Freu'liks
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Freu'liks
Les jours que je sortais des cours
Et que l'estomac demandait son tour
Tenu en tenailles par faim
Et guidant mes jambes vers tes parfums
J'allais dans ces allées là
Fleuries des alyzées et des lilas
Perdre mes pas vers les tiens
Essayant d'en faire plus que toi, pour rien
Et si près du ciment froid,
Des tours de béton impopulaires
Où s'entasse de l'effroi
Qui aurait cru trouver un si bon air
Au détour d'une passerelle
Où j'apprenais les matières non scolaires
Chauffés par un soleil indifférent
On se disait sur le banc
De quoi se ferrer mutuellement
Des mots pathétiques pour se réchauffer
De la mort qu'on denonçait
Et moi j'avais peur des blancs
Qui auraient pû me dévoiler vraiment
T'étais rousse comme un caniche
J'ai cru que t'étais pour un chien comme moi
T'étais pas faite pour la niche
Ou alors c'était moi, depuis, j'aboie
Tu prenais ta gamelle sur mes genoux
Moi, j'en prenais plein la gueule
Mais tes postillons c'était les plus doux
Sans eux je me sens bien seul
J'me suis mis à lire pour t'impressionner
C'était pas une bonne idée
J'étais vachement désillusionner
Quand tu m'as dit, que j'te f'sais chier
Et que l'estomac demandait son tour
Tenu en tenailles par faim
Et guidant mes jambes vers tes parfums
J'allais dans ces allées là
Fleuries des alyzées et des lilas
Perdre mes pas vers les tiens
Essayant d'en faire plus que toi, pour rien
Et si près du ciment froid,
Des tours de béton impopulaires
Où s'entasse de l'effroi
Qui aurait cru trouver un si bon air
Au détour d'une passerelle
Où j'apprenais les matières non scolaires
Chauffés par un soleil indifférent
On se disait sur le banc
De quoi se ferrer mutuellement
Des mots pathétiques pour se réchauffer
De la mort qu'on denonçait
Et moi j'avais peur des blancs
Qui auraient pû me dévoiler vraiment
T'étais rousse comme un caniche
J'ai cru que t'étais pour un chien comme moi
T'étais pas faite pour la niche
Ou alors c'était moi, depuis, j'aboie
Tu prenais ta gamelle sur mes genoux
Moi, j'en prenais plein la gueule
Mais tes postillons c'était les plus doux
Sans eux je me sens bien seul
J'me suis mis à lire pour t'impressionner
C'était pas une bonne idée
J'étais vachement désillusionner
Quand tu m'as dit, que j'te f'sais chier
PieAir- Nombre de messages : 61
Age : 30
Date d'inscription : 26/09/2014
Re: Freu'liks
Curieux que ce texte n'ait pas eu le moindre commentaire. Moi j'y trouve une vraie fraîcheur, bien rendue l'idée du jeune mec qui s'embarque sur une fille, se met même aux vers et à la littérature. Parfois maladroitement mais avec l'influence, l'imitation du classique. Pis y mélange tout, l'important ce n'est pas la prose, c'est elle. Son parfum, l'embrasement en vue. Dommage ça finit mal, il se casse le nez sur les parfums. Mais l'important c'est l'élan. il est comme un petit félin qui apprend : tombe, retombe, ré-essaye. Puis un jour, miracle...
Le p'tit gars il a du potentiel. Comme en témoigne cette réussite, un rien érotique d'ailleurs :
Guidant mes jambes vers tes parfums
Le p'tit gars il a du potentiel. Comme en témoigne cette réussite, un rien érotique d'ailleurs :
Guidant mes jambes vers tes parfums
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 67
Date d'inscription : 23/05/2014
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