Les planètes réchauffent

LES  PLANETES  RECHAUFFENT    

Rien ne luit, tout est nuit. Soudain, fiat lux et lux fuit.

Soleil à point nommé nous réchauffe désormais.

Lune de miel, c’est artificiel
Mercure au beau fixe, météo sans rixe.                          
Vénus : c’est affreux, dites : une histoire d’orbite !
Mars attaque, et du tac au tac,
Jupiter tonne, puis se déboutonne …
Pluton plus tard, toujours en retard …
Saturne ça tourne, chacun s’en retourne.
Tes anneaux, Seigneur, réchauffent les ardeurs.

Terre élémentaire se met à sagittaire :
Excédentaire, à lâcher sphincters ;
En circulaire, à créer cratères ;
En mauvez mère, à polluer l’éther ;
Bref, faisant l’impair, à nous chauffer l’air ;
Dépositaire involontaire (ou volontaire)
Du vivant mystère, à risquer qu’on le perd !
(Je sais : qu’on le perde. Réponse : Merde !)
Résumé : pour la Terre, on désespère !



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Un peu sommaires, tes commentaires, mais débonnaires.
So-Back l’ancêtre, le Petit-maître : ne pas disparaître à l’applaudimètre.

gypoete barbu

tu vois quand tu veux tu peux écrire sans trop de prendre le chou, il suffit d'avoir le bon filon
des bonnes n'errent plus depuis que des bonnes nichent

au fait moi pas Français pour les fôtes

So-Back a écrit:tu vois quand tu veux tu peux écrire sans trop de prendre le chou, il suffit d'avoir le bon filon
des bonnes n'errent plus depuis que des bonnes nichent

au fait moi pas Français pour les fôtes

Mais j'écris toujours sans me prendre le chou ! Voyons, l'ancêtre, à nos âges !

Et dans les choux, dit-on, y'a quoi ? Comme dans les becs de six cognes (charade alsacienne : mon premier mord avec ses dents, mon teuxième mord avec ses dents, mon troisième mord avec ses dents, mon tout mord comme s'il avait tédents.
Solution ? Avec ta grande expérience ? Facile ! En cas d'échec, RV au prochain message.

gypoete barbu

muselé, l'
odieux
rabat-joie
saliveux

aigre-doux
ubéreux
xénophobe

délétère
égocentrique
narquois
tortueux
satisfait

[quote="So-Back" :]

OK, pas mal, l'acrostiche.
Ben, où est la solution de la charade alsacienne ?
Tu la donnes, ta langue, au chat ?
Indice n°1 : le chat, il a tédents. Le chat, c'est la réponse à mon premier.
Voyons si ceci t'inspire.

gypoete barbu

derrière ma chatlousie perce ma rai pond ce

So-Back a écrit:derrière ma chatlousie perce ma rai pond ce

Bravo ! Jalousie. Ben il faut te le tirer du nez !
Nez ? Voici en récompense ma "Tirade des nez-nez", inspirée par qui vous savez, le maître d'Arnaga :


La Tirade des Nénés

…Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire…Oh! Dieu!… bien des choses en somme…
En variant le ton, - par exemple, tenez :

