Le Professeur Strongyo
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teverino
Pascal-Claude Perrault
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Le Professeur Strongyo
Qui est le professeur Strongyo ?
(Prononcer Strong-yo)
Le professeur Strongyo est né en l’an de grâce 1617, soit à peu près exactement entre 1900 et 1998, après quoi il est toujours vivant. D’ailleurs tant mieux pour lui et tant pis pour les autres.
Cela dit, il s’agit d’un de nos plus éminents contemporains qui, comme de nombreux ignorés de l’opinion publique dont la déontologie est vecteur de leur science ou de leur art (tout dépend des psychopathes concernés), se donne au monde un peu comme Ducros se décarcasse, et cela pour le plus grand bien de l’humanité, par conséquent de l’humain, donc de l’homo-sapiens ou homme de Cro-Magnon, voire de l’espèce humaine dans son genre animal, c’est-à-dire de l’être humano-biologique selon sa condition de mammifère pas tout à fait fini.
Après avoir achevé ses études de « l’Ordre », il fut admis à l’Ecole Normale de PSYCHOMACROPATHIE dont le nom officiel est « School of Univers », et décrocha son professorat en sciences pléthoriques. Il n’alla délibérément point jusqu’au doctorat car à l’époque les côtes de porc, les rillettes et la crème fraîche avaient quelque peu voilé le jugement du jeune savant. Il pensait donc qu’un doctorat l’obligerait à doctorer tandis que son ambition était de professer. Par la suite il se décida néanmoins à obtenir son doctorat en microbiologie macropathique, soit l’équivalent d’un diplôme de chirurgien plasticien et praticien pour pit-bulls humanoïdes, spécialisé en aseptisation du matériel opératoire. Cela ne l’empêcha pas de poursuivre son but initial ou du moins son ambition première (tant il semble improbable de poursuivre un but, ce dernier étant fixe).
Il étudia la théorie de Georges Ohsawa, un de ses frères terriens, et fut « emballé » par sa vision (d’un certain point de vue simpliste dans un premier temps), et sa manière dialectique de régler les problèmes dialectiquement (d’un certain point de vue simpliste dans un deuxième temps), ainsi que son goût pour le « 7 », la forme de ses lunettes, l’esthétisme de ses dents et, par-dessus tout, l’appellation génialissime de la science de ce maître : la Macrobiotique.
Partant de la Macrobiotique d’Ohsawa dont il constata avec désappointement les résultats parfois mortels obtenus en suivant fanatiquement les directives et les régimes préconisés, il décida d’assouplir la pratique des adeptes de la Macrobiotique en insistant sur la plus simples des simplifications des sept régimes connus et instaurés par Ohsawa. Il faut savoir que Georges Ohsawa qui, comme il a été dit plus haut, avait une prédilection pour le chiffre 7, conseillait avec vigueur son fameux régime numéro 7 ainsi que son application dans la majeure partie des pathologies (que ce soit un rhume, un cancer, le sida, une jambe cassée, un divorce, un accident, la façon de tenir une fourchette ou la mise en orbite des satellites de télécommunication).
Cet état de fait fut considéré par le professeur Strongyo qui, bien qu’étant un de nos contemporains, n’en est pas moins l’alter-ego du grand maître Ohsawa, perpétuant son œuvre selon le changement inhérent à toute chose.
