MARIAGE : A jamais.
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MARIAGE : A jamais.
A JAMAIS
J'ai toujours plu aux hommes arabes. Magie de la femme ronde, de la féminité, de la maternité. Idéologie dépassée peut-être, mais je ne vois pas en quoi le squelette anorexique et dépressif est plus progressiste. Plus à la mode c'est sûr, mais les modes sont faites pour passer. Et l'un dans l'autre, la ronde prend son tour.
L'un dans l'autre, justement.
La plupart des hommes voient la femme comme un objet doux, sans force. Ils croient qu'eux seuls en leur verge turgescente concentrent la force, le désir viril.
Malik a compris que je suis turgescence aussi quand je fais l'amour. Puisqu'il n'y a pas de mot pour la force du désir féminin, l'équivalent de "viril" au féminin, va pour "virile" avec un "e" paradoxal.
Malik et ses poèmes érotiques. C'est un littéraire mon Malik. Rien que de le lire, comment dire... je m'humecte.
L'un dans l'autre
Se gonflent et durcissent
Sous mes doigts
Le bout de tes seins
Ma dure
Que je mords
Comme tu aimes
C'est doux, c'est dur
C'est tout à moi
En tout cas
Comme ton râle de plaisir
Fait de grave et d'aigu
Femelle et virile
Tout ce que j'aime
Quand se gonfle et durcit
Sous ma queue
Le canal sacré
Je cogne au fond, je frappe
Ouvre, c'est un ordre
Je te sens bien,
Et tu sens la Terre
Débordante de fluides
Imprégnée, profonde
Lourde enfin
Quand j'ai posé ma semence.
Tout ce que j'aime, ma douce.
Jouir en toi
T'entendre dire
"Tu es à moi
Tu es en moi".
Il sait très exactement ce que je ressens dans ces moments-là.
Les tétons durs, le pubis qui aspire à sa verge, l'utérus qui cogne dans le ventre, tout au fond, et c'est délicieux. Malik devine tout ça. Il répond à la dureté par la dureté. Et il aime ça, ma dureté dans ces moments-là, ça ne lui fait pas peur. Il aime les paradoxes, mon Malik, il saisit que la rondeur extérieure cache une force terrestre, femelle, très puissante.
Faire l'amour avec Malik. Je ne m'en lasserai jamais. Il aime ça et moi aussi. Avec lui, je n'ai plus à m'inquiéter de la fragilité du désir masculin. Il est là, aussi fort et aussi longtemps que le mien, et il me regarde droit dans les yeux tout du long.
Hier, il est passé à la maison. Il était 20H, ma télé allumée montrait les étudiants qui scandaient "Devaquet ??? C'est gonflé !!!" sur l'air de "Vahiné, c'est gonflé !". Il m'a sussurré : "Ca me les gonfle, la politique... Et toi, tu es gonflée ?" en me palpant fermement les seins et il me taquinait, en ironisant : "Non, c'est pas très gonflé, tout ça..." On a fait l'amour, là, sur le canapé, pendant une demi-heure chavirante, tout d'abord, sur fond de manifs étudiantes et d'infos, puis il s'est levé, m'a posé un doigt sur la bouche et a vite fermé la télé, a rapidement mis un John Coltrane sur ma chaîne, et est revenu vers moi, pour me pénétrer, pour me posséder, lentement.
Après, on a eu faim. Il n'y avait plus rien dans le frigo. On est descendus. J'habite au centre-ville de Rouen. On est allé manger un poulet frites Rue Maladrerie. On mangeait, on riait et on discutait à bâtons rompus quand il me dit : "On y va, j'ai le dernier train pour Paris à 21H54."
Des hommes, j'en ai eu, du haut de mes 25 ans. De l'histoire la plus médiocre et la plus rapide, la non-histoire finalement, à l'histoire déchirante, longue, douloureuse, répétitive, enivrante, bref, impossible.
Pourtant, Malik, c'est comme si ça avait été le seul. En tout cas, c'est le plus important, le plus concret, le plus simple. Il sait.
