Courir

Courir après, puis se lasser
tout passe , que s'en est indécent
sauf pour les amoureux enamourés

Les mois d'hiver sont propices
quand le gel scelle les lèvres
sur des mots cent fois répétés

Encore, est d'un usage sans sommations
infiltrant les corps avides
d'offrir une espérance

Jamais n'endure, ni ne rassure
une meule de foin est-elle sensuelle
ou bien, échappatoire

Avec, engendre des cascades
l'innocence perds sa place
la routine sous- jacente

Combien d'heures pour essayer
de courir, à s'en disloquer les membres
pour un physique latent

Ainsi finissent les histoires
dans les oubliettes
de vérités cachées

peut on corriger
que c'en est indécent
merci

merci

La trame s’enroule parfois sur elle-même, laissant le lecteur perplexe

Ainsi finissent les histoires
dans les oubliettes
de vérités cachées

une métaphore qui m'a bien plu

merci de votre regard dubitatif, mais pas sans votre flamme naturelle

il faut lire ce texte comme une suite d'images
courir étant le verbe majeur, car il illustre la vie et le toujours plus vite
c'est pourquoi j'ai voulu mettre cette meule de foin qui symbolise les pieds sur terre,

merci a vvous

images, certes, mais je ne saisis pas la structure de ces strophes.
les trois mots : encore, jamais, avec - sont-ils les objets successifs de la recherche ?


ce sont plutôt des consequences de l'effet induit par le verbe courir