Errance

Errance


J’ai vu tant de chemins et tant m’ont regardé
Dans les matin frileux de grisaille fardé.
J’ai traversé des mères berceuses de cadavres
Au rivage clamant de mensongers palabres

J’ai marché sans relâche étonner d’exister.
Dans un monde sans foi sous un ciel attristé
Du silence de Dieu que partout l’on supplie.
Je suis le réfugié qui sa on te déplie,

le maudit sans refuge à jamais sans amour.
Mon corps jeune a subi des années le labour.
J’ai perdu mon enfance entre mon père le vent
Et ma mère la faim dès le soleil levant.

On ne peut pas manquer de se sentir concerné, voire consterné.

Je suis le réfugié qui sa on te déplie,

il faut probablement rectifier, on peut lire sa honte mais c'est bizarre

d'autre part au vers suivant

le réfugié

est

sans refuge

, ce n'est peut-être aussi une image hardie (est-ce un oxymore?), mais je le sens mal.

Merci de vous être arrêté sur ce morne rivage.

Vous avez parfaitement raison, il s'agit bien de « la honte ». c'est un mauvais tour que m'a joué ma reconnaissance vocale. En effet, je suis malvoyant grave, à la limite de la cécité et je ne peux écrire qu'à l'aide d'une reconnaissance vocale qui ne met pas toujours fidèle. Malheureusement, je ne puis apporter correction à mes textes… et lorsque personne n'a la gentillesse d'effectuer pour moi cette correction, il persiste certaines scories.

Vous pouvez peut-être vous poser la question de la lecture… en fait, je lis grâce à un système de lecture vocale.

En ce qui concerne « le réfugié » et le « refuge », là aussi, vous avez raison, c'est effectivement une tournure à connotation oxymore avec. On attribue abusivement le terme de « réfugié » à des personnes qui n'ont en fait la plupart du temps aucun véritable refuge. D'où cette audace stylistique. Mais je conçois que cela puisse être mal ressenti.

En tout cas, je vous renouvelle mes remerciements.

Je vous prie de bien vouloir tenir pour non avenu ce texte maladroit et perclus d'erreurs orthographiques, des mots ayant par ailleurs été mis à la place d'autres.

Il s'agit là du résultat erratique de la dictée vocale que je suis contraint d'utiliser pour écrire et auxquelles je ne puis apporter correction ayant besoin à cette fin d'une tierce personne. Cette technique, relativement performante en bureautique n'est guère adaptée au langage poétique.

Je me suis permis de republier sur un autre post le poème en question corrigée et modifié.

J'ose espérer que vous me pardonnerez ces approximations.

Aucun problème et les excuses ne sont pas nécessaires du tout.
Je n'ai fait qu'exprimer mon avis sincère sur un poème que j'ai jugé intéressant, et surtout j'espère ne pas vous avoir blessé.

Nullement ! Et je vous remercie de votre intérêt d'autant plus immérité que ce texte n'était en vérité ni fait ni à faire..