On se respecte infiniment, on se voue un culte physique dans les moments où on en ressent le besoin, le temps qu'il nous faut, et après ? On reprend sa vie, chacun son appartement, moi à Rouen, lui à Paris, chacun son travail, ses amis, sa famille. On se croise, on se possède, on s'aime même, on se raconte, mais on ne veut pas être un couple. Un de ces couples qui vivent ensemble, qui rentrent du travail et en ouvrant la porte de leur appartement crient "Chéri(e) ?" et qui finissent par se servir de bouillote mutuelle au fond d'un lit devenu glacé.
Enfin, on ne voulait pas, jusqu'à hier soir.
En sortant du restau, il s'est décidé. Nous marchions dans la rue froide, il m'avait pris la main et l'avait glissée avec la sienne dans sa poche. Je me souviens que mon père faisait ça aussi, quand j'étais petite. Malik parlait en marchant, sans me regarder. "Tu sais Christine, je me suis renseigné." me disait-il. "Mes études de commerce, je peux les mener à Rouen. On pourrait prendre un appartement rien que pour nous deux, avec les sous que je touche du pionnicat à mi-temps. A Rouen au moins, on ne serait pas embêtés par la famille. Tes amis, je les aime bien. Bon, ya bien Yann qu'a des goûts de chiotte, là, qui écoute trop AC/DC, mais bon, c'est un ex à toi... faut faire avec... Pour mes soins, pas de souci. Je suis allé voir le CHU. Et puis... "
Je le coupai.
"Regarde-moi !"
Il s'arrêta, tourna ses yeux inquiets vers moi.
"Tu veux vivre avec moi ? C'est ce que tu es en train de me demander ?"
Lui, avalant sa salive : "Oui, mais bon, ne le prends pas comme ça, c'est pas une demande en mariage non plus..."
Moi : "Si, je veux que tu le demandes comme si c'était une demande en mariage. Pas comme un truc un peu plus pratique. S'il te plaît."
Et là, quand j'y repense, ça me rend dingue, il m'a sussurré, en intercalant ses mots de baisers.
"Christine Clermont" Baiser sur la paupière gauche
"Veux-tu" Baiser sur la paupière droite
"m'épouser" Baiser sur la bouche
"Et" a-t-il ajouté, "ça, c'est pour le point d'interrogation" en passant délicatement la pointe de sa langue sous ma lèvre supérieure.
"Malik, tu t'es trompé de formule" ai-je dit en souriant, un peu gênée, la bouche entrouverte.
Et lui de répondre, en me regardant cette fois droit dans les yeux et très sérieux : "Tu as parfaitement bien compris. Ne fais pas la sourde et réponds." Je n'ai pas répondu. J'ai fondu en larmes d'abord.
Je glissai entre deux sanglots : "Tu vas rater ton train."
Il m'a prise dans ses bras. "J'y vais. Je t'aime. Je ne te raterai pas toi. "
Je l'ai serré aussi fort que je l'aimais. Cachée dans son pull, je lui adressai mes derniers mots. "Oui, je veux t'épouser, Malik Oussekine."
Il a repris son train. C'était le 5 décembre 1986.
J'ai toujours plu aux hommes arabes. Magie de la femme ronde, de la féminité, de la maternité. Idéologie dépassée peut-être, mais je ne vois pas en quoi le squelette anorexique et dépressif est plus progressiste. Plus à la mode c'est sûr, mais les modes sont faites pour passer. Et l'un dans l'autre, la ronde prend son tour.
L'un dans l'autre, justement.
La plupart des hommes voient la femme comme un objet doux, sans force. Ils croient qu'eux seuls en leur verge turgescente concentrent la force, le désir viril.
Malik a compris que je suis turgescence aussi quand je fais l'amour. Puisqu'il n'y a pas de mot pour la force du désir féminin, l'équivalent de "viril" au féminin, va pour "virile" avec un "e" paradoxal.
Malik et ses poèmes érotiques. C'est un littéraire mon Malik. Rien que de le lire, comment dire... je m'humecte.
L'un dans l'autre
Se gonflent et durcissent
Sous mes doigts
Le bout de tes seins
Ma dure
Que je mords
Comme tu aimes
C'est doux, c'est dur
C'est tout à moi
En tout cas
Comme ton râle de plaisir
Fait de grave et d'aigu
Femelle et virile
Tout ce que j'aime
Quand se gonfle et durcit
Sous ma queue
Le canal sacré
Je cogne au fond, je frappe
Ouvre, c'est un ordre
Je te sens bien,
Et tu sens la Terre
Débordante de fluides
Imprégnée, profonde
Lourde enfin
Quand j'ai posé ma semence.
