Mais, Madame !

Vous avez dans les yeux Madame, l'éclat incongru, insolent, qui caractérise ces regards féminins capable d'aviliser l'esprit d'un homme correct au point de lui faire ressentir les soubresauts des instincts les plus primaires et impérieux, instincts millénaires et auxquels on doit notre survie en tant qu'espèce, sur lesquels repose notre évolution qui n'a d'autre but que de nous en éloigner, comme on voudrait s'éloigner d'un plaisir honteux. Moi en tant que Monsieur, je ne puis rester sans rien vous dire. N'avez-vous pas honte ? Réduire une éducation, un esprit, à quelques envies fugitives, à un appel à court terme ? Vous m'énervez. Pourquoi riez-vous ? Aucune compassion ? Cela vous distrait, alors ! En jouez-vous ? Certainement ! Mais prenez garde ! Il y a bien des hommes moins prompt à l'explication qu'à l'action, et votre constitution fragile ne sera jamais un rempart face aux passions les plus soudaines et violentes.
Et encore, n'ai-je parlé que de vos yeux !
Regardez vos jambes ! Voilà un blond plus satisfaisant que le moindre tabac, et qui malgré tout en fait un certain parmi les monsieur. Vous enfumez leur résignation et enflammez leurs bas instincts. C'est bien, vous les faites rêver. Faites-vous cela pour vous aimer ? Vous êtes prêtes aux risques les plus brutaux pour quelques contentements égoïstes, car il y a dans l'esprit de certains de ces rêveurs crasseux, des ambitions viriles qui veillent .
Non la vérité c'est que vos plaisirs sont aussi fugaces que fragiles. Est-ce de la naïveté, de l'inconscience ? Ou un pied de nez ? Encore une fois, vous m'énervez.

Ta première phrase est trop longue pour rien. Une très longue phrase est un très long geste mais d'un seul souffle, d'une seule énergie; ici on a le hoquet.
D'autre part, je pense que tu veux parler du verbe avilir.
Sur le fond ça te regarde, cet humour ne me touche pas. Ce texte est au pamphlet ce qu'une bière sans alcool pourrait être à une Kwak, quelque chose comme ça. Et que de poncifs!
Dommage, les qualités du texte sont étouffées par ses défauts.

Gobu

Je ris des commentaires. Vous êtes bien sensible ! Mais je peux comprendre... Et non, ce n'est ni mes états d'âmes, ni ma philosophie que j'ai écris. Plutôt un portrait de ce que pourraient penser certains hommes. Je suis déçu que vous soyez aussi réactionnaire, parce qu'au fond, à part une critique sur une première phrase trop longue, et un thème qui ne vous touche pas, et l'autre qui se sent agressé, bah...