4sauces stores hill

J’me lève j’ai les yeux qui collent
Ma bouche n’est plus à envier
J’ai même envie un peu d’chier
Mais faut l’temps que l’colon décolle

Du chiotte qu’il a envahi
Y’a soufflé un vent d’panique
Dès l’moment ou il est sorti
Bah c’était pas L’Amérique
Ou alors profonde, mais nique


J’me lève, j’ai les yeux qui collent
Et hier, j’ai pas bu d’alcool
J’ai fumé du mauvais chichon
Mais c’était ça ou rien c’est con

Finalement j’me fais l’café
Et j’men bois mes six tasses de thé
En matant les pétasses qui passent
J’suis cynique sur la qualité
Quoi que, j’voudrai qu’elles repassent

Faut t’il montrer son cul quand on a rien
J’en ferai pas tout un alexandrin
Et le matin bah pour les yeux
C’est pas non plus s’qui s’fait de mieux


Si ces filles c’étaient des fusées
Comme mes yeux ça décollerait pas
J’leur en veux pas elles sont naïves
Ou alors c’est moi, ça arrive

J’fume mes dix cigarettes
Et puis passe la raclette
Sur l’carrelage dégueulasse
Ca fait longtemps faut que j’le fasse

Là c'est encore mieux (bon on passe sur l'accent manquant sur le OÙ). Et ça fait pas trop slam alors que le sujet, le style pourait faire tomber dans cette mode facile. Non, ça trouve une bonne ligne entre le texte de chansonnier (non chanté) et la poésie Montmartre. Ça vous a aussi un petit côté Yoni (déjantique) sans le scato ni la vindicte sur la mère et les nanas. Juste dommage que ça frôle le sexisme macho. 'Tention, hein...