Tout ce que j'aime, ma douce.
Jouir en toi
T'entendre dire
"Tu es à moi
Tu es en moi".
Il sait très exactement ce que je ressens dans ces moments-là.
Les tétons durs, le pubis qui aspire à sa verge, l'utérus qui cogne dans le ventre, tout au fond, et c'est délicieux. Malik devine tout ça. Il répond à la dureté par la dureté. Et il aime ça, ma dureté dans ces moments-là, ça ne lui fait pas peur. Il aime les paradoxes, mon Malik, il saisit que la rondeur extérieure cache une force terrestre, femelle, très puissante.
Faire l'amour avec Malik. Je ne m'en lasserai jamais. Il aime ça et moi aussi. Avec lui, je n'ai plus à m'inquiéter de la fragilité du désir masculin. Il est là, aussi fort et aussi longtemps que le mien, et il me regarde droit dans les yeux tout du long.
Hier, il est passé à la maison. Il était 20H, ma télé allumée montrait les étudiants qui scandaient "Devaquet ??? C'est gonflé !!!" sur l'air de "Vahiné, c'est gonflé !". Il m'a sussurré : "Ca me les gonfle, la politique... Et toi, tu es gonflée ?" en me palpant fermement les seins et il me taquinait, en ironisant : "Non, c'est pas très gonflé, tout ça..." On a fait l'amour, là, sur le canapé, pendant une demi-heure chavirante, tout d'abord, sur fond de manifs étudiantes et d'infos, puis il s'est levé, m'a posé un doigt sur la bouche et a vite fermé la télé, a rapidement mis un John Coltrane sur ma chaîne, et est revenu vers moi, pour me pénétrer, pour me posséder, lentement.
Après, on a eu faim. Il n'y avait plus rien dans le frigo. On est descendus. J'habite au centre-ville de Rouen. On est allé manger un poulet frites Rue Maladrerie. On mangeait, on riait et on discutait à bâtons rompus quand il me dit : "On y va, j'ai le dernier train pour Paris à 21H54."
Des hommes, j'en ai eu, du haut de mes 25 ans. De l'histoire la plus médiocre et la plus rapide, la non-histoire finalement, à l'histoire déchirante, longue, douloureuse, répétitive, enivrante, bref, impossible.
Pourtant, Malik, c'est comme si ça avait été le seul. En tout cas, c'est le plus important, le plus concret, le plus simple. Il sait.
On se respecte infiniment, on se voue un culte physique dans les moments où on en ressent le besoin, le temps qu'il nous faut, et après ? On reprend sa vie, chacun son appartement, moi à Rouen, lui à Paris, chacun son travail, ses amis, sa famille. On se croise, on se possède, on s'aime même, on se raconte, mais on ne veut pas être un couple. Un de ces couples qui vivent ensemble, qui rentrent du travail et en ouvrant la porte de leur appartement crient "Chéri(e) ?" et qui finissent par se servir de bouillote mutuelle au fond d'un lit devenu glacé.
Enfin, on ne voulait pas, jusqu'à hier soir.
En sortant du restau, il s'est décidé. Nous marchions dans la rue froide, il m'avait pris la main et l'avait glissée avec la sienne dans sa poche. Je me souviens que mon père faisait ça aussi, quand j'étais petite. Malik parlait en marchant, sans me regarder. "Tu sais Christine, je me suis renseigné." me disait-il. "Mes études de commerce, je peux les mener à Rouen. On pourrait prendre un appartement rien que pour nous deux, avec les sous que je touche du pionnicat à mi-temps. A Rouen au moins, on ne serait pas embêtés par la famille. Tes amis, je les aime bien. Bon, ya bien Yann qu'a des goûts de chiotte, là, qui écoute trop AC/DC, mais bon, c'est un ex à toi... faut faire avec... Pour mes soins, pas de souci. Je suis allé voir le CHU. Et puis... "
Je le coupai.
"Regarde-moi !"
Il s'arrêta, tourna ses yeux inquiets vers moi.