Agressif : « Madame, si j’avais vos nénés,
Il faudrait sur le champ que je les rengorgeasse ! »
Amical : « Ils doivent tomber dans votre tasse ;
Pour boire, ces hémisphères sont handicaps ! »
Descriptif : «Ce sont des rocs !… des pics !…ou des caps !
Que dis-je, que vois-je ? Ce sont des monticules !»
Curieux : « A quoi servent ces oblongues capsules ?
D’écritoire, Madame, ou de plats à gâteaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que maternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ces nichons à leurs petites pattes ? »
Truculent : « Ma jolie, lorsque vous bousculez
Dans le bus un quidam avec ces boîtes à lait,
Celui-ci doit sortir à moitié assommé ! »
Prévenant : « Gardez-vous, votre corps entraîné
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « Faites-leur faire un petit parasol
De peur que leur couleur au soleil ne se fane !»
Pédant : « La femelle seule, qu’Aristophane
Appelait Baleinos blancos du Cappadoce
Avait sur le cœur tant de chair et si peu d’os !»
Cavalier : « L’amie, ces poumons sont à la mode ?
Aah ! Pour prendre son pied, c’est vachement commode !»
Emphatique : « Aucun sous-vêtement pectoral
Ne peut te soutenir, poitrine magistrale ! »
Dramatique : «Le Var reflue, quand tu te baignes !»
Admiratif : «Pour le lait Candia, quelle enseigne !»
Lyrique : « Volez, Ô double mongole fière ! »
Naïf : « Que nous déclares-tu, contrebandière ? »
Respectueux : « Souffrez Madame qu’on salue !
C’est là ce qui s’appelle avoir pigeons sur rue ! »
Rural : « Dédjou ! ça c’est du roploplo, putain !
Moi, unn’ si bell’ laitièr’ , ça m’ réveill’ les instincts !»
Juridique : « Je vous les assure tous risques
Moyennant mille Euros, à déclarer au fisc. »
Militaire : « Pointez cette carrosserie ! »
Pratique : « Voulez-vous les mettre en loterie ?
Assurément, voilà deux jolis gros lo-lots ! »
Enfin, pastichant le Rostand en un sanglot :
« Voilà donc ces nénés ! Qu’il vous a fallu paître
Comme une vache à lait, pour être ainsi, ô traîtres !»

- Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit,
Si vous aviez eu un peu de lettres et d’esprit…



gypoete barbu

D ‘après Edmond Rostand, Cyrano… Sur une idée de Daniel Lamerre

- Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit,
Si vous aviez eu un peu de lettres et d’esprit…

ah oui je vois oueche oueche ma gueule
bobo pouete pouete

comme lettres j'ai celles du facteur, et l'esprit je ne sais même pas ce que sais

So-Back a écrit:

- Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit,
Si vous aviez eu un peu de lettres et d’esprit…

ah oui je vois oueche oueche ma gueule
bobo pouete pouete

comme lettres j'ai celles du facteur, et l'esprit je ne sais même pas ce que sais

Mouaiff ....... Un peu courte, ta réaction à ces superbes nénés (sans compter que les deux vers auxquels tu réponds ne sont pas miens, mais directement recopiés du Rostand !)
Courte et nulle, Vieux !
Toujours pareil, tu peux mieux, quand tu veux !

gypoete barbu

refaits
si les cônes sont a vous,permettez qu'on les clone
d'autres alors se sentiront plus cyclone pour qu'on les ramone

En fouillant dans mes archives, je retrouve ceci, à propos de nos histoires de planètes :

L'on verra s'arrêter le mobile du monde,
Les étoiles marcher parmi le firmament,
Saturne infortuné luire bénignement,
Jupiter commander dedans le creux de l'onde.

L'on verra Mars paisible et la clarté féconde
Du Soleil s'obscurcir sans force et mouvement,
Vénus sans amitié, Stilbon sans changement,
Et la Lune en carré changer sa forme ronde,

Le feu sera pesant et légère la terre,
L'eau sera chaude et sèche et dans l'air qui l'enserre,
On verra les poissons voler et se nourrir,

Plutôt que mon amour, à vous seul destinée,
Se tourne en autre part, car pour vous je fus née,
Je ne vis que pour vous, pour vous je veux mourir.

Madeleine de l'Aubespine – 1546-1593

Un texte travaillé qui ne manque pas d'humour et qui a dû filé des torticolis à son auteur... mais chacun sait que le Gypaète barbu, comme tous les vautours, a un oeil de lynx.

Le premier vers est superbe, car tout en reprenant les premiers de la Genèse écrits en latin et en son entier : fiat lux et lux fuit./"Que la lumière soit, et la lumière fut", elle prend un autre chemin à mon oreille avec ce "fuit" si proche du verbe fuir... comme si l'obscurité soudain fuyait alors qu'éclate la Lumière.

Après l'apparition/naissance, création du Soleil qui renvoie l'obscurité, Rien ne luit, tout est nuit, se refaire une beauté nocturne - j'en dirai plus -  suit une énumération des planètes de notre système solaire des plus savoureuse dans laquelle se conjugue jeux de mots : Mercure au beau fixe, météo sans rixe, et références sexuelles qui ne laissent place à aucun doute :Vénus : c’est affreux, dites : une histoire d’orbite !... bien dans l'esprit et la plume de son auteur.

