurer leur désapprobation. Je ne suis plus la bienvenue. C'est clair. Je le sens. A mes pieds, mes sacs à moitié faits. Je devrais finir de les remplir et déguerpir, sauver ma peau, ma dignité. Et pourtant je reste là. Plantée au milieu du décor. Ridicule. Incapable de bouger. Peut-être que je reste là parce qu'au fond de moi, il reste encore un espoir. Un petit espoir. Un sale espoir. Que tout s'arrange. Que ce ne soit qu'une simple dispute de plus. Un malentendu. J'ai même envie de croire que c'est beau ce qui nous arrive. Que je suis l'héroïne du plus beau des mélodrames de notre histoire. Qu'on est juste deux cons éperdument fous l'un de l'autre qui se blessent pour mieux sentir qu'ils s'aiment. Et puis les mots sont apparus sur l'écran, terribles, froids, insupportables. Et il n'y a plus eu d'espoir. Et j'ai hurlé comme un animal.
Un cri d'amour. Au nom de toutes mes histoires ratées. Des miennes, et puis des autres. Je pleure pour l'amour qui n'arrive jamais à trouver sa place. C'est un cri qui vient de loin. C'est toutes les souffrances du monde que j'exorcise à travers ce cri. Et à ce moment très précis, je ne suis plus un être humain. Je suis une chose molle et sans grâce. Réduite à l'état de chair, désincarnée. Un animal. Mon corps ne m'appartient plus. Je crois que je marmonne des phrases incompréhensibles, agenouillée au sol, noyée dans mes larmes et ma morve. Misérable. Sans doute je dois dire son nom. Sans doute je dois l'appeler comme une petite fille, supplier dans le vide. Je cherche de l'air entre deux sanglots. Je me débats. Je crois que je prie même, moi qui suis non croyante. La douleur peut rendre fou. Je me souviens, j'ai pensé : « Je deviens folle. ». Folle, au sens clinique du terme. J'ai pensé que j'avais franchi la limite. Imperceptiblement. J'étais passée de l'autre côté. Et puis tout à coup, brutalement, comme il est venu, le cri s’éteint dans ma gorge. Et après, tout se passe très vite.
Je me lève comme un automate et je finis de rassembler mes affaires. Le temps presse. Surtout, ne pas le croiser. Disparaître. Vite. Mes gestes sont rapides, efficaces, précis. Froids. Je suis morte à l'intérieur. Cette fois, ce n'est plus pour du jeu. Je ramasse les objets, les choses, que petit à petit j'ai semés dans la pièce et qui avaient finalement trouvé leur place. Dommage. Et c'est comme si je m'évaporais moi aussi. Peut-être que s'il ne reste aucune trace de mon passage, tout ceci n'aura pas vraiment existé. Debout dans l'embrasure de la porte, je contemple mon œuvre : la chambre est immaculée. Vierge de ma présence. Pleine de mon absence. L'image est violente. Et je sais qu'elle le sera pour lui aussi. Je sais que quand il franchira la porte, sa belle assurance vacillera un peu. Je sais qu'en ne lui laissant rien, je lui fais un peu mal. Et c'est tout ce qu'il me reste. Mes jambes flanchent. C'est le moment de partir. Je laisse les clés à l'intérieur, et je ferme la porte. Avec une douceur infinie. Et à cet instant, je sais qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
J'ai appelé un taxi. Au téléphone, j'ai demandé une grande voiture. J'ai dit : « je suis chargée. Des valises. Beaucoup. ». Je suis assise sur le pas de la porte. J'attends. Au pied de l'immeuble. C'est une belle fin d'après-midi. L'humeur est détendue. Légère. On sent dans l'air que l'été n'est pas encore tout à fait parti. Les voix chantent, les conversations sont joyeuses. On passe sans me voir. Je crois que les chagrins sont encore plus douloureux au soleil. Le taxi arrive enfin. Le monsieur est gentil. Il m'aide à porter mes bagages. Ne pose pas de questions. Je dis « Merci. », et j'ai envie de pleurer à nouveau. Je me demande en secret s'il en a eu beaucoup, des déménagements comme celui-ci. Je me dis qu'il doit en voir des choses. Qu'il fait un drôle de beau métier. Je lui ai donné l'adresse du père de ma sœur.
Et la voiture a démarré.
Gabriel est revenu. Et il a saccagé mon cœur. Ma vie. Quand quelqu'un vous dit qu'il ne vous aime pas, la terre s'écroule sous vos pieds. Littéralement. Ce jour-là, la terre s'est écroulée sous mes pieds.
