Exo "Caméléon" : La veulerie de Valérie

Valérie T. tenait en son bec un fromage
Moisi ,  malodorant, mais mangeable sans dent
Auquel sans tarder elle rendit hommage
Avec un appétit débordant, confondant

Mots et maux,  et grumeaux,  points de vue et images
Camemberts, présidents, intérêts et dommages
Café du commerce et  bar de la veulerie
Confidences, journalisme et goujaterie

Oh ! Lande, sur tes tristes flancs, les valets rient
Car  Valérie écrit comme   une Walkyrie
Que n’es tu un val qui rit ? Ou  un val heureux…
Tu ne crains pas le malheur mais les mâles heureux ?

Dame oiselle  maintenant vomissant sa rage
De sa plume elle écrit pour gonfler son plumage
Faisant tonner les éclairs, gronder les orages
…Mais elle garde en son bec  sa part du fromage

En  corps beau alléché par l’odeur de la thune
Elle n’est pas prête de laisser tomber sa proie
Ni honteuse ou confuse devant sa fortune
Ce qu’elle convoite maintenant c’est un roi

bien écrit mais que devient la règle imposée ?
le texte ne reprend ni ne décline l'assonance : "veulerie de Valérie...",
si ne sont les jeux de mots semés et bien ficelés... comme à la couture mais,
ou alors je n'ai pas bien saisi l'exo.
ex:
Oh ! Lande, / Camemberts, présidents, / les valets rient / une Walkyrie / Que n’es tu un val qui rit ? ou un val heureux...
ouche !!! (la suite est un peu tirée par les cheveux de cette scribouillarde - Valérie T., pas toi Rebecca !!!)
Je me suis bien amusée, sans plus,

l'exercice est ambitieux : un peu de caméléon, une fable de la fontaine et un pan-sur-le-bec. la satire est bien menée.

Pas mal de jeux de mots, ça virevolte dans tous les sens et ça croque bien sous la dent, avec une pointe d'humour pour bien épicer le tout. Sais pas trop si la consigne est totalement respectée, cela dit :-)

Bonjour
et moi sens

avoir un sens
doué de sens
sens du vide
percer le sens
sens dessus dessous
vide de sens
le mauvais sens
I love it

Rebecca chroniqueuse ^^ ce petit bout de texte a sûrement plus de valeur que l'intégralité du bouquin de l'ex-dame-qui-n'a-jamais-été-vraiment-première-mais-bon