CRU
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CRU
Chapitre 1
Qui peut se vanter d'avoir connu l'amour ? Le vrai ?
Si nous sommes sincères, nous avouerons que, notre vie durant, nous avons fait ce que nous avons pu, avec ce que nous avions, ce que nous étions, nos limites. Finalement, oui, nous nous serons contentés de peu, mais rarement nous le confesserons.
C'est normal, je vous rassure.
Qu'en est-il de trouver l'amour, du fait de le mériter ?
Mériter le bonheur quand on est un monstre ?
Parce que si l’on se fie à la morale, à l’éthique de l'être humain lambda, celui qui bosse du matin au soir toute la semaine, fait ses courses en choisissant sa viande avec beaucoup de minutie, s'occupe de sa famille et meurt en paix, moi, effectivement, je suis un monstre.
Entrons dans le vif du sujet.
Je suis un cannibale.
Je me nourris de chair exclusivement humaine.
Je la convoite.
J'en raffole.
J'en ai pris conscience dès mon plus jeune âge. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais vécu un battement de cœur sans ressentir ce désir profond et puissant pulser au fond de mes tripes. Jusqu'à ce jour, à trente-cinq printemps passés, j'ai toujours été pleinement conscient de moi-même.
Enfant unique, j'ai passé une enfance tranquille dans le sud de la France. Régulier à l'école, discret, sociable. Je suis passé sous les radars avec une facilité déconcertante. Jamais cette calamité qui partageait mon intimité ne m'a poussé à me mettre en danger. Jamais il n'y a eu de conflit.
D'entrée de jeu, nous étions d'accord, et tant qu'elle savait qu'elle serait nourrie, elle me laissait gérer la partie pratique, matérielle.
Je parle de mon cannibalisme comme d'un implant autonome qui cohabiterait avec moi, tout simplement parce que c'est ainsi que je l'ai toujours ressenti. Il n'y a rien de naturel, rien de normal, c'est une aberration qui, quand elle vous choisit, ne vous quitte plus, et vous donne en contrepartie des pouvoirs obscurs.
Ma première victime... J'avais douze ans.
Je savais que je le ferais ce jour précis.
Un mercredi après-midi.
L’été.
Il faisait si beau… Si chaud… Pas un nuage.
Mes parents me laissaient sortir devant l'immeuble pour jouer avec les copains. La veille, j'avais pris un couteau sur la table pendant le repas et l'avais caché en vitesse sous mon lit. Je savais que le lendemain, j’allais partir à la chasse. J’ai prévenu mes parents que je rejoignais Marc et Ludo devant l'entrée.
Le couteau dans ma poche, j’étais sorti avec la fièvre au corps.
Je ruisselais sous les bras.
La langue et la gorge sèches.
Des vertiges m’envahissaient. Mon cœur secouait ma mince carcasse de douze piges. Mon estomac gargouillait, un étrange chant s’élevait de mon bas ventre.
Je commençai à marcher en direction d'un parc immense qui se trouvait, avec ma perception d'enfant, dans un autre pays. Mais avec le recul, je sais à présent que j'ai dû marcher pendant plus de dix kilomètres. En revenant du zoo en voiture avec mes parents, nous étions passés devant cette étendue verte, où des enfants par dizaines s'amusaient sous le ciel bleu d’été.
C’était là que je devais me rendre pour trouver ce dont j'avais besoin. Chaque parcelle de mon être, chaque cellule, tendue à l’extrême, me portait vers ce parc dans une douce euphorie malsaine. Je me sentais déjà coupable bien avant de tuer pour la première fois. Coupable d'avoir dit oui, d'avoir embrassé cette pulsion.
J'arrivai assoiffé sur la parking bondé. Je me jetai sur la fontaine publique. L'eau était fraîche, délicieuse et, à l'ombre, de doux alizés frôlaient ma peau parcourue d'une chair de poule qui ne me quittait plus.