Ainsi donc la Macrobiotique d’Ohsawa devint la Macrobiopathie de Strongyo, car ce dernier avait bien saisi l’importance capitale de la plus grande maladie humaine, celle qu’Ohsawa appelait « arrogance ». Il en conclut que l’Homme n’était pas encore l’Homme, c’est-à-dire que l’humain était un animal anormal qui n’avait pas trouvé sa normalité. Il instaura donc le régime numéro 0 (jusqu’à présent inexistant), et qui se compose de la façon suivante :
- 10% d’eau de source (ou de l’eau du robinet si vous n’êtes pas trop arrogants) ;
- 20% d’air frais dont 5% humide et 3% salé ;
- 15% de terre de jardin avec ses carottes, leurs radicelles et leurs fanes ;
- 2,5% de tarte au tamari (ou shoyu si vous n’avez pas de tamari, mais dans ce cas ajoutez un kilo de gomasio par tarte) ;
- 2,5% de vide avec une pincée de nigari dans le vide ;
- 20% de delirium tremens sans alcool (c’est une question d’entraînement) ;
- 5% de soleil à regarder à midi par ciel découvert sans sourciller pendant trois minutes (si le ciel est couvert, utilisez une ampoule au néodynium de 100 watts) ;
- 10% de khôl noir (servant habituellement pour le maquillage des yeux) à mastiquer 2500 fois. J’insiste sur la couleur noire (qui n’en est d’ailleurs pas une) plus qu’une autre car le noir est bénéfique pour la matière grise vu que le cerveau est blanc (sauf s’il est noir) ;
- 15% de ratatouille niçoise garnie de moules fraîchement moissonnées dans nos bosquets, et saupoudrées de fines lamelles de papyrus (on en trouve encore chez les antiquaires). Si vous n’avez pas de papyrus, du papier tue-mouches, bien que moins goûteux, peut faire l’affaire ;
- N’oubliez pas le gomasio qui est la fleur de l’âge, le sirop de l’esprit de la montagne, l’oraison fluorescente, le parfum des couleurs et autres formules toutes plus poétiques les unes que les autres et qui en plus ne veulent rien dire bien entendu (la recette du gomasio est à votre disposition) ;
- Pour finir, un peu de cendres bien yang d’un combustible naturel tels le gaz ou le super sans plomb, parsemées çà et là de quelques noyaux de prunes umeboshi à mastiquer consciencieusement 3000 fois ;
- 3,3% en dessous de zéro de dessert (facultatif) comme le miel de hibou ou la pomme de terre en robe des champs dont on aura au préalable vidé la chair pour ne garder que la peau bien yang, le reste ira au restos du cœur, ils ont besoin de nourriture comme tout le monde, même s’ils ne proposent pas la nourriture correcte du régime n° 0. Car après tout, tant que l’on mange on survit, la preuve mon cordonnier s’approvisionne chez mon boucher.
PROFESSEUR YANG STRONGYO
Spécialité : macrobiopathie appliquée
Prénom : Yang
Nom : Strongyo
Diplôme : doctorat es macrobiopathie
Affection : macrobiopathe grave
Yin yang : mouvement alternatif entre le mou et le dur
LES RECETTES SCIENTIFICOCULINAIRES DU PROFESSEUR STRONGYO
Chers amis et adeptes de la macrobiopathie, je vais vous parler aujourd’hui d’un des éléments naturels non négligeable dans la pratique culinaire en général et macrobiotique en particulier, à savoir L’EAU !
L’eau en effet n’a été inventée par personne (la preuve, on dit bien que Ribéry n’a pas inventé l’eau chaude) et constitue par excellence l’ingrédient indispensable à l’élaboration de la nourriture.
Nous avons affaire à l’une des substances les plus yin (yin : mou, froid, dilaté - yang : dur, chaud, concentré) employée en cuisine, et comme il est toujours important de yanguiser, nous verrons ici quelques méthodes pour y parvenir.
La première la plus efficace consiste à utiliser un cyclotron à convergence. Pour cela, quelques centaines de kilomètres de tubes sont nécessaires.
Prenez un périmètre assez large pour y monter votre circuit cyclotronique confectionné à l’aide de bouteilles plastique
PHILOSOPHIE SPIRITUELLE (par le professeur Strong-Yo)
LES KOANS
De façon très sérieuse, les koans sont comme des énigmes. Ils peuvent être affirmatifs, mais la plupart du temps ils se présentent sont forme de questions.
Le but du koan est d’aiguiser le jugement, donc l’intelligence, et je dirais même plus : l’intelligence intuitive, qui est une sorte de réflexe transformant le mental ordinaire en un mental supérieur.
On ne trouve pas de réponses aux koans dans tout l’arsenal du savoir humain, mais dans la spontanéité de l’instant.
Bien que dans un premier temps l’on se serve de l’intellect pour résoudre le koan, dans un deuxième temps le koan lui-même fera en sorte que l’intellect se dissolve, car si tel n’est pas le cas, le koan devient un casse-tête chinois, or il est japonais, donc nippon ni mauvais, comme le disait dernièrement mon ami Irako-Allemand Saddam-Adolf.
