pantoun d'automne
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pantoun d'automne
Premier rougit le cerisier
au moindre vent les feuilles lâchent.
Son portrait nourrit l'amitié
des langues fielleuses font tache.
Au moindre vent les feuilles lâchent
qui verra encore un printemps ?
Des langues fielleuses font tache
reviendra-t-il seul mon amant ?
au moindre vent les feuilles lâchent.
Son portrait nourrit l'amitié
des langues fielleuses font tache.
Au moindre vent les feuilles lâchent
qui verra encore un printemps ?
Des langues fielleuses font tache
reviendra-t-il seul mon amant ?
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: pantoun d'automne
c'est le bel amant de St Jean, alors il reviendra , car au printemps ,la sève donne des idées
des langues fielleuses peuvent-elles être assimilées a des "langues de pute "
en ce sens faudra se méfier
des langues fielleuses peuvent-elles être assimilées a des "langues de pute "
en ce sens faudra se méfier
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: pantoun d'automne
Désolée, j'ai rien pigé... pourtant je l'ai lu plusieurs fois. Ça me semble très tiré par les cheveux, ou une sorte de devinette : qu'est-il arrivé à l'héroïne, écrivez une histoire en trois pages.
Re: pantoun d'automne
Salut,
Ce qui me reste après la lecture, c'est la place du "seul" dans le vers de la fin, j'ai pensé que la phrase "reviendra-t'il mon seul amant" était le cliché de quelque chose, peut-être une réplique de théâtre ou de film, enfin, elle aurait eu un goût de déjà vu. Le dernier vers du poème pourrait parler d'un homme entre deux femmes, trois personnes entre deux couples et la narratrice du poème serait celle craignant que sa part de la liaison ne se rompe.
ça dirait surtout la solitude de la narratrice, qui espère que son amant la vive également pour son "retour" mystérieux. C'est une lecture de vaudeville, que ce dernier vers induit un peu il me semble.
Je peux faire une autre lecture où le cerisier est au sens propre et les "langues fielleuses" au sens figuré, grosso-modo, et là ça devient une allégorie des dangers de l'hiver. "Cerisier" en ouverture et "amant" en fin de poème incitent aussi à les associer, à prendre le second comme le qualificatif du premier, "revenir seul" signifierait alors "revenir sans ses feuilles", mourir, pour un arbre. Les "langues fielleuses" ne seraient plus que les rigueurs du climat plutôt que les ragots d'une société.
Y'a pas de "narratrice" en fait, les vers n'ont aucun genre affiché, la narration pourrait être ce "ça" qui a peur pour la survie du cerisier ou une compagne ou un compagnon de "l'amant".
Il y aurait deux incitations de lectures, une qui évoquerait des "secrets d'alcôves" pour animer un certain niveau de lecture, où on a plus ou moins le spectacle d'une "politique des sentiments" avec une élue, une déchue (ou bien, un élu et un déchu pour un amant, ou autre, seul le genre de l'amant est connu, toutes les autres possibilités sont doubles) et une autre incitation de lecture qui se dévoilerait de façon plus sensible, pour une sorte d'histoire d'amour avec un arbre, un type de rapport à la nature.
Ce qui me reste après la lecture, c'est la place du "seul" dans le vers de la fin, j'ai pensé que la phrase "reviendra-t'il mon seul amant" était le cliché de quelque chose, peut-être une réplique de théâtre ou de film, enfin, elle aurait eu un goût de déjà vu. Le dernier vers du poème pourrait parler d'un homme entre deux femmes, trois personnes entre deux couples et la narratrice du poème serait celle craignant que sa part de la liaison ne se rompe.
ça dirait surtout la solitude de la narratrice, qui espère que son amant la vive également pour son "retour" mystérieux. C'est une lecture de vaudeville, que ce dernier vers induit un peu il me semble.
Je peux faire une autre lecture où le cerisier est au sens propre et les "langues fielleuses" au sens figuré, grosso-modo, et là ça devient une allégorie des dangers de l'hiver. "Cerisier" en ouverture et "amant" en fin de poème incitent aussi à les associer, à prendre le second comme le qualificatif du premier, "revenir seul" signifierait alors "revenir sans ses feuilles", mourir, pour un arbre. Les "langues fielleuses" ne seraient plus que les rigueurs du climat plutôt que les ragots d'une société.
Y'a pas de "narratrice" en fait, les vers n'ont aucun genre affiché, la narration pourrait être ce "ça" qui a peur pour la survie du cerisier ou une compagne ou un compagnon de "l'amant".
Il y aurait deux incitations de lectures, une qui évoquerait des "secrets d'alcôves" pour animer un certain niveau de lecture, où on a plus ou moins le spectacle d'une "politique des sentiments" avec une élue, une déchue (ou bien, un élu et un déchu pour un amant, ou autre, seul le genre de l'amant est connu, toutes les autres possibilités sont doubles) et une autre incitation de lecture qui se dévoilerait de façon plus sensible, pour une sorte d'histoire d'amour avec un arbre, un type de rapport à la nature.
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