Les adultes ne faisaient pas attention à moi.
De là où je me tenais, je voyais des tas de mômes. Têtes brunes et blondes qui s'époumonaient sur les collines vertes.
Je vérifiai que mon couteau n'avait pas disparu et commençai l'exploration du parc.
Ma méthode prit forme à cet instant précis, et jamais ne dévia d'un pouce.
Il me fallait trouver une collation isolée.
Bien faible, de préférence.
Le plus loin possible du reste du monde.
Et vous ne pouvez pas imaginer comme cela peut être facile de trouver une âme errante. C’est comme si elle suppliait, vous klaxonnait pour que vous veniez la prendre.
J'en localisai une près d'un bosquet à l’orée du parc. Caucasien, short rouge, t-shirt jaune. Avec son casque de cheveux magnifiques, il me fit autant plaisir qu'un Playmobil à Noël.
Mon état approchait, j'en suis sûr, de celui d'un Beethoven, d'un Michel-Ange, ou d'un Einstein, au moment précis de leur plus grande création, découverte, accomplissement…
Un sentiment de plénitude infinie, une joie fanfare, une perfection si intense qu'à tout instant, je m'attendais à voir le ciel me tomber sur la tête, ou la terre s'ouvrir sous mes pas.
Et pourtant, moi, tout petit petiot que j’étais, je n'avais rien accompli. Ni grimpé l'Everest, ni fait tomber le mur de Berlin. Encore moins réussi une opération chirurgicale à cœur ouvert. Je ne faisais que débuter dans l’école de la vie... et je rivalisais avec les dieux en dévorant des yeux Romain.
Le sang pulsait dans mes veines, la sueur coulait par tous les pores de ma peau. Mon cœur, lui, était étrangement professionnel et battait à une allure zen.
Accroupi, il trifouillait un champignon au pied d'un arbre immense. Les portières claquaient sur le parking. Juste derrière, à quelques mètres de lui, caché par les énormes buissons, je l’observai encore un moment. Je cherchais comment l'accoster, une excuse, une manière d'entrer en contact avec lui.
Les mots sont importants et jamais, au grand jamais, je ne me suis posé en victime jusqu’à présent.
Il n'avait pas plus de dix ans. Je lui demandai tout simplement ce qu'il était en train de fabriquer. Il releva sa frimousse, et son regard, un peu endormi, me transperça...
— J'veux manger du champignon, dit-il...
Il avait sûrement peur qu'il soit empoisonné, mais ça coulait tellement de source qu'il n'en dit pas plus et se pencha de nouveau sur le champignon. Je répondis très simplement que je connaissais un coin où on pouvait trouver des champignons et le laissai seul, m'enfonçant aussitôt dans le cœur du parc immense. Il se mit à me suivre sans me demander la permission.
Je marchai un moment encore, jusqu’à sentir la fraîcheur de l'ombre des arbres et entendre le chahut des enfants au loin.
Nous étions de plus en plus isolés.
J’aperçus une sorte de tranchée en terre molle, humide, assez profonde pour ne pas être vus. Le fond était gonflé d'une vase noirâtre recouverte de feuilles mortes, jaunâtres et rousses. Des moucherons et autres insectes nous tournaient autour, agressaient nos yeux.
J'allai au bord de la tranchée et regardai en bas.
Mon camarade en fit autant.
Je reculai de deux pas et me calai juste derrière lui.
Il continuait à chercher les champignons.
C’était si facile que j’étais contrarié, presque en colère.
Au moment où il se tourna pour me demander : « Mais ils sont où les champignons ? » je le poussai de toutes mes forces.
Juste un regard surpris, et il tomba sans faire de bruit.
En prenant appui sur la paroi d'en face, je descendis sans trop de mal.
Il ne bougeait plus.
Son visage enfoncé dans la boue, ses baskets parties je ne sais où. Au revers de son t-shirt déchiré, je pouvais lire son prénom, écrit au feutre par sa mère.
