Passade

Son teint me souriait avec un appétit
De fleur printanière, de rossignol chanteur.
Retenant ses baisers sous un masque noirci,
Des plumes s'envolaient sous un faux air rêveur.

Pendant que son regard coupait court au silence,
Ses gestes s'ennuyaient de mes caresses pleines.
Et nous allions ainsi, entraînés par la danse,
Faisant mine de nous dévorer à la chaîne.

Sa peau se reflétant comme dans un miroir
Vint troubler la bête qui ne pensait qu'à prendre
Un peu de sa paresse et sa gorge pour boire,
Pour qu'enfin nos éclairs finissent par s'entendre.

L'aube l'éloignera sans doute mais qu'importe,
Nous goûterons nos fruits sans être bons amis,
Avalerons nos visages en porte-à-porte
Jusqu'à ce que la récréation soit finie.

Désolée Métromane, j'ai trouvé beaucoup de rimes forçant le sens et de vers mal comptés. La poésie classique c'est redoutable.
En plus le thème me paraît traité de façon vieillotte.
Je crois que quand on a envie d'écrire de la poésie il vaut mieux commencer par des vers libres, et aller vers la simplicité.