La quête de quéquette

Dans les rides suantes du vieux
Luisait l'ardeur de toutes ses années
L''expérience de milles lieux
Et le souvenir de tout ses aînés

Son bleu délavé sentait le cuir
Celui de son crâne était visible
Et la respiration risible
De son nez de cuivre me faisait fuir

Ses mains géantes deux fois les miennes
Me faisait penser tout bas Hourra
Quelles ne soient pas italiennes
Car pour un homme sourd quel brouhaha

Terminons donc ce récit
Par quelques traits précis
Sur ce bon petit bonhomme
Pas plus haut q'trois pommes

Dans ses yeux cristallisés
On pouvait voir une lumière
Tout au fond toute tassée
Sur des sacs de poudrières

Quand parfois venait un alyzé
Lui souvent très bien avisé
Sortait sa bistouquette
Au dos du vent sacré

On l'appelait quéquette
C'était un bon gars
On l'oubliera
On a pas d'têtes !

Pourra-t-on leur en vouloir ?

Vous n'aimez pas quéquette ?

PieAir a écrit:Dans les rides suantes du vieux -> quelles rides ?
Luisait l'ardeur de toutes ses années -> je comprends l'image mais elle est mal choisie : une ride luit-elle ?
L''expérience de milles lieux -> L''expérience / L'expérience ... milles lieux / mille lieux
Et le souvenir de tout ses aînés -> de tous ses aînés

Son bleu délavé sentait le cuir
Celui de son crâne était visible
Et la respiration risible
De son nez de cuivre me faisait fuir -> j'aime ce quatrain, tte fois qq chose me retient sur "la respiration" : est-ce le nez qui respire ? je pensais cet appendice doué pour d'autres fonctions. Ne sont-ce pas nos poumons qui respirent l'air qui peut passer ou non par le nez comme par la bouche. Et comme vous ne suivez pas de métrique particulière (vers de 8,9,10 pieds), pourquoi ne pas modifier celui-ci :
"Et la respiration risible"
"Et le mouvement risible"

Ses mains géantes deux fois les miennes
Me faisait penser tout bas Hourra
Quelles ne soient pas italiennes
Car pour un homme sourd quel brouhaha -> dommage ! la phrase coule jusque : "italiennes", et vous la brisez d'un claquement de mains. "Car" est un mur infranchissable, et "brouhaha" choisi pour la rime.

Terminons donc ce récit -> déjà ? vous avez à peine campé le personnage ! où donc est le "récit" promis ?
Par quelques traits précis
Sur ce bon petit bonhomme
Pas plus haut q'trois pommes -> tout ceci n'est que remplissage

Dans ses yeux cristallisés -> par quoi, qui ?
On pouvait voir une lumière -> quelle est cette lumière ?
Tout au fond toute tassée
Sur des sacs de poudrières -> je ne comprends rien

Quand parfois venait un alyzé -> venait un alizé
Lui souvent très bien avisé -> Lui souvent bien avisé (si l'on est avisé, on l'est suffisamment)
Sortait sa bistouquette
Au dos du vent sacré -> pourquoi le "vent sacré" ?

On l'appelait quéquette
C'était un bon gars
On l'oubliera
On a pas d'têtes !

Si j'étais méchante, je serais tentée de dire qu'on oubliera bien vite ce texte PieAir... seulement, je me suis levée du bon pied, je n'ai pas pissé contre le vent, et j'ai passé une bonne journée, alors je dirai qu'il y a l'amorce de quelque chose qui peut faire un bon texte.
Suffit de le reprendre,
A bientôt de te lire

ah oui, le titre... que dire... )))

Bon bah vu que tu me reprend, je te reprend, on va atterrir sur la lune à s't'allure...