Toutes sortes de bestioles grouillaient dans la terre fraîche, noire de charbon.
Le bout de ses doigts tressautait à peine.
Sans réfléchir, je posai mes fesses de tout mon poids sur sa tète. Il essaya de se redresser une ou deux fois, mollement, puis n'opposa plus aucune résistance et se laissa aller.
J’essayai de me relever, mais dans la panique, mes jambes m'abandonnèrent, et je m’affaissai. Je sentis une onde de chaleur qui s’élança de sous mes fesses, me traversa le bassin, s’engouffra sous mes testicules, et dévasta tout comme un tsunami.
La peur laissa place à une ivresse de plaisir.
Je sortis mon couteau.
Je voulais goûter une cuisse. Une cuisse humaine.
J'en crevais d'envie.
Là, tout de suite, enfin, j'y avais droit.
Que les dieux m'en soient témoins. Comme un homme, j'avais chassé et achevé ma proie. J’étais dans mon droit.
Mon premier vrai repas en douze ans d'existence.
Je découpai plusieurs morceaux de viande, un peu partout sur le corps de Romain, que je mangeai sur place, avec délice et avidité.
Le goût fort de la chair, sa couleur, son jus...
Ce jour-là, je suis devenu qui je suis.
Chapitre 1
Qui peut se vanter d'avoir connu l'amour ? Le vrai ?
Si nous sommes sincères, nous avouerons que, notre vie durant, nous avons fait ce que nous avons pu, avec ce que nous avions, ce que nous étions, nos limites. Finalement, oui, nous nous serons contentés de peu, mais rarement nous le confesserons.
C'est normal, je vous rassure.
Qu'en est-il de trouver l'amour, du fait de le mériter ?
Mériter le bonheur quand on est un monstre ?
Parce que si l’on se fie à la morale, à l’éthique de l'être humain lambda, celui qui bosse du matin au soir toute la semaine, fait ses courses en choisissant sa viande avec beaucoup de minutie, s'occupe de sa famille et meurt en paix, moi, effectivement, je suis un monstre.
Entrons dans le vif du sujet.
Je suis un cannibale.
Je me nourris de chair exclusivement humaine.
Je la convoite.
J'en raffole.
J'en ai pris conscience dès mon plus jeune âge. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais vécu un battement de cœur sans ressentir ce désir profond et puissant pulser au fond de mes tripes. Jusqu'à ce jour, à trente-cinq printemps passés, j'ai toujours été pleinement conscient de moi-même.
Enfant unique, j'ai passé une enfance tranquille dans le sud de la France. Régulier à l'école, discret, sociable. Je suis passé sous les radars avec une facilité déconcertante. Jamais cette calamité qui partageait mon intimité ne m'a poussé à me mettre en danger. Jamais il n'y a eu de conflit.
D'entrée de jeu, nous étions d'accord, et tant qu'elle savait qu'elle serait nourrie, elle me laissait gérer la partie pratique, matérielle.
Je parle de mon cannibalisme comme d'un implant autonome qui cohabiterait avec moi, tout simplement parce que c'est ainsi que je l'ai toujours ressenti. Il n'y a rien de naturel, rien de normal, c'est une aberration qui, quand elle vous choisit, ne vous quitte plus, et vous donne en contrepartie des pouvoirs obscurs.
Ma première victime... J'avais douze ans.
Je savais que je le ferais ce jour précis.
Un mercredi après-midi.
L’été.
Il faisait si beau… Si chaud… Pas un nuage.
Mes parents me laissaient sortir devant l'immeuble pour jouer avec les copains. La veille, j'avais pris un couteau sur la table pendant le repas et l'avais caché en vitesse sous mon lit. Je savais que le lendemain, j’allais partir à la chasse. J’ai prévenu mes parents que je rejoignais Marc et Ludo devant l'entrée.