Une fois terminé cette lecture, le lecteur peut reprendre son travail et relire le texte en chaussant une autre paire de lunettes.
L'obscurité, ce vide, ce trou noir, ce Rien où Rien ne luit, tout est nuit. peut se lire comme les forces obscurantistes d'un  d'un pays, d'une géographie, d'une entité qui refuse, nie, rejette la Lumière de la connaissance représentée ici par le Soleil, force qui "réchauffe" et guide chaque mouvement de sa création, les planètes énumérées dans le texte - manque Uranus...

La Terre bénéficie d'un traitement particulier, l'auteur lui consacre une strophe rimée.
Pourquoi ? Parce que nous sommes de cette Terre et nous y vivons, nous y mourrons...
Que raconte cette strophe ?
Le premier vers ouvre une porte : Terre élémentaire se met à sagittaire :
sagittaire (s'agiter), 9e signe de l'astrologie (23 novembre au 21 décembre), signe de Feu pour certains, d'Air pour d'autres, mais signe masculin, importance capitale dans ce qui suit : Excédentaire, à lâcher sphincters ; / En circulaire, à créer cratères ; / En mauvez mère, à polluer l’éther ;/ Bref, faisant l’impair, à nous chauffer l’air ; / Dépositaire involontaire (ou volontaire)  / Du vivant mystère, à risquer qu’on le perd ! / (Je sais : qu’on le perde. Réponse : Merde !) / Résumé : pour la Terre, on désespère !
De qui procède toute cette "Merde !" sinon de ces hommes qui expriment leur haine de l'autre guidée par une virile bêtise ignorance crasse.

En résumé : ça pue grave sur la Terre !

Le tire : "Les planètes réchauffent", sonne comme un espoir à mes yeux, malgré une fin en cul-de-sac...

à bientôt de vous lire,

Passionnant, ton petit dernier, ma petite Pussicat !

≪Le titre : "Les planètes réchauffent", sonne comme un espoir à mes yeux, malgré une fin en cul-de-sac...≫
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Non, non : le titre est le réchauffement de la planète, tu as entendu parler ? Ce n’est pas bien un espoir pour l’avenir ! Ceci est un texte pessimiste, du début à la fin. Un don (la lumière originelle naissant de la nuit), qui éclate, sous l’égide du Roi-Soleil (seul dispensateur d’énergie), en ronde d’astres super-vivants (désolé, le sexuel, c’est la vie) puis décline sur la Terre, après une explosion de vie (la seule, à notre connaissance) en réchauffement dangereux, préoccupant et inquiétant (l’effet de serre, les glaciers, la banquise, la montée des eaux, la couche d’ozone, etc. etc.), enfin en pourrissement merdeux partout : pollutions de l’air (gaz d’échappements ou d’industrie), de l’eau (le 6éme continent), de la terre (nitrates, gaz de schistes), du feu (nucléaire –civil et militaire), du vivant (raréfaction des abeilles et des poissons entre autres espèces menacées, d’où famines, maïs transgénique, GPA), de l’environnement (effet des sphincters) …
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Espoir pour l’avenir ? De la poésie ! Que va-t-on laisser en héritage à nos enfants ? (si nous sommes immortels – mais le sommes-nous ? -, c’est par nos descendants …)
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Pour le commentaire détaillé du truc, tu récoltes un 15 sur 20. Tu as bien extrait de ta substantifique poêle le suc des ingrédients que j’y ai mis. C’est un commentaire froid, au sein duquel tu ne t’engages que très peu personnellement. Cela ne te ressemble pas, vus et lus tes autres messages en général sur ce site, c’est très étonnant. Qui me fait penser à … Bon, relis ce que je te disais à propos de « Azuorien ».
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J'ai fait un autre texte, "On va vers l'hiver", lequel, lui, part du pessimisme pour terminer sur l'optimisme. Mais c'est sur un tout autre sujet. Prémonitoire (écrit il y a un mois !) sur le bataclan, entre autre. J'ai un radar à prévoir très aiguisé ...
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Bon, je vais voir Marine ... NON, pas celle que tu crois ...
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gypoete barbu

