Et la fin de sonner
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Et la fin de sonner
............Et la fin de sonner
Logeant en cimaise,
L’aquilin à son nez
Qu’un imparfait parfum
Menait,
Tout d’habit noir à son aise
Croassait en son arbre pendu
Se pensant en six lignes
Dedans un poème,
Et croyant d’avoir entendu
Qu’un fromage sonnait
Tel un midi bienvenu.
Las ! notre bohème
Tout à son sommet ne vit,
Se cachant d’un ais méchant,
Qu’un parfait importun
Venait
Rongé par l’envie,
Sus à son rond blanc tout droit marchant.
Le faisant d’éloquence
Promener
Jusqu’à le faire voir maître en Seine,
Puis rompant ses fadaises
Il le froisse de son arme tendue
Menaçant, vil, jusques à sa vie.
Par des cris des silences,
Ce roux le pille et s’encourt en roi mage
Portant au loin vers sa mie qui l’encense
Une proie arrachée au freux par sa rage.
De ces maux et ses peurs tantôt revenu
Itou son blanc repas oremais disparu
Voici que l’aquilin nous dit :
- C’est que voyez-vous ce midi
Pour finir ce sonnet
Je n’avais pas de faim.
............Marvejols
Logeant en cimaise,
L’aquilin à son nez
Qu’un imparfait parfum
Menait,
Tout d’habit noir à son aise
Croassait en son arbre pendu
Se pensant en six lignes
Dedans un poème,
Et croyant d’avoir entendu
Qu’un fromage sonnait
Tel un midi bienvenu.
Las ! notre bohème
Tout à son sommet ne vit,
Se cachant d’un ais méchant,
Qu’un parfait importun
Venait
Rongé par l’envie,
Sus à son rond blanc tout droit marchant.
Le faisant d’éloquence
Promener
Jusqu’à le faire voir maître en Seine,
Puis rompant ses fadaises
Il le froisse de son arme tendue
Menaçant, vil, jusques à sa vie.
Par des cris des silences,
Ce roux le pille et s’encourt en roi mage
Portant au loin vers sa mie qui l’encense
Une proie arrachée au freux par sa rage.
De ces maux et ses peurs tantôt revenu
Itou son blanc repas oremais disparu
Voici que l’aquilin nous dit :
- C’est que voyez-vous ce midi
Pour finir ce sonnet
Je n’avais pas de faim.
............Marvejols
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 68
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Et la fin de sonner
de cimaise en moulure, sur la corniche
qui voit loin, rée la biche
dans l'attente d'une vomissure
que rien ne rassure
j'aime ce conte détourné, au hasard de l'aléa
qui voit loin, rée la biche
dans l'attente d'une vomissure
que rien ne rassure
j'aime ce conte détourné, au hasard de l'aléa
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Et la fin de sonner
version retouchée :
teverino a écrit:............Et la fin de sonner
Logeant en cimaise,
L’aquilin à son nez
Qu’un imparfait parfum
Menait,
Tout d’habit noir à son aise
Croassait en son arbre pendu
Se pensant en six lignes
Dedans un poème,
Et croyant d’avoir entendu
Qu’un fromage sonnait
Tel un midi bienvenu.
Las ! notre bohème
Tout à son sommet ne vit,
Se cachant d’un ais méchant,
Qu’un parfait importun
Venait
Rongé par l’envie,
Sus à son rond blanc tout droit marchant.
Le faisant d’éloquence
Promener
Jusqu’à le faire voir maître en Seine,
Puis rompant ses fadaises
Il le froisse de son arme tendue
Menaçant, vil, jusques à sa vie.
Par des cris des silences,
Ce roux le pille et s’encourt en roi mage
Portant au loin vers sa mie qui l’encense
Une proie arrachée au freux par sa rage.
De ces maux et ses peurs tantôt revenu
Itou son blanc repas oremais disparu
Voici que l’aquilin nous dit :
- C’est que voyez-vous ce midi
Achevant ce sonnet
Je n’avais pas de faim.
............Marvejols
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 68
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Et la fin de sonner
et quand la faim manque, la fin se veut tragique,
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
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