Le couteau dans ma poche, j’étais sorti avec la fièvre au corps.
Je ruisselais sous les bras.
La langue et la gorge sèches.
Des vertiges m’envahissaient. Mon cœur secouait ma mince carcasse de douze piges. Mon estomac gargouillait, un étrange chant s’élevait de mon bas ventre.
Je commençai à marcher en direction d'un parc immense qui se trouvait, avec ma perception d'enfant, dans un autre pays. Mais avec le recul, je sais à présent que j'ai dû marcher pendant plus de dix kilomètres. En revenant du zoo en voiture avec mes parents, nous étions passés devant cette étendue verte, où des enfants par dizaines s'amusaient sous le ciel bleu d’été.
C’était là que je devais me rendre pour trouver ce dont j'avais besoin. Chaque parcelle de mon être, chaque cellule, tendue à l’extrême, me portait vers ce parc dans une douce euphorie malsaine. Je me sentais déjà coupable bien avant de tuer pour la première fois. Coupable d'avoir dit oui, d'avoir embrassé cette pulsion.
J'arrivai assoiffé sur la parking bondé. Je me jetai sur la fontaine publique. L'eau était fraîche, délicieuse et, à l'ombre, de doux alizés frôlaient ma peau parcourue d'une chair de poule qui ne me quittait plus.
Les adultes ne faisaient pas attention à moi.
De là où je me tenais, je voyais des tas de mômes. Têtes brunes et blondes qui s'époumonaient sur les collines vertes.
Je vérifiai que mon couteau n'avait pas disparu et commençai l'exploration du parc.
Ma méthode prit forme à cet instant précis, et jamais ne dévia d'un pouce.
Il me fallait trouver une collation isolée.
Bien faible, de préférence.
Le plus loin possible du reste du monde.
Et vous ne pouvez pas imaginer comme cela peut être facile de trouver une âme errante. C’est comme si elle suppliait, vous klaxonnait pour que vous veniez la prendre.
J'en localisai une près d'un bosquet à l’orée du parc. Caucasien, short rouge, t-shirt jaune. Avec son casque de cheveux magnifiques, il me fit autant plaisir qu'un Playmobil à Noël.
Mon état approchait, j'en suis sûr, de celui d'un Beethoven, d'un Michel-Ange, ou d'un Einstein, au moment précis de leur plus grande création, découverte, accomplissement…
Un sentiment de plénitude infinie, une joie fanfare, une perfection si intense qu'à tout instant, je m'attendais à voir le ciel me tomber sur la tête, ou la terre s'ouvrir sous mes pas.
Et pourtant, moi, tout petit petiot que j’étais, je n'avais rien accompli. Ni grimpé l'Everest, ni fait tomber le mur de Berlin. Encore moins réussi une opération chirurgicale à cœur ouvert. Je ne faisais que débuter dans l’école de la vie... et je rivalisais avec les dieux en dévorant des yeux Romain.
Le sang pulsait dans mes veines, la sueur coulait par tous les pores de ma peau. Mon cœur, lui, était étrangement professionnel et battait à une allure zen.
Accroupi, il trifouillait un champignon au pied d'un arbre immense. Les portières claquaient sur le parking. Juste derrière, à quelques mètres de lui, caché par les énormes buissons, je l’observai encore un moment. Je cherchais comment l'accoster, une excuse, une manière d'entrer en contact avec lui.
Les mots sont importants et jamais, au grand jamais, je ne me suis posé en victime jusqu’à présent.
Il n'avait pas plus de dix ans. Je lui demandai tout simplement ce qu'il était en train de fabriquer. Il releva sa frimousse, et son regard, un peu endormi, me transperça...
— J'veux manger du champignon, dit-il...