L’esprit occidental ne voit que ce qu’il voit et ne sait que ce qu’il sait.
L’esprit oriental voit ce qu’il ne voit pas et ne sait pas ce qu’il sait.
Le koan est exactement la « matière » qui annihile ces deux états d’esprit.
Ce préliminaire aux koans auxquels je vais bientôt vous soumettre est fortement utile car il fait découvrir l’intangibilité du koan, son caractère insaisissable, et c’est précisément de l’incompréhension que naît la compréhension.
Je vais maintenant citer quelques koans (environ une trentaine), en vous avertissant qu’ils sont faits pour semer le trouble. Mais c’est d’un esprit troublé que vient la clarté.
1 – Le monde n’est ni ceci ni cela
2 – Pourquoi n’y a-t-il pas de fumée sans feu ?
3 – Les couleurs sont-elles vraies ?
4 – Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau, l’un des deux tombe à l’eau, qui reste-t-il ?
5 – Pourquoi les noirs n’ont pas la peau blanche ?
6 – 5 x 4 = ?
7 – Avons-nous vingt doigts ?
8 – Il y a le jour et la nuit, et après ?
9 – L’œuf pond-il la poule ou la poule est-elle pondue par l’œuf ?
10 – Si les Ricains n’étaient pas là, serions-nous tous en Géorgie ?
11 – Est-il possible de fumer une pipe dans la savane, sans pipe, sans tabac, sans feu, ne disposant que d’un fusil, deux cartouches, et avec pour tout témoin une panthère qui se promène ?
12 – Pourquoi le nez est-il au centre du visage ?
13 – Pourquoi avons-nous deux yeux ni plus ni moins ?
14 – À quoi servent les cheveux ?
15 – Il est 08h16.
16 – Un moine bouddhiste a eu un jour le pouce tranché par son maître, était-ce justifié ?
17 – Vous êtes en train de lire le koan 17
18 – À la fin d’un marathon caniculaire, un macriobiote est assoiffé (symptôme de déshydratation). On lui propose :
• Un verre d’eau du robinet salé au sel brut pour 3 euros
•Un verre d’eau de source en bouteille pour 50 euros
•Un verre d’eau de Seine pour 0,50 euros
Quel sera son choix ?
19 – Lorsque votre téléphone est en panne, il y a deux choses à faire, lesquelles ?
20 – Mon stylo à plume manque d’encre.
21 – Un kg de plumes d’oie est-il égal à une plume de même poids ?
22 – Le café est-il vert, toasté, torréfié ?
23 – Qu’est-ce que la vérité ?
24 – Pourquoi la Terre met-elle 24 heures pour faire un tour complet ?
25 – Un stabilo boss est toujours fluo
26 – La science peut-elle sauver le monde ?
27 – Sommes-nous déjà dans l’apocalypse ?
28 – Pourquoi la température de l’eau bouillante est-elle de 100 degrés au niveau de la mer, et que cette température d’ébullition diminue à mesure que nous prenons de l’altitude ?
29 – Pourquoi la flamme du gaz est-elle bleue à la base ?
30 – France-Jamaïque : 8-0, qui dit mieux ?
Il vous est donc ici proposé de réfléchir, mais une fraction de seconde, pour répondre à chaque question ou suggestion, sachant que la réponse à un koan doit être donnée le plus spontanément possible.
Je ne manquerai pas de vous transmettre ultérieurement mes propres suggestions macrobiopathiques.
Pr Strong-Yo
(Prononcer Strong-yo)
Le professeur Strongyo est né en l’an de grâce 1617, soit à peu près exactement entre 1900 et 1998, après quoi il est toujours vivant. D’ailleurs tant mieux pour lui et tant pis pour les autres.
Cela dit, il s’agit d’un de nos plus éminents contemporains qui, comme de nombreux ignorés de l’opinion publique dont la déontologie est vecteur de leur science ou de leur art (tout dépend des psychopathes concernés), se donne au monde un peu comme Ducros se décarcasse, et cela pour le plus grand bien de l’humanité, par conséquent de l’humain, donc de l’homo-sapiens ou homme de Cro-Magnon, voire de l’espèce humaine dans son genre animal, c’est-à-dire de l’être humano-biologique selon sa condition de mammifère pas tout à fait fini.