Œil de lynx ?
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Oh, ça me rappelle « Du vent dans les branches de sassafras » (à lire absolument), un western de chambre, pièce de théâtre de René de OBALDIA, une première que je vis en mai 68 à l’âge de 21 ans moins 3 mois !
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Marquant pour moi, ne découvrant le théâtre qu’à cet âge. Ben oui, mineur à l’époque, j’étais, bien qu’au travail, coffré par ma mère, grande castratrice devant l’Eternel, mon père muet, cassé par 5 ans d’esclavagisme en Germanie nazie …
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Dans cette pièce, Œil de lynx est un chef indien libidineux, qui va se taper Caroline, la mignonne fille de la famille qu’il détient en otage … lorsqu’une fille de mauvaise vie s’engouffre dans la cuisine, et pour info déclame en alexandrins des plus classiques l’assaut des indiens dans la petite ville voisine où elle pratique son art. Extrait (de mémoire) :
« (…) et tous, guerriers, caciques, / Avec grands oiseaux peints sur cages thoraciques, (…)
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Fabuleux ! M’a marqué, la preuve ! ET, ET, probablement – ces vers précis-là -, à l’origine de ma passion pour la poésie déconophile et comme tu dis, banane : virile … Bref, les origines du grand fleuve tranquille … Note : ces propos sont absolument authentiques, comme d’ab …
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Merci, Pussicat pour cette fulgurante réminiscence ! Venant de toi … !
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gypoete barbu œil de lynx

Je me suis bien plantée, moi qui lisait une allégorie sur un tout autre thème, pour être claire les attentats meurtriers survenus vendredi 13 novembre, je suis passée à côté.
Quant à l'investissement personnel dans le commentaire, il est bon parfois d'instaurer une distance avec le texte et son auteur en laissant son moi, sur-moi, derrière l'écran.

<< Quant à l'investissement personnel dans le commentaire, il est bon parfois d'instaurer une distance avec le texte et son auteur en laissant son moi, sur-moi, derrière l'écran. >>

« Témoigner par quelques légers respects ou hommages qu'on veut gagner vos faveurs, c’est une chose, Madame, mais s’avancer masqué [anonymement, sous pseudo par exemple], c’en est une autre, c’est sourire de connivence, c’est agacer d’innocence, c’est folastrer d’amitié, c’est faire un doigt de cour chaste de bonheur, c’est vivre, Madame. » (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, ... c'aurait pu être de François Mitterand ...)

DÉSIRS FOLÂTRES
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Si faut choisir pucelette
Pour le plus beau du loisir,
Si faut prendre maigrelette
Pour le plus fin du désir,
Si faut tenir grasselette
Pour un trop plein de plaisir,
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Eperdument j’aime mieux
Pour la moitié de ma vie
Etre asservi aux beaux yeux
De maigrelette ravie ;
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Mais fâché je ne suis point
De me trouver assouvi
De grasselette embonpoint
L’autre moitié de ma vie.
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Pucelette maigrelette
A douce main quand manie
A douce langue quand tête
Ah, douceurs de l’harmonie !
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Pucelette grasselette
A ventrelet rebondi
A poitrine rondelette
Ah, rondeurs, et insomnie !
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Puis-je mourir, maigrelette,
Puis-je périr, grasselette,
Si l’une à son tour autant
Que l’autre ne rend content.
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Me faut choisir damoiseau
Pour mon loisir le plus beau.
Prendrai-je grand gringalet
Ardent de si fort désir,
Ou bien petit potelet
Fondant sur moi de plaisir ?
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Bien il est vrai, maigrelet
Que si l’appât doucereux
De l’hameçon amoureux
Fait sourdre beau ruisselet,
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Las, quand faut enfarfouiller,
Déchaîner fleuve et tempête,
Faire ouïr sons de trompette,
Rien ne vaut que grassouillet.
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Damoiseau si maigrelet,
Sûr que lorsque tu me perces
Je sens les dents d’une herse
Mignoter mes osselets !
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Damoiseau tant grasselet,
Certain, quand tu me laboures
Mon âme bat le tambour
De ton soc ensorcelé !
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Puis-je mourir, maigrelet,
Puis-je périr, grasselet,
Si l’un et l’autre (ou ensemble)
A moi toujours ne s’assemble.
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Paraphrase de Pierre Ronsard, Folastries I
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par gypoete
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NOTE : un plus, le respect de l'égalité des sexes !

Folastries d'amitiés, Pussicat

gypoete barbu