Je suis chez lui. Seule. Je l'attends. Angoissée. J'attends son retour. Et notre réconciliation. Comme toujours, j'ai été trop loin. Paniquée par cette distance que je n'ai pas comprise, j'ai menacé de partir. Et maintenant je suis prise au piège. Assise sur son lit, j'attends. Rongée par la peur. Je regarde autour de moi. La chambre. Cette grande chambre blanche qui m'est désormais familière, que je connais déjà par cœur. Sa chambre. Tout à coup, il m'apparaît clairement, brutalement, que c'est sa chambre, que ça n'a toujours été que sa chambre. Que je n'y étais que passagère. De passagère je deviens étrangère. Étrangère à ce lieu qui a abrité notre histoire. Qui a bercé notre amour. Qui a vu naître et grandir notre complicité. Qui a accueilli nos rires. Nos larmes. Nos bouderies. Nos états d'âme, nos querelles d'amoureux. Notre ennui aussi parfois. Enfin, notre vie à deux. Assise sur son lit, je regarde autour de moi et je vois très nettement les images. Les scènes de ce qui était devenu notre quotidien défilent devant mes yeux. Je voudrais les attraper, pour les revivre encore et encore. Je ne veux pas que ça s'arrête. Je ne veux pas. Je veux connaître la suite. Je le veux ce putain de Happy End, j'y ai droit, on y a droit. Merde. Même les murs semblent murmurer leur désapprobation. Je ne suis plus la bienvenue. C'est clair. Je le sens. A mes pieds, mes sacs à moitié faits. Je devrais finir de les remplir et déguerpir, sauver ma peau, ma dignité. Et pourtant je reste là. Plantée au milieu du décor. Ridicule. Incapable de bouger. Peut-être que je reste là parce qu'au fond de moi, il reste encore un espoir. Un petit espoir. Un sale espoir. Que tout s'arrange. Que ce ne soit qu'une simple dispute de plus. Un malentendu. J'ai même envie de croire que c'est beau ce qui nous arrive. Que je suis l'héroïne du plus beau des mélodrames de notre histoire. Qu'on est juste deux cons éperdument fous l'un de l'autre qui se blessent pour mieux sentir qu'ils s'aiment. Et puis les mots sont apparus sur l'écran, terribles, froids, insupportables. Et il n'y a plus eu d'espoir. Et j'ai hurlé comme un animal.
Un cri d'amour. Au nom de toutes mes histoires ratées. Des miennes, et puis des autres. Je pleure pour l'amour qui n'arrive jamais à trouver sa place. C'est un cri qui vient de loin. C'est toutes les souffrances du monde que j'exorcise à travers ce cri. Et à ce moment très précis, je ne suis plus un être humain. Je suis une chose molle et sans grâce. Réduite à l'état de chair, désincarnée. Un animal. Mon corps ne m'appartient plus. Je crois que je marmonne des phrases incompréhensibles, agenouillée au sol, noyée dans mes larmes et ma morve. Misérable. Sans doute je dois dire son nom. Sans doute je dois l'appeler comme une petite fille, supplier dans le vide. Je cherche de l'air entre deux sanglots. Je me débats. Je crois que je prie même, moi qui suis non croyante. La douleur peut rendre fou. Je me souviens, j'ai pensé : « Je deviens folle. ». Folle, au sens clinique du terme. J'ai pensé que j'avais franchi la limite. Imperceptiblement. J'étais passée de l'autre côté. Et puis tout à coup, brutalement, comme il est venu, le cri s’éteint dans ma gorge. Et après, tout se passe très vite.