Il avait sûrement peur qu'il soit empoisonné, mais ça coulait tellement de source qu'il n'en dit pas plus et se pencha de nouveau sur le champignon. Je répondis très simplement que je connaissais un coin où on pouvait trouver des champignons et le laissai seul, m'enfonçant aussitôt dans le cœur du parc immense. Il se mit à me suivre sans me demander la permission.
Je marchai un moment encore, jusqu’à sentir la fraîcheur de l'ombre des arbres et entendre le chahut des enfants au loin.
Nous étions de plus en plus isolés.
J’aperçus une sorte de tranchée en terre molle, humide, assez profonde pour ne pas être vus. Le fond était gonflé d'une vase noirâtre recouverte de feuilles mortes, jaunâtres et rousses. Des moucherons et autres insectes nous tournaient autour, agressaient nos yeux.
J'allai au bord de la tranchée et regardai en bas.
Mon camarade en fit autant.
Je reculai de deux pas et me calai juste derrière lui.
Il continuait à chercher les champignons.
C’était si facile que j’étais contrarié, presque en colère.
Au moment où il se tourna pour me demander : « Mais ils sont où les champignons ? » je le poussai de toutes mes forces.
Juste un regard surpris, et il tomba sans faire de bruit.
En prenant appui sur la paroi d'en face, je descendis sans trop de mal.
Il ne bougeait plus.
Son visage enfoncé dans la boue, ses baskets parties je ne sais où. Au revers de son t-shirt déchiré, je pouvais lire son prénom, écrit au feutre par sa mère.
Toutes sortes de bestioles grouillaient dans la terre fraîche, noire de charbon.
Le bout de ses doigts tressautait à peine.
Sans réfléchir, je posai mes fesses de tout mon poids sur sa tète. Il essaya de se redresser une ou deux fois, mollement, puis n'opposa plus aucune résistance et se laissa aller.
J’essayai de me relever, mais dans la panique, mes jambes m'abandonnèrent, et je m’affaissai. Je sentis une onde de chaleur qui s’élança de sous mes fesses, me traversa le bassin, s’engouffra sous mes testicules, et dévasta tout comme un tsunami.
La peur laissa place à une ivresse de plaisir.
Je sortis mon couteau.
Je voulais goûter une cuisse. Une cuisse humaine.
J'en crevais d'envie.
Là, tout de suite, enfin, j'y avais droit.
Que les dieux m'en soient témoins. Comme un homme, j'avais chassé et achevé ma proie. J’étais dans mon droit.
Mon premier vrai repas en douze ans d'existence.
Je découpai plusieurs morceaux de viande, un peu partout sur le corps de Romain, que je mangeai sur place, avec délice et avidité.
Le goût fort de la chair, sa couleur, son jus...
Ce jour-là, je suis devenu qui je suis.
Rezkallah- Nombre de messages : 52
Age : 42
Date d'inscription : 21/03/2015
Re: CRU
J'ai lu le texte, le premier chapitre d'un roman si j'ai bien compris.
C'est bien écrit, ça se lit facilement et il n'y a pas d'invraisemblance, c'est déjà beaucoup. Mais je me trouve devant la difficulté qu'on a toujours lorsqu'on lit sur un forum un fragment de roman. L'idée de pulsions cannibaliques innées n'est pas mauvaise, mais elle ne prendrait toute son originalité et son intérêt qu'au cours des rebondissements suivants de l'histoire. Franchement, je ne pense pas que ce forum soit adapté pour présenter un roman. Mais ce n'est que mon avis.
C'est bien écrit, ça se lit facilement et il n'y a pas d'invraisemblance, c'est déjà beaucoup. Mais je me trouve devant la difficulté qu'on a toujours lorsqu'on lit sur un forum un fragment de roman. L'idée de pulsions cannibaliques innées n'est pas mauvaise, mais elle ne prendrait toute son originalité et son intérêt qu'au cours des rebondissements suivants de l'histoire. Franchement, je ne pense pas que ce forum soit adapté pour présenter un roman. Mais ce n'est que mon avis.
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