Poème aux rêves
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Poème aux rêves
- Rarement rêve-t-on de ce que l’on désire
Ou comme en coup de vent et presque par hasard,
Qu’on le voie un moment, il s’enfuit sans retard
Comme s’il n’avait rien vraiment qui nous attire.
Mais l’absurde souvent y pullule à loisir
Culminant parfois même en sombres cauchemars ;
Non, dans tout l’océan la perle n’est plus rare
Qu’un songe dans la nuit qui n’essaye à nous nuire.
- Peut-être si Morphée pouvait nous transporter
Dans ses bras au pays d'aimables fééries
De palais, de jardins, aux cent mille chéris,
Qui sait si revenant à nos tristes journées
Ne serait augmenté le poids de nos dépits
Au point de nous sembler cent mille piloris ?
Ou comme en coup de vent et presque par hasard,
Qu’on le voie un moment, il s’enfuit sans retard
Comme s’il n’avait rien vraiment qui nous attire.
Mais l’absurde souvent y pullule à loisir
Culminant parfois même en sombres cauchemars ;
Non, dans tout l’océan la perle n’est plus rare
Qu’un songe dans la nuit qui n’essaye à nous nuire.
- Peut-être si Morphée pouvait nous transporter
Dans ses bras au pays d'aimables fééries
De palais, de jardins, aux cent mille chéris,
Qui sait si revenant à nos tristes journées
Ne serait augmenté le poids de nos dépits
Au point de nous sembler cent mille piloris ?
Lary456- Nombre de messages : 82
Age : 60
Date d'inscription : 15/12/2011
Re: Poème aux rêves
ouah, beau sonnet !
belle musique, au service d'une triste réalité...
le rêve cloué au pilori : Mais l’absurde souvent y pullule à loisir / Culminant parfois même en sombres cauchemars ;
mieux vaut vivre une vie de m... que rêver,
le Paradis sera doux,
belle musique, au service d'une triste réalité...
le rêve cloué au pilori : Mais l’absurde souvent y pullule à loisir / Culminant parfois même en sombres cauchemars ;
mieux vaut vivre une vie de m... que rêver,
le Paradis sera doux,
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Poème aux rêves
douceur à l'oreille, les mots semblent doux dans leur sonorité et pourtant dévoilent en leur sens un contraste puissant entre rêve et réalité...
Libellule- Nombre de messages : 20
Age : 40
Localisation : Entre Ciel et Terre, ouf!
Date d'inscription : 12/06/2015
Re: Poème aux rêves
Je suis partagée...
Les rimes et moi, ça a toujours fait deux, car je trouve souvent qu'elles prennent beaucoup de place, au détriment du propos; ce texte ne déroge pas à cette impression, désolée. D'autant plus que pour traduire l'idée, certes intéressante mais ô combien courante, davantage d'emphase ou de lyrisme auraient sans doute mieux convenu, permettant à cette rime, justement, de se faire plus discrète. Ou alors carrément, jouer la pleine carte de l'épure et de la sobriété. Ici, je ressens plutôt un entre-deux hésitant, dommage, mais ce n'est bien sûr que mon avis.
Les rimes et moi, ça a toujours fait deux, car je trouve souvent qu'elles prennent beaucoup de place, au détriment du propos; ce texte ne déroge pas à cette impression, désolée. D'autant plus que pour traduire l'idée, certes intéressante mais ô combien courante, davantage d'emphase ou de lyrisme auraient sans doute mieux convenu, permettant à cette rime, justement, de se faire plus discrète. Ou alors carrément, jouer la pleine carte de l'épure et de la sobriété. Ici, je ressens plutôt un entre-deux hésitant, dommage, mais ce n'est bien sûr que mon avis.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Poème aux rêves
Bonjour Lary,
Sans vouloir trop ironiser, les rêves devraient-ils être comme une chaine de télé qui nous serait personnellement destinée ? J'ai toujours trouvé la langue des rêves fascinante et dans leurs atmosphères un goût de ce que peut-être la liberté, et le français cultive une ambiguïté douloureuse je trouve à laisser ce mot de "rêver" pour évoquer la satisfaction toute terre à terre des désirs conscients.
Sans vouloir trop ironiser, les rêves devraient-ils être comme une chaine de télé qui nous serait personnellement destinée ? J'ai toujours trouvé la langue des rêves fascinante et dans leurs atmosphères un goût de ce que peut-être la liberté, et le français cultive une ambiguïté douloureuse je trouve à laisser ce mot de "rêver" pour évoquer la satisfaction toute terre à terre des désirs conscients.
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