Silence hivernal
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Silence hivernal
Il s’éveillât aux petites lueurs de l'aube, le jour perçait à peine entre les volets. Il se tourna dans son lit au moment ou le radio réveil se mettait en marche, à l'instant des informations ; non pas qu'il fut intéressés par les nouvelles diffusées mais plus pour ne pas entendre le son profond du silence. Il resta ainsi un quart d'heure, le temps du flash, puis retira la couette, un air froid le recouvris comme un linceul, il attendit une dizaine de minutes puis se leva et se rendit jusqu'à la fenêtre dont il ouvrit les volets. Le vent était assez fort et lui lança au visage une bourrasque de neiges qui le saisi, pourtant il resta ainsi sans bouger devant les assauts de l'hiver. Il leva son regard pour observer une dizaines d'oies sauvage qui s'en allaient vers le sud et des contrées plus hospitalière, elles volaient dans une formation triangulaire caractéristique. C'était les premières neiges de la saison. Après quelques inspirations profondes il referma la fenêtre et gagna la salle de bains attenante à sa chambre. Il ouvrit le robinet de la douche le temps de chauffer l'eau et se brossa les dents en attendant, le circuit d'eau était long à monter en température. Une fois sa bouche rincée il entra sous le jet chaud et apaisant et resta là, immobile, comme une parade au froid extérieur puis il se sécha et regagna le lavabo pour se raser. Il se rasait un peu a l'ancienne, savon à barbe et blaireau. Son rasoir, prolongement de sa main, épousa tout les contours de son visage jusqu'à le rendre lisse comme du marbre.
Une fois habillé , après avoir choisi soigneusement ses vêtements il descendit au rez de chaussé jusqu'à la cuisine. Il appuya sur le bouton de la cafetière et pris deux œufs et une tranche de bacon dans le frigo qu'il mit à cuire dans une poêle. En attendant il se posta devant le fenêtre de la cuisine et regarda la neige qui tombait fortement au dehors. La première neige de l'année, il sourit en y pensant .
Il prit une assiette et déposa à l'intérieur ses œufs et son bacon. Il saisi dans le placard une verre et dans le même geste rouvrit le frigo et emplit le verre de jus d'orange. Il referma la porte et souffla longuement comme s'il voulait vider ses poumons puis s'assied à la table pour prendre son petit déjeuner. Le café était chaud.
Une fois terminer il lava les ustensiles à l'évier et se dirigea vers son bureau qui tenait d'ailleurs plus d'une bibliothèque. Il se cala dans son fauteuil et ouvrit le tiroir en bas à gauche. Il prit son bloc et défit une feuille blanche qu'il déposa au milieu du sous mains, sans y inscrire quoi que ce soit. Il referma le tiroir et ouvrit celui de droite, en haut. Il prit une boite en métal et un revolver. Déposant le tout il entreprit de démonter toutes les pièces de l'arme et de les nettoyer à l'aide des produits et ustensiles de la boite, ceci fait il remonta l'arme et rangea la boite dans le tiroir qu'il referma. Il poussa le siège pour se lever et se dirigea vers une vitrine, en passant il jeta un regard vers les carreaux qui ne laissaient voir que les flocons qui venaient violament, sans un bruit, s'écrasaient contre les vitres. Il se baissa jusqu'à une porte de la vitrine et y pris une boite en carton puis il revint s’asseoir au bureau. Il prit le revolver et entreprit de la charger de six balles et ramassa la boite en carton dans un des tiroirs.
Il jeta un regard circulaire sur toute la pièce et sourit. Il prit l'arme dans la main droite et inséra le canon dans la bouche. Il laissa une larme couler le long de sa joue et appuya sur la détente, le bruit parcouru toute la maison tel un fantôme tonitruant, son sang aspergea le tableau qui se trouvait derrière lui, sa tête tomba sur la feuille, la tachant de sang. Au dehors la neige s'était arrêté de tomber pour un temps, en signe de respect peut-être. Au dedans le silence avait reprit ses droits.
Une fois habillé , après avoir choisi soigneusement ses vêtements il descendit au rez de chaussé jusqu'à la cuisine. Il appuya sur le bouton de la cafetière et pris deux œufs et une tranche de bacon dans le frigo qu'il mit à cuire dans une poêle. En attendant il se posta devant le fenêtre de la cuisine et regarda la neige qui tombait fortement au dehors. La première neige de l'année, il sourit en y pensant .
Il prit une assiette et déposa à l'intérieur ses œufs et son bacon. Il saisi dans le placard une verre et dans le même geste rouvrit le frigo et emplit le verre de jus d'orange. Il referma la porte et souffla longuement comme s'il voulait vider ses poumons puis s'assied à la table pour prendre son petit déjeuner. Le café était chaud.
Une fois terminer il lava les ustensiles à l'évier et se dirigea vers son bureau qui tenait d'ailleurs plus d'une bibliothèque. Il se cala dans son fauteuil et ouvrit le tiroir en bas à gauche. Il prit son bloc et défit une feuille blanche qu'il déposa au milieu du sous mains, sans y inscrire quoi que ce soit. Il referma le tiroir et ouvrit celui de droite, en haut. Il prit une boite en métal et un revolver. Déposant le tout il entreprit de démonter toutes les pièces de l'arme et de les nettoyer à l'aide des produits et ustensiles de la boite, ceci fait il remonta l'arme et rangea la boite dans le tiroir qu'il referma. Il poussa le siège pour se lever et se dirigea vers une vitrine, en passant il jeta un regard vers les carreaux qui ne laissaient voir que les flocons qui venaient violament, sans un bruit, s'écrasaient contre les vitres. Il se baissa jusqu'à une porte de la vitrine et y pris une boite en carton puis il revint s’asseoir au bureau. Il prit le revolver et entreprit de la charger de six balles et ramassa la boite en carton dans un des tiroirs.
Il jeta un regard circulaire sur toute la pièce et sourit. Il prit l'arme dans la main droite et inséra le canon dans la bouche. Il laissa une larme couler le long de sa joue et appuya sur la détente, le bruit parcouru toute la maison tel un fantôme tonitruant, son sang aspergea le tableau qui se trouvait derrière lui, sa tête tomba sur la feuille, la tachant de sang. Au dehors la neige s'était arrêté de tomber pour un temps, en signe de respect peut-être. Au dedans le silence avait reprit ses droits.
Re: Silence hivernal
C'est intéressant : le description minutieuse des gestes du quotidien fait résonner la solitude, sans notation psychologique, et le suicide, qu'on pressent devant la "feuille blanche" semble hésiter dans le texte, reste suspendu un instant pour le lecteur, avant de donner sa logique au texte.
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