Je me lève comme un automate et je finis de rassembler mes affaires. Le temps presse. Surtout, ne pas le croiser. Disparaître. Vite. Mes gestes sont rapides, efficaces, précis. Froids. Je suis morte à l'intérieur. Cette fois, ce n'est plus pour du jeu. Je ramasse les objets, les choses, que petit à petit j'ai semés dans la pièce et qui avaient finalement trouvé leur place. Dommage. Et c'est comme si je m'évaporais moi aussi. Peut-être que s'il ne reste aucune trace de mon passage, tout ceci n'aura pas vraiment existé. Debout dans l'embrasure de la porte, je contemple mon œuvre : la chambre est immaculée. Vierge de ma présence. Pleine de mon absence. L'image est violente. Et je sais qu'elle le sera pour lui aussi. Je sais que quand il franchira la porte, sa belle assurance vacillera un peu. Je sais qu'en ne lui laissant rien, je lui fais un peu mal. Et c'est tout ce qu'il me reste. Mes jambes flanchent. C'est le moment de partir. Je laisse les clés à l'intérieur, et je ferme la porte. Avec une douceur infinie. Et à cet instant, je sais qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
J'ai appelé un taxi. Au téléphone, j'ai demandé une grande voiture. J'ai dit : « je suis chargée. Des valises. Beaucoup. ». Je suis assise sur le pas de la porte. J'attends. Au pied de l'immeuble. C'est une belle fin d'après-midi. L'humeur est détendue. Légère. On sent dans l'air que l'été n'est pas encore tout à fait parti. Les voix chantent, les conversations sont joyeuses. On passe sans me voir. Je crois que les chagrins sont encore plus douloureux au soleil. Le taxi arrive enfin. Le monsieur est gentil. Il m'aide à porter mes bagages. Ne pose pas de questions. Je dis « Merci. », et j'ai envie de pleurer à nouveau. Je me demande en secret s'il en a eu beaucoup, des déménagements comme celui-ci. Je me dis qu'il doit en voir des choses. Qu'il fait un drôle de beau métier. Je lui ai donné l'adresse du père de ma sœur.
Et la voiture a démarré.
Ada Jane- Nombre de messages : 1
Age : 39
Date d'inscription : 30/08/2014
Re: Marguerite
Ada Jane a écrit:
Tout à coup, il m'apparaît clairement, brutalement, que c'est sa chambre, que ça n'a toujours été que sa chambre. Que je n'y étais que passagère. De passagère je deviens étrangère......................................
Et puis les mots sont apparus sur l'écran, terribles, froids, insupportables. Et il n'y a plus eu d'espoir. Et j'ai hurlé comme un animal.........................................................................
(bémol dur "l'écran" ???)
Je suis une chose molle et sans grâce. Réduite à l'état de chair, désincarnée. Un animal. Mon corps ne m'appartient plus. Je crois que je marmonne des phrases incompréhensibles, agenouillée au sol, noyée dans mes larmes et ma morve......................................................................
Je ramasse les objets, les choses, que petit à petit j'ai semés dans la pièce et qui avaient finalement trouvé leur place. Dommage. Et c'est comme si je m'évaporais moi aussi.
Peut-être que s'il ne reste aucune trace de mon passage, tout ceci n'aura pas vraiment existé. Debout dans l'embrasure de la porte, je contemple mon œuvre : la chambre est immaculée. Vierge de ma présence. Pleine de mon absence. L'image est violente.
Hum... Bien vu, bien écrit... C'est simple et efficace, et si il y a une suite, je la lirais.
Bien sur le sujet n'est pas nouveau, mais encore faut il réussir à capter le lecteur, pour moi c'est fait !
Le mieux, au fil de la lecture et à mon sens, c'est que l'impression d'une narration de vécu disparait.
Mes passages préférés en citation...
Gyver- Nombre de messages : 88
Age : 64
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 20/06/2014
Re: Marguerite
Je ne peux commenter le texte de quelqu'un qui n'a pas pris la peine (la politesse ?) de se présenter un tant soit peu. Question de principe.
http://www.vosecrits.com/t14615p80-presentez-vous-ici#422537
http://www.vosecrits.com/t14615p80-presentez-vous-ici#422537
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Marguerite
j'ai un peu de mal, les phrases ont un côté rondo, circulaire. elles se superposent donnant l'impression que l'héroïne se monte le bourrichon toute seule.
du coup je n'arrive pas à prendre cela très au sérieux.
bien aimé l'idée de créer du vide, intéressant.
du coup je n'arrive pas à prendre cela très au sérieux.
bien aimé l'idée de créer du vide, intéressant.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Marguerite
J'ai dit : "Je suis chargée."
Une belle coulée.
Pourquoi ce texte passe-t-il bien la rampe ? Voici quelques éléments de réponse...
