J’ai tes coordonnées

J’ai tes coordonnées mais je ne t’écris pas
Habites-tu toujours à cette vieille adresse
Et j’ai ton numéro mais ne t’appelle pas
Je crains de t’aborder avec ma maladresse

Treize ans se sont passés depuis ce doux repas
Qui avait précédé un moment de tendresse
Treize longues années qui entre nous se dressent
Mais qui n’ont su chasser nos échanges sympas

J’ai préservé de toi cachés dans mon armoire
Les rares souvenirs de notre belle histoire
Entre tes deux recueils dont l’un dédicacé

Des mots éblouissants scellés dans un poème
Stigmates ciselés d’un destin fracassé
Où nous n’avons jamais pu nous dire je t’aime.

j'étais coordonné... Un bien joli poème, et le rythme est prenant, très rapide, pas de ponctu jusqu'au point final, un bel effet, treize-ans-très-vite !

Je l'aime bien, classique mais avec ce petit caillou dissonant : le mot "sympa" qui joue un autre jeu.

Merci David, je suis content si le rythme a pu t'emporter avec moi dans ce temps qui s'écoule.

Merci seyne. Ce petit caillou est comme une inclusion dans une pierre, il lui donne une originalité.