Après avoir achevé ses études de « l’Ordre », il fut admis à l’Ecole Normale de PSYCHOMACROPATHIE dont le nom officiel est « School of Univers », et décrocha son professorat en sciences pléthoriques. Il n’alla délibérément point jusqu’au doctorat car à l’époque les côtes de porc, les rillettes et la crème fraîche avaient quelque peu voilé le jugement du jeune savant. Il pensait donc qu’un doctorat l’obligerait à doctorer tandis que son ambition était de professer. Par la suite il se décida néanmoins à obtenir son doctorat en microbiologie macropathique, soit l’équivalent d’un diplôme de chirurgien plasticien et praticien pour pit-bulls humanoïdes, spécialisé en aseptisation du matériel opératoire. Cela ne l’empêcha pas de poursuivre son but initial ou du moins son ambition première (tant il semble improbable de poursuivre un but, ce dernier étant fixe).
Il étudia la théorie de Georges Ohsawa, un de ses frères terriens, et fut « emballé » par sa vision (d’un certain point de vue simpliste dans un premier temps), et sa manière dialectique de régler les problèmes dialectiquement (d’un certain point de vue simpliste dans un deuxième temps), ainsi que son goût pour le « 7 », la forme de ses lunettes, l’esthétisme de ses dents et, par-dessus tout, l’appellation génialissime de la science de ce maître : la Macrobiotique.
Partant de la Macrobiotique d’Ohsawa dont il constata avec désappointement les résultats parfois mortels obtenus en suivant fanatiquement les directives et les régimes préconisés, il décida d’assouplir la pratique des adeptes de la Macrobiotique en insistant sur la plus simples des simplifications des sept régimes connus et instaurés par Ohsawa. Il faut savoir que Georges Ohsawa qui, comme il a été dit plus haut, avait une prédilection pour le chiffre 7, conseillait avec vigueur son fameux régime numéro 7 ainsi que son application dans la majeure partie des pathologies (que ce soit un rhume, un cancer, le sida, une jambe cassée, un divorce, un accident, la façon de tenir une fourchette ou la mise en orbite des satellites de télécommunication).
Cet état de fait fut considéré par le professeur Strongyo qui, bien qu’étant un de nos contemporains, n’en est pas moins l’alter-ego du grand maître Ohsawa, perpétuant son œuvre selon le changement inhérent à toute chose.
Ainsi donc la Macrobiotique d’Ohsawa devint la Macrobiopathie de Strongyo, car ce dernier avait bien saisi l’importance capitale de la plus grande maladie humaine, celle qu’Ohsawa appelait « arrogance ». Il en conclut que l’Homme n’était pas encore l’Homme, c’est-à-dire que l’humain était un animal anormal qui n’avait pas trouvé sa normalité. Il instaura donc le régime numéro 0 (jusqu’à présent inexistant), et qui se compose de la façon suivante :
- 10% d’eau de source (ou de l’eau du robinet si vous n’êtes pas trop arrogants) ;
- 20% d’air frais dont 5% humide et 3% salé ;
- 15% de terre de jardin avec ses carottes, leurs radicelles et leurs fanes ;
- 2,5% de tarte au tamari (ou shoyu si vous n’avez pas de tamari, mais dans ce cas ajoutez un kilo de gomasio par tarte) ;
- 2,5% de vide avec une pincée de nigari dans le vide ;
- 20% de delirium tremens sans alcool (c’est une question d’entraînement) ;
- 5% de soleil à regarder à midi par ciel découvert sans sourciller pendant trois minutes (si le ciel est couvert, utilisez une ampoule au néodynium de 100 watts) ;
- 10% de khôl noir (servant habituellement pour le maquillage des yeux) à mastiquer 2500 fois. J’insiste sur la couleur noire (qui n’en est d’ailleurs pas une) plus qu’une autre car le noir est bénéfique pour la matière grise vu que le cerveau est blanc (sauf s’il est noir) ;
- 15% de ratatouille niçoise garnie de moules fraîchement moissonnées dans nos bosquets, et saupoudrées de fines lamelles de papyrus (on en trouve encore chez les antiquaires). Si vous n’avez pas de papyrus, du papier tue-mouches, bien que moins goûteux, peut faire l’affaire ;
- N’oubliez pas le gomasio qui est la fleur de l’âge, le sirop de l’esprit de la montagne, l’oraison fluorescente, le parfum des couleurs et autres formules toutes plus poétiques les unes que les autres et qui en plus ne veulent rien dire bien entendu (la recette du gomasio est à votre disposition) ;
- Pour finir, un peu de cendres bien yang d’un combustible naturel tels le gaz ou le super sans plomb, parsemées çà et là de quelques noyaux de prunes umeboshi à mastiquer consciencieusement 3000 fois ;
- 3,3% en dessous de zéro de dessert (facultatif) comme le miel de hibou ou la pomme de terre en robe des champs dont on aura au préalable vidé la chair pour ne garder que la peau bien yang, le reste ira au restos du cœur, ils ont besoin de nourriture comme tout le monde, même s’ils ne proposent pas la nourriture correcte du régime n° 0. Car après tout, tant que l’on mange on survit, la preuve mon cordonnier s’approvisionne chez mon boucher.
