Soursneoir
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Soursneoir
Souviens-toi de mon signe au matin sur l'épaule
Du poids imperceptible, à qui n'oublie la main,
Rien ne sert de pleurer, quand les doigts comme un saule
Au cours d'eau de ton bras ploie(nt) - la feuille - si rien
Folle est la feuille et frêles nos distances
Feule la gueule dans le sourd (s/n)oir qui geint
Frêle l'étreinte et seule l'inconstance
Nous bercera demain
Souviens-toi de mon signe au matin sur l'épaule
Au poids devant tes yeux que tu caches des mains
Sur l'étrange rivière un trait léger s'immole
C'est le poids de ma main
Toute la nuit durant tu fixeras l'eau trouble
Et je te fixerais du fond de ce néant
Malgré la mer qui bout, et malgré le remous
Tout sera là demain
Saule feuilles et main.
Du poids imperceptible, à qui n'oublie la main,
Rien ne sert de pleurer, quand les doigts comme un saule
Au cours d'eau de ton bras ploie(nt) - la feuille - si rien
Folle est la feuille et frêles nos distances
Feule la gueule dans le sourd (s/n)oir qui geint
Frêle l'étreinte et seule l'inconstance
Nous bercera demain
Souviens-toi de mon signe au matin sur l'épaule
Au poids devant tes yeux que tu caches des mains
Sur l'étrange rivière un trait léger s'immole
C'est le poids de ma main
Toute la nuit durant tu fixeras l'eau trouble
Et je te fixerais du fond de ce néant
Malgré la mer qui bout, et malgré le remous
Tout sera là demain
Saule feuilles et main.
Re: Soursneoir
Salut,
"Toute la nuit durant tu fixeras l'eau trouble
Et je te fixerais du fond de ce néant"
ça m'a fait penser au mythe de Narcisse, au vers de Hugo aussi, "L’œil était dans la tombe et regarder Caïn". C'est joli cette image d'un couple à travers un saule et un cours d'eau. Il y a un air d'alexandrin, ça expliquerait peut-être ce titre avec une sorte de fusion entre "sourd" et "source", le "sourd" du verbe sourdre je me disais.
"Toute la nuit durant tu fixeras l'eau trouble
Et je te fixerais du fond de ce néant"
ça m'a fait penser au mythe de Narcisse, au vers de Hugo aussi, "L’œil était dans la tombe et regarder Caïn". C'est joli cette image d'un couple à travers un saule et un cours d'eau. Il y a un air d'alexandrin, ça expliquerait peut-être ce titre avec une sorte de fusion entre "sourd" et "source", le "sourd" du verbe sourdre je me disais.
Re: Soursneoir
Un poème qui ne me semble pas fini, puisque tu as besoin (si ce n'est pas un parti pris que je trouve anti-lecteur, anti-poésie) d'utiliser ces parenthèses, ça déséquilibre, le poème privilégie le sens à la lecture, pour ne pas dire le son.
humpf- Nombre de messages : 247
Age : 28
Localisation : gsilva-89@hotmail.fr
Date d'inscription : 25/09/2012
Re: Soursneoir
J'aime assez l'atmosphère portée par le rythme berçant des alexandrins, revigorés de temps à autre par la vivacité des décasyllabes. particulièrement beau celui-ci
Folle est la feuille et frêles nos distances
Avec le
Souviens-toi de mon signe au matin sur l'épaule
ils ont quelque chose de Du Bellay.
Je prise moins, mais moins, les bizarreries des parenthèses ou autres /-n etc. dont je ne vois/b..s/crois (?) ce qu'ils apportent alors qu'ils cassent le rythme à la fois sonore et visuel. C'est pour plaire à quelqu'un ?
Folle est la feuille et frêles nos distances
Avec le
Souviens-toi de mon signe au matin sur l'épaule
ils ont quelque chose de Du Bellay.
Je prise moins, mais moins, les bizarreries des parenthèses ou autres /-n etc. dont je ne vois/b..s/crois (?) ce qu'ils apportent alors qu'ils cassent le rythme à la fois sonore et visuel. C'est pour plaire à quelqu'un ?
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 67
Date d'inscription : 23/05/2014
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