La dormeuse du val
5 participants
Page 1 sur 1
La dormeuse du val
Ophélia sommeille au bord de la rivière, affublée simplement d'un tee-shirt en haillons. Un Camaïeu vintage. Elle en est plus que fière. Phœbus, ennamouré, la comble de rayons.
Mais l’azur est bientôt envahi par la nue. Du gris vient altérer la vigueur de son bleu. L'adorable endormie qu’on sait à moitié nue quitte un rêve érotique et gémit : « Crotte ! Il pleut. »
Sans pépin ni K-way, la belle est trempée comme une soupe aux croutons. Elle peste, elle somme : « Oh du ciel ! Arrêtez cette pluie, j'ai trop froid ! »
La malheureuse enfant ! Retroussant la narine, Jupiter, insensible à sa jolie poitrine, lui joue la sérénade et la fait filer droit.
Mais l’azur est bientôt envahi par la nue. Du gris vient altérer la vigueur de son bleu. L'adorable endormie qu’on sait à moitié nue quitte un rêve érotique et gémit : « Crotte ! Il pleut. »
Sans pépin ni K-way, la belle est trempée comme une soupe aux croutons. Elle peste, elle somme : « Oh du ciel ! Arrêtez cette pluie, j'ai trop froid ! »
La malheureuse enfant ! Retroussant la narine, Jupiter, insensible à sa jolie poitrine, lui joue la sérénade et la fait filer droit.
Re: La dormeuse du val
"Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir."
A.R.
Bienvenue Pierrot-autant-que-tu-veux, et merci de ton inscription, ça manquait par ici ! Et une rimbalderie pour entrer en matière, ça me charme et m'émeut en même temps.
Bonne route par ici !
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir."
A.R.
Bienvenue Pierrot-autant-que-tu-veux, et merci de ton inscription, ça manquait par ici ! Et une rimbalderie pour entrer en matière, ça me charme et m'émeut en même temps.
Bonne route par ici !
Re: La dormeuse du val
Merci David. En guise de lyre, tires-tu toi aussi les élastiques de tes souliers blessés, un pied près de ton coeur ?
Re: La dormeuse du val
Poème de son temps où les malheurs du quotidien ont remplacé les tristesses d'une époque ! J'aime beaucoup !
Jand- Nombre de messages : 297
Age : 27
Date d'inscription : 05/04/2016
Re: La dormeuse du val
Ophélia sommeille / au bord de la rivière,
affublée simplement / d'un tee-shirt en haillons.
Un Camaïeu vintage. / Elle en est plus(se) que fière.
Phœbus, ennamouré, / la comble de rayons.
Mais l’azur est bientôt / envahi par la nue.
Une question : pourquoi ce titre ? Je ne suis pas fin connaisseur des règles poétiquess. Je ne les aime qu'en tant que contrainte oulipienne.
Donc :
Du gris vient altérer / la vigueur de son bleu.
L'adorable endormie / qu’on sait à moitié nue
Vous pouvez m'expliquer. Et tant mieux si ça fait remonter votre texte.
quitte un rêve érotique / et gémit : « Crotte ! Il pleut. »
Sans pépin ni K-way, / la belle est trempée (e)
et puis là ça se termine en rythme désordonné :
comme une soupe aux croutons. (6)
Elle peste, elle somme : « Oh du ciel ! Arrêtez cette pluie, j'ai trop froid ! »
et ça recommence
La malheureuse enfant ! / Retroussant la narine,
Jupiter, insensible / à sa jolie poitrine,
Lui joue la sérénade / et la fait filer droit.
affublée simplement / d'un tee-shirt en haillons.
Un Camaïeu vintage. / Elle en est plus(se) que fière.
Phœbus, ennamouré, / la comble de rayons.
Mais l’azur est bientôt / envahi par la nue.
Une question : pourquoi ce titre ? Je ne suis pas fin connaisseur des règles poétiquess. Je ne les aime qu'en tant que contrainte oulipienne.
Donc :
Du gris vient altérer / la vigueur de son bleu.
L'adorable endormie / qu’on sait à moitié nue
Vous pouvez m'expliquer. Et tant mieux si ça fait remonter votre texte.
quitte un rêve érotique / et gémit : « Crotte ! Il pleut. »
Sans pépin ni K-way, / la belle est trempée (e)
et puis là ça se termine en rythme désordonné :
comme une soupe aux croutons. (6)
Elle peste, elle somme : « Oh du ciel ! Arrêtez cette pluie, j'ai trop froid ! »
et ça recommence
La malheureuse enfant ! / Retroussant la narine,
Jupiter, insensible / à sa jolie poitrine,
Lui joue la sérénade / et la fait filer droit.
Re: La dormeuse du val
Narbah a écrit:
Je suis désolé, mon commentaire précédent est tout en vrac. Si il y a une modération dans le silence du forum qu'elle le supprime. Merci.
Une question : pourquoi ce titre ? Je ne suis pas fin connaisseur des règles poétiques. Je ne les aime qu'en tant que contrainte oulipienne.
Donc :
Ophélia sommeille / au bord de la rivière,
affublée simplement / d'un tee-shirt en haillons.
Un Camaïeu vintage. / Elle en est plus(se) que fière.
Phœbus, ennamouré, / la comble de rayons.
Mais l’azur est bientôt / envahi par la nue.
Du gris vient altérer / la vigueur de son bleu.
L'adorable endormie / qu’on sait à moitié nue
quitte un rêve érotique / et gémit : « Crotte ! Il pleut. »
Sans pépin ni K-way, / la belle est trempée (…e)
et puis là ça se termine en rythme désordonné :
comme une soupe aux croutons. (6)
Elle peste, elle somme : « Oh du ciel ! Arrêtez cette pluie, j'ai trop froid ! » (?)
et ça recommence
La malheureuse enfant ! / Retroussant la narine,
Jupiter, insensible / à sa jolie poitrine,
Lui joue la sérénade / et la fait filer droit.
Vous pouvez m'expliquer ? Et tant mieux si ça fait remonter votre texte.
Re: La dormeuse du val
il y a toujours chez Tiz...pardon, chez Pierrot, cette grâce sensuelle mélangée d'un soupçon de dérision. L'homme autant généreux que malicieux ne manque pas d’élégance dans sa cocasserie qui se déploie en toute fluidité sur un rythme guilleret.
HELLION- Nombre de messages : 477
Age : 74
Date d'inscription : 19/08/2017
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|