Allez la voir, elle sera contente

« Là Maurice ils passent en bas
Dans cette petite plaine
La vie pour moi est là
Ne t’en va qu’au matin
d’un grand rêve »

« Elle vit seule sans Maurice
Jeune, allons la voir
Sur sa joue vieille
On touche aussi ses plaines
Et ses crevasses
De vieille femme »

Ouvrière
Seule malade
Son cher Maurice
Rêves vécus
Sans vagues

N’avez-vous pas
Assez de temps, assez de
Dents
Et sans elle
Tous des gens
Tous ensemble
Et sans elle

Elle attend

Antoine, j'aimerais que tu entendes comme un hommage ce que je vais te dire : j'ai énormément de mal à te commenter. Ce que je trouve à dire me semble toujours très en deçà de ton texte.
En revanche, tu es pour moi un formidable déclencheur : le gâteau de Peau d'Ane te doit tout !

Chère coline dé,

merci mille fois pour ton message, qui me touche beaucoup.

Avant la fin de la semaine je reviendrai lire ce poème que tu as écrit et que j'aurais déclenché. Et je prendrai le temps de parler aussi ! en attendant mon quotidien est bien monotone ! J'écris !

Bonne nuit,

Antoine

coline dé a écrit:.
En revanche, tu es pour moi un formidable déclencheur : le gâteau de Peau d'Ane te doit tout !

Ah, il m'avait bien semblé, comme une évidence , en survolant les titres dans la liste, que ces deux se répondaient...et pourtant j'ai lu celui de Coline avant.

Jand , ton poème me fait remonter ces parfums de toile cirée hors d'usage, de meubles collants et de moisissure parfumée à la lavande. La force des mots!

J'aime beaucoup. Vraiment. L'évocation de ce cher Maurice à travers cette femme qui attend. Le temps qui se fige, un temps presque éternel, une image qu'on a tous dans un coin de la tête. ça en dit beaucoup en peu de mots. Et puis ça sonne très bien.