Halages

Coïncidences du trait
Les failles dissèquent

La fixité empierre l'inséparable

Ce mutisme crypté parle plus
qu'un orage dans la tranchée

Quête stéréotype
Ajustée à la fureur du calme

Imaginaires
d'une incisive grandeur
au plus vif des éboulis

J'envisage très éprouvé
la contagion
sur les chemins de halage

Paroles d'un marcheur au regard de peintre, ces mots de schistes et d'ardoises ...

Tu pourrais aimer la poésie de Loïc! (sur ce site)

J'essaie de trouver, merci
la navigation ici est ouf....

finement ciselé

un chemin qui donne envie de s'aérer l'esprit

Bonjour, quelqu'un peut me donner la "piste" pour dénicher ce texte de Loïc ?
Merci...

Tu vas dans catalogue puis nom des auteurs; et là t'auras ses textes postés

de la piste, de la lecture et du commentaire.

Je ne suis pas sûre de comprendre (d'ailleurs qu'y a-t-il à comprendre)  mais je raffole des canaux et donc des chemins de halages.
Cet imaginaire me parle, "la contagion" ma gagne sans m'éprouver.

Les trois paradoxes ("Les failles dissèquent", "La fixité empierre", "Ce mutisme crypté parle"), l'antithèse ("la fureur du calme") et l'oxymore ("incisive grandeur") manifestent la présence d'une tectonique d'écriture ("Imaginaires") à l'oeuvre à l'intérieur du poème et née au hasard d'un jeu de correspondances ("Coïncidences du trait"). Le thème en est "l'inséparable", figuration probable du lien amoureux brisé mais poursuivi à l'aune de la plume (expression : "Quête stéréotype"). Le comparatif ("plus/qu'un orage dans la tranchée") ainsi que le superlatif ("au plus vif des éboulis") fixent l'intensité extrême d'un processus particulièrement épuisant pour le locuteur (adverbe : "très éprouvé"). Ce bouleversement menace de se communiquer à d'autres parties en gestation de l'oeuvre ("contagion"). L'eau métaphorique suggérée ici par "les chemins de halage" semble augurer le drainage de tout un monde souterrain.

Le vocabulaire utilisé ("fixité, crypté, stéréotype") ne me semble pas d'une grande expression poétique. Plus qu'une litanie de sentiments j'ai l'impression de lire quelque chose de dur, froid et plutôt incompréhensible : "La fixité empierre l'inséparable"

Cette formule ("mutisme crypté ") résume finalement ce que j'éprouve devant ce texte. Mutisme parce qu'il ne me transmet rien, crypté parce que j'y pipe rien.

Oui, quel dommage Jano. Mais qu'y puis-je ?
Merci en tout cas de vos commentaires.

c'est étrange, c'est comme si il y avait chez toi une volonté de ne pas ouvrir la porte de ton texte... le lecteur reste le pas "empierré" pour reprendre cette construction verbale que j'aime assez... mais je serais de l'avis de Jano, difficile d'entrer, de déchiffrer ce texte "crypté" - malgré l'analyse de jfmoods toujours excellente.
Je reviendrai...

En fait il s'agit de fragments d'un recueil, c'est peut-être cela le souci. Les textes s'enchaînent là, et, mais c'est mon humble opinion, se complètent. C'est opaque, empierré, j'en conviens. De plus en plus. Je t'enverrai quelques extraits de la suite si tu le souhaites. Ceci dit, tes écrits ne sont pas beaucoup plus "révélateurs"...^^

Qu'importe a écrit: Ceci dit, tes écrits ne sont pas beaucoup plus "révélateurs"...^^

Comment ça ? mes écrits seraient "cryptés" ? nan, je plaisante...

Qu'importe a écrit:En fait il s'agit de fragments d'un recueil, c'est peut-être cela le souci.

Je comprends mieux... peut-être manque t-il de lien, je ne sais pas... en toute humilité.

Qu'importe a écrit: Je t'enverrai quelques extraits de la suite si tu le souhaites.

Pas de souci.
En passant, merci pour tes lectures et tes commentaires