Ode à l'objet

Un atelier d'ecriture, créer en quelques lignes une ode pour un objet:

"Il trône devant moi, à mes pieds, et pourtant ce n’est pas lui l’esclave. Seigneur en ces lieux, il fait régner l’ordre et la terreur, tel un gardien du purgatoire. Je baisse les yeux, emplis de honte, je me cherche vainement une excuse, mais à quoi bon ? Ce n’est pas comme si il allait me répondre.
Le cœur noué, le corps nu, sans artifices, je croise mes bras nonchalamment. J’hésite, je tergiverse, je repousse mes échéances. La peur du jugement, le poids de la culpabilité, tout semble s’accumuler sur mes frêles épaules. Je cherche mon courage comme d’autre en appelle à dieu. C’est le bal des cérémonies pour feinter l’ennemi. A défaut d’être téméraire, je suis néanmoins lucide. Aujourd’hui encore toute esquive sera bonne pour nier ce salaud de plastique qu’on appelle le pèse personne."

C'est personnel, je ne suis pas trop fan du genre "l'épopée du quotidien" que je trouve souvent facile... Ici l'exercice me paraît bien mené mais non exempt du côté laborieux que présente souvent ce type de textes !

Gentillet et bien mené. Ce genre de texte a plutôt sa place dans le fil "vos textes courts" à mon avis. Il représente une recherche louable et sympa.
Une exploration comme les écrivants en sèment leurs cahiers et disques durs. :-)

Ce texte a le mérite d'exister mais c'est à peu près tout à mes yeux. Tout cela me semble convenu, aisément devinable, amené à la grosse louche... je ne suis pas fan du genre, surtout lorsqu'il comporte autant d'idées bateaux; ça aurait été bien de révolutionner, justement, cette notion de pèse-personne.

Thaïs a écrit:le pèse personne."

Oui, je sais qu'il occupe une place considérable dans certaines têtes, et mon épouse me demande au moins une fois par semaine depuis combien de temps je ne suis pas monté d'sus.
L'engin, j'veux dire.
J'avoue que je m'en tamponne le coquillard, et je l'écarte du pied chaque fois qu'elle le met sur mon chemin.
L'engin toujours hein ? pas son coquillard.
Question de savoir combien on pèse, une fois par an, par curiosité tout au plus.
Mais Thaïs, je te jure, je compatis.
C'est tout ce que je peux faire en la matière.

le "nonchalamment" est de trop trouvè-je et jure, et la chute est un peu trop téléphonée
faudrait juste un peu plus de mordant peut-être et en même temps plus de finesse, dur dur
mais c'est bien essayé
(tiens, peut-être te mettre dans la "peau" de l'engin, le faire parler ?)

c'est beaucoup d'intérêt pour un vulgaire ressort.
L'exercice est bien cerné. Pour le rendre plus concret, parlant, visuel, as-tu pensé à utiliser des mots "lourds" ou au contraire "légers" ?

moi, je croyais qu'il s'agissait de l'aspirateur...
chacun ses culpabilités et ses hantises !

Moi non plus, pas fan de cette sorte d'exercice de style à part quand cela débouche sur l'humour, l'ironie, sur quelque chose de piquant, d'original ... pas conquis par ton texte. La prochaine fois, peut être.

Ca aurait été marrant un pèse personne qui ne pèse personne....
Ca fait rire personne...
Bref.........
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