PROFESSEUR YANG STRONGYO
Spécialité : macrobiopathie appliquée
Prénom : Yang
Nom : Strongyo
Diplôme : doctorat es macrobiopathie
Affection : macrobiopathe grave
Yin yang : mouvement alternatif entre le mou et le dur
LES RECETTES SCIENTIFICOCULINAIRES DU PROFESSEUR STRONGYO
Chers amis et adeptes de la macrobiopathie, je vais vous parler aujourd’hui d’un des éléments naturels non négligeable dans la pratique culinaire en général et macrobiotique en particulier, à savoir L’EAU !
L’eau en effet n’a été inventée par personne (la preuve, on dit bien que Ribéry n’a pas inventé l’eau chaude) et constitue par excellence l’ingrédient indispensable à l’élaboration de la nourriture.
Nous avons affaire à l’une des substances les plus yin (yin : mou, froid, dilaté - yang : dur, chaud, concentré) employée en cuisine, et comme il est toujours important de yanguiser, nous verrons ici quelques méthodes pour y parvenir.
La première la plus efficace consiste à utiliser un cyclotron à convergence. Pour cela, quelques centaines de kilomètres de tubes sont nécessaires.
Prenez un périmètre assez large pour y monter votre circuit cyclotronique confectionné à l’aide de bouteilles plastique
PHILOSOPHIE SPIRITUELLE (par le professeur Strong-Yo)
LES KOANS
De façon très sérieuse, les koans sont comme des énigmes. Ils peuvent être affirmatifs, mais la plupart du temps ils se présentent sont forme de questions.
Le but du koan est d’aiguiser le jugement, donc l’intelligence, et je dirais même plus : l’intelligence intuitive, qui est une sorte de réflexe transformant le mental ordinaire en un mental supérieur.
On ne trouve pas de réponses aux koans dans tout l’arsenal du savoir humain, mais dans la spontanéité de l’instant.
Bien que dans un premier temps l’on se serve de l’intellect pour résoudre le koan, dans un deuxième temps le koan lui-même fera en sorte que l’intellect se dissolve, car si tel n’est pas le cas, le koan devient un casse-tête chinois, or il est japonais, donc nippon ni mauvais, comme le disait dernièrement mon ami Irako-Allemand Saddam-Adolf.
L’esprit occidental ne voit que ce qu’il voit et ne sait que ce qu’il sait.
L’esprit oriental voit ce qu’il ne voit pas et ne sait pas ce qu’il sait.
Le koan est exactement la « matière » qui annihile ces deux états d’esprit.
Ce préliminaire aux koans auxquels je vais bientôt vous soumettre est fortement utile car il fait découvrir l’intangibilité du koan, son caractère insaisissable, et c’est précisément de l’incompréhension que naît la compréhension.
Je vais maintenant citer quelques koans (environ une trentaine), en vous avertissant qu’ils sont faits pour semer le trouble. Mais c’est d’un esprit troublé que vient la clarté.
1 – Le monde n’est ni ceci ni cela
2 – Pourquoi n’y a-t-il pas de fumée sans feu ?
3 – Les couleurs sont-elles vraies ?
