Chercher l'azur

Dans l'ombre de mes pas,
Là où je sais la peur
Je sais mon désarroi
Aussi bleu que l'ardeur :

Comme un désert de pluie
Qui vit dans mon silence,
Comme un feu où s'unit
La neige dans sa danse.

Chuchoter l'infini
Au bout des lèvres mortes,
Comme un rayon de nuit
Éclaire sous les portes,

Chuchoter l'horizon
Avant d'être le sourd
Pétri de sa raison
Qui n'entend les tambours :

C'est l'orchestre des mers,
Ventre de symphonies,
C'est le chant délétère
Et beauté du déni,

C'est l'espérance immense
Qui gonflera les voiles
C'est le vide qu'on pense
Dans toutes les étoiles...

C'est le rameau d'hiver
Qui lutte dans le froid,
C'est le cœur de ces vers
Qui porte son carquois.

Puis mordre dans l'espoir,
Embrasser le soleil :
Dans mes yeux dérisoires,
C'est un soir qu'on balaye...

ça me parle. il y a de la poussière d'étoile en abondance, ca oxymore à tout va et ça s'époumone façon poisson-chat, why not.
le seul truc genant au niveau forme, à la lecture, c'est cette accumulation de c'est.

Trop long, dommage. J'enlèverais pour ma part les 3 strophes en C'est et je serais tenté d'arrêter le poème à Qui n'entend les tambours. En hésitant à conserver la dernière strophe, car Yeux dérisoires me gêne. Une suggestion : remplacer "sa danse" par "la danse" car après où s'unit, "sa danse"" ça fait beaucoup de ss hors sur des hexa aussi brefs ça grince un peu je trouveje pourmapartmoije.

Dans l'ombre de mes pas,
Là où je sais la peur
Je sais mon désarroi
Aussi bleu que l'ardeur :

Comme un désert de pluie
Qui vit dans mon silence,
Comme un feu où s'unit
La neige dans la danse.

Chuchoter l'infini
Au bout des lèvres mortes,
Comme un rayon de nuit
Éclaire sous les portes,

Chuchoter l'horizon
Avant d'être le sourd
Pétri de sa raison
Qui n'entend les tambours