Dans les rides suantes du vieux -> quelles rides ? => Bah les siennes
Luisait l'ardeur de toutes ses années -> je comprends l'image mais elle est mal choisie : une ride luit-elle ? => Bah si elles sont suantes, ouais
L''expérience de milles lieux -> L''expérience / L'expérience ... milles lieux / mille lieux => Faut-il vraiment commenter ? Ah bah non

Et le souvenir de tout ses aînés -> de tous ses aînés => Grammar nazi ?


j'aime ce quatrain, tte fois qq chose me retient sur "la respiration" : est-ce le nez qui respire ? je pensais cet appendice doué pour d'autres fonctions. Ne sont-ce pas nos poumons qui respirent l'air qui peut passer ou non par le nez comme par la bouche. Et comme vous ne suivez pas de métrique particulière (vers de 8,9,10 pieds), pourquoi ne pas modifier celui-ci :
"Et la respiration risible"
"Et le mouvement risible"
Ah merde, faut prendre des cours d'anatomie avant de faire de la poésie ! Bon bah je m'inscris en médecine et je reviens !

dommage ! la phrase coule jusque : "italiennes", et vous la brisez d'un claquement de mains. "Car" est un mur infranchissable, et "brouhaha" choisi pour la rime.
=> Bah le car, il tape comme une claque, d'une grosse main.

Terminons donc ce récit -> déjà ? vous avez à peine campé le personnage ! où donc est le "récit" promis ?
Par quelques traits précis
Sur ce bon petit bonhomme
Pas plus haut q'trois pommes -> tout ceci n'est que remplissage => Ah en vérité vous en vouliez encore ! Coquine !

Quand parfois venait un alyzé -> venait un alizé
Lui souvent très bien avisé -> Lui souvent bien avisé (si l'on est avisé, on l'est suffisamment)
Sortait sa bistouquette
Au dos du vent sacré -> pourquoi le "vent sacré" ? => Tout ceci n'est que du remplissage


Dans ses yeux cristallisés -> par quoi, qui ?
On pouvait voir une lumière -> quelle est cette lumière ?
Tout au fond toute tassée
Sur des sacs de poudrières -> je ne comprends rien
La métaphore s'pas votre fort ? Bon ok, les miennes résonnaient pour moi, mais pas assez fort en votre for...


Bon, et rien que pour vous embêtez, je l'ai pas fait dans l'ordre ! Nah !

PieAir a écrit:Bon bah vu que tu me reprend, je te reprend, on va atterrir sur la lune à s't'allure...
Grammar nazi ?

à s't'allure -> à cette allure, à c'tallure.

la maitrise de l'orthographe est un minimum qu'on aspire à publier des textes, non ?

Punaise, mais on a pas tous les mêmes aspirations quand on écrit... J'ai compris que mon style te paraît peu scolaire et bancale, mais moi il me plaît, et je suis pas le seul. L'orthographe, j'vais te dire, c'est pas lui qui m'intéresse, et là encore je pense pas être le seul. D'ailleurs paraît-il que lorsqu'on s'acharne sur des "futilités" comme l'orthographe c'est qu'on a plus vraiment d'arguments.
Désolé mais tu m'as donné l'image d'une prof d'école aigrie là.
Si quand t'écris tu cherches à faire une belle dictée, avec une bel forme, comme un projet de construction, c'est ta vision, je la respecte. Moi je cherche à raconter des histoires, à ce qu'elles trouvent leur propre interprétation chez chacun, mais sans non plus se détacher trop de l'ancre de celle que j'anime. J'aime bien les représentation pictural aussi, une image a un moment donné, une émotion à un moment donnée, sans forcément que ça suive avec le reste.
Par exemple, j'adore Dupontel, mais toi je suppose que c'est pas ta tasse de thé !

Tiens, et pour t'aider, je vais relever mes fautes de mon dernier message, ça te fera gagner du temps, mais bien sûr, je ne les auraient pas toutes ! Enfin !
Bancale=> bancal
Lorsque l'on
une bel forme => Une belle forme
pictural => Picturales
donnée => donné

T'en vois d'autres ? Je compte sur toi hein !

A l'avenir, sous peine de voir le texte verrouillé, merci d'utiliser ce fil pour répondre aux commentaires ou vous amuser comme vous semblez le faire ici :
http://www.vosecrits.com/t14244-discussions-autour-de-nos-textes

Le vent "sacré", peut-être parce qu'il était une divinité chez les anciens ? texte humoristique et léger (à la bonne franquette, pour ainsi dire!) qui m'a amusé. Il ne méritait, certes pas, la minutieuse hypercritique de pussicat...:)

Bonne journée,

Un nouveau.