4 – Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau, l’un des deux tombe à l’eau, qui reste-t-il ?
5 – Pourquoi les noirs n’ont pas la peau blanche ?
6 – 5 x 4 = ?
7 – Avons-nous vingt doigts ?
8 – Il y a le jour et la nuit, et après ?
9 – L’œuf pond-il la poule ou la poule est-elle pondue par l’œuf ?
10 – Si les Ricains n’étaient pas là, serions-nous tous en Géorgie ?
11 – Est-il possible de fumer une pipe dans la savane, sans pipe, sans tabac, sans feu, ne disposant que d’un fusil, deux cartouches, et avec pour tout témoin une panthère qui se promène ?
12 – Pourquoi le nez est-il au centre du visage ?
13 – Pourquoi avons-nous deux yeux ni plus ni moins ?
14 – À quoi servent les cheveux ?
15 – Il est 08h16.
16 – Un moine bouddhiste a eu un jour le pouce tranché par son maître, était-ce justifié ?
17 – Vous êtes en train de lire le koan 17
18 – À la fin d’un marathon caniculaire, un macriobiote est assoiffé (symptôme de déshydratation). On lui propose :
• Un verre d’eau du robinet salé au sel brut pour 3 euros
•Un verre d’eau de source en bouteille pour 50 euros
•Un verre d’eau de Seine pour 0,50 euros
Quel sera son choix ?
19 – Lorsque votre téléphone est en panne, il y a deux choses à faire, lesquelles ?
20 – Mon stylo à plume manque d’encre.
21 – Un kg de plumes d’oie est-il égal à une plume de même poids ?
22 – Le café est-il vert, toasté, torréfié ?
23 – Qu’est-ce que la vérité ?
24 – Pourquoi la Terre met-elle 24 heures pour faire un tour complet ?
25 – Un stabilo boss est toujours fluo
26 – La science peut-elle sauver le monde ?
27 – Sommes-nous déjà dans l’apocalypse ?
28 – Pourquoi la température de l’eau bouillante est-elle de 100 degrés au niveau de la mer, et que cette température d’ébullition diminue à mesure que nous prenons de l’altitude ?
29 – Pourquoi la flamme du gaz est-elle bleue à la base ?
30 – France-Jamaïque : 8-0, qui dit mieux ?
Il vous est donc ici proposé de réfléchir, mais une fraction de seconde, pour répondre à chaque question ou suggestion, sachant que la réponse à un koan doit être donnée le plus spontanément possible.
Je ne manquerai pas de vous transmettre ultérieurement mes propres suggestions macrobiopathiques.
Pr Strong-Yo
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le Professeur Strongyo
mon cher PCP,
je reconnais là ta virtuorité dans le délire autant que Dagobert dans ton nouvel avatar lumineusement encouronné...
Cela dit tu exagères quand même : en une seule phrase "comme de nombreux ignorés de l’opinion publique dont la déontologie est vecteur de leur science ou de leur art "
placer à la fois un adjectif substantif interdit ("de nombreux ignorés") et une dont..de...de, je dois reconnaître que c'est fort. Et dans doute un abus de Prosecco enfin damné...
je reconnais là ta virtuorité dans le délire autant que Dagobert dans ton nouvel avatar lumineusement encouronné...
Cela dit tu exagères quand même : en une seule phrase "comme de nombreux ignorés de l’opinion publique dont la déontologie est vecteur de leur science ou de leur art "
placer à la fois un adjectif substantif interdit ("de nombreux ignorés") et une dont..de...de, je dois reconnaître que c'est fort. Et dans doute un abus de Prosecco enfin damné...
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 68
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Le Professeur Strongyo
Merde, me suis fait attraper par le linguistique...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le Professeur Strongyo
Quel travail pour imaginer un monde sans l'apostropher ! +++
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le Professeur Strongyo
... Fermer le robinet avant de partir PCP ! c'est du gâchis toute cette flotte perdue... ou mettre un bouchon, pour faire trempette. Allez, retourne à tes études...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le Professeur Strongyo
23 – Qu’est-ce que la vérité ?
c'est l'art du con promis
c'est l'art du con promis
So-Back- Nombre de messages : 3658
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Le Professeur Strongyo
Boris, sors de ce corps !
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
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