- le système des temps (présent de narration, passé composé/plus-que-parfait, futur/futur antérieur), une bonne gestion des modalités (de la volonté au conseil, des doutes aux certitudes) et l'alternance des phrases (simples ou complexes, verbales ou nominales) confèrent une certaine vivacité au texte, contribuant à maintenir l'attention du lecteur
- les relatives ("Qui a bercé notre amour. Qui a vu naître et grandir notre complicité. Qui a accueilli nos rires") et les complétives ("Que je suis l'héroïne du plus beau des mélodrames de notre histoire. Qu'on est juste deux cons éperdument fous l'un de l'autre qui se blessent pour mieux sentir qu'ils s'aiment."), construites seules, offrent un bel effet de relance
- les gradations ("ma peau, ma dignité", "un espoir. Un petit espoir. Un sale espoir."), l'hyperbole ("que tout s'arrange"), les gradations hyperboliques ("terribles, froids, insupportables", "saccagé mon cœur. Ma vie.") appuient sur les exigences du cœur
- l'effet de généralisation ("j'y ai droit, on y a droit") implique plus fortement le lecteur
- le glissement sonore ("passagère"/"étrangère") suggère l'évidence d'un point de fuite
- vers le milieu du texte, la conscience en zone grise ("Je crois que je marmonne... La douleur peut rendre fou.") ajoute à la vraisemblance du récit
- l'antithèse, construite sur deux nominales ("Vierge de ma présence. Pleine de mon absence"), fait mouche
D'autres choses, encore...
Merci pour ce partage !
Une belle coulée.
Pourquoi ce texte passe-t-il bien la rampe ? Voici quelques éléments de réponse...
- le système des temps (présent de narration, passé composé/plus-que-parfait, futur/futur antérieur), une bonne gestion des modalités (de la volonté au conseil, des doutes aux certitudes) et l'alternance des phrases (simples ou complexes, verbales ou nominales) confèrent une certaine vivacité au texte, contribuant à maintenir l'attention du lecteur
- les relatives ("Qui a bercé notre amour. Qui a vu naître et grandir notre complicité. Qui a accueilli nos rires") et les complétives ("Que je suis l'héroïne du plus beau des mélodrames de notre histoire. Qu'on est juste deux cons éperdument fous l'un de l'autre qui se blessent pour mieux sentir qu'ils s'aiment."), construites seules, offrent un bel effet de relance
- les gradations ("ma peau, ma dignité", "un espoir. Un petit espoir. Un sale espoir."), l'hyperbole ("que tout s'arrange"), les gradations hyperboliques ("terribles, froids, insupportables", "saccagé mon cœur. Ma vie.") appuient sur les exigences du cœur
- l'effet de généralisation ("j'y ai droit, on y a droit") implique plus fortement le lecteur
- le glissement sonore ("passagère"/"étrangère") suggère l'évidence d'un point de fuite
- vers le milieu du texte, la conscience en zone grise ("Je crois que je marmonne... La douleur peut rendre fou.") ajoute à la vraisemblance du récit
- l'antithèse, construite sur deux nominales ("Vierge de ma présence. Pleine de mon absence"), fait mouche
D'autres choses, encore...
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Marguerite
Merci jfmoods pour cette explication qui me fait encore mieux comprendre ce que j'avais compris ^^
Espérons que ada jane passe par la case présentation, mais reconnaissons lui que la découverte de ce site par hasard, peut provoquer le "zappage" de la présentation voir de la charte, je me souviens avoir gratter un bon moment sur le site avoir d'avoir à peu près compris le principe...( Et dans un élan brusque et incontrôlé, j'aurais pu aussi me lancé directement sur une bafouille...)
Espérons que ada jane passe par la case présentation, mais reconnaissons lui que la découverte de ce site par hasard, peut provoquer le "zappage" de la présentation voir de la charte, je me souviens avoir gratter un bon moment sur le site avoir d'avoir à peu près compris le principe...( Et dans un élan brusque et incontrôlé, j'aurais pu aussi me lancé directement sur une bafouille...)
Gyver- Nombre de messages : 88
Age : 64
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 20/06/2014
Re: Marguerite
Encore parmi nous Ada jane ou simple postage vitrine ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Marguerite
Oui, la phrase courte est efficace, certes. Produit son petit effet, certes. Mais quand cela devient systématique, c'est agaçant, cela m'a enlevé le plaisir de lecture. Dommage.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Marguerite
Le rythme du texte entraîne le lecteur dans son univers assez facilement dans la désolation de la rupture et du chagrin. Les verbes qui se succèdent dévoilent le cœur brisé de Marguerite : comme une fleur : "Je t'aime, un peu, beaucoup, et ...
...
Les graines fleuriront de nouveau au printemps.
...
Les graines fleuriront de nouveau au printemps.
RICHARD2- Nombre de messages : 160
Age : 64
Date d'inscription : 27/08/2010
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