"Tu veux vivre avec moi ? C'est ce que tu es en train de me demander ?"
Lui, avalant sa salive : "Oui, mais bon, ne le prends pas comme ça, c'est pas une demande en mariage non plus..."
Moi : "Si, je veux que tu le demandes comme si c'était une demande en mariage. Pas comme un truc un peu plus pratique. S'il te plaît."
Et là, quand j'y repense, ça me rend dingue, il m'a sussurré, en intercalant ses mots de baisers.
"Christine Clermont" Baiser sur la paupière gauche
"Veux-tu" Baiser sur la paupière droite
"m'épouser" Baiser sur la bouche
"Et" a-t-il ajouté, "ça, c'est pour le point d'interrogation" en passant délicatement la pointe de sa langue sous ma lèvre supérieure.
"Malik, tu t'es trompé de formule" ai-je dit en souriant, un peu gênée, la bouche entrouverte.
Et lui de répondre, en me regardant cette fois droit dans les yeux et très sérieux : "Tu as parfaitement bien compris. Ne fais pas la sourde et réponds." Je n'ai pas répondu. J'ai fondu en larmes d'abord.
Je glissai entre deux sanglots : "Tu vas rater ton train."
Il m'a prise dans ses bras. "J'y vais. Je t'aime. Je ne te raterai pas toi. "
Je l'ai serré aussi fort que je l'aimais. Cachée dans son pull, je lui adressai mes derniers mots. "Oui, je veux t'épouser, Malik Oussekine."
Il a repris son train. C'était le 5 décembre 1986.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: MARIAGE : A jamais.
Belle chute ! J'ai beaucoup aimé la partie érotique, c'est chaud. L'ensemble m'a paru bien écrit, ça a de l'allure... J'ai aimé.
Invité- Invité
Re: MARIAGE : A jamais.
"Je n'ai pas répondu. J'ai fondu en larmes d'abord."
Dur, dur de ne pas s'attendrir à certains moments...même pour une femme "virile"
J'ai bien aimé l'ensemble, bien écrit. La chute, pourtant, m'a un peu déçue, trop prévisible peut-être...
Dur, dur de ne pas s'attendrir à certains moments...même pour une femme "virile"
J'ai bien aimé l'ensemble, bien écrit. La chute, pourtant, m'a un peu déçue, trop prévisible peut-être...
Re: MARIAGE : A jamais.
Moi je ne l'ai pas vue venir, et j'avoue qu'elle m'a un peu choqué, la douche froide ; je me suis demandé si on pouvait écrire ça sans être effectivement celle qui l'a perdu.Arielle a écrit:La chute, pourtant, m'a un peu déçue, trop prévisible peut-être...
Mais c'est mon côté fleur-bleue qui réagissait...
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: MARIAGE : A jamais.
Pardon! Pardon! J'ai lu trop vite et je suis désolée de n'avoir prêté attention ni au nom ni à la date...Je retire ce que je viens de dire au sujet de la chute!
Re: MARIAGE : A jamais.
Merci. C'est bon vos encouragements.
J'aime cette ambiguïté de la création. Mais non, rassure-toi, ce n'est que création.
J'ai cherché une photo de lui, je n'ai pas trouvé. Le drame de Malik Oussekine s'étant déroulé avant l'ère internet, on n'a guère conservé son image. Aujourd'hui, le même genre de drames génèrent foules de photos.
J'avoue que j'ai failli ne pas le mettre, prise subitement de honte devant les passages érotiques, surtout pour mon premier texte ici. Rassurez-vous, je ne le ferai pas à chaque fois.
Ce forum me donne ce qui me manquait jusque-là, le courage de finir, [mode Franck Dubosc] pour toi, public [/mode Franck Dubosc].
Bien, je vais lire mes camarades maintenant. Merci pour votre forum.
je me suis demandé si on pouvait écrire ça sans être effectivement celle qui l'a perdu.
J'aime cette ambiguïté de la création. Mais non, rassure-toi, ce n'est que création.
J'ai cherché une photo de lui, je n'ai pas trouvé. Le drame de Malik Oussekine s'étant déroulé avant l'ère internet, on n'a guère conservé son image. Aujourd'hui, le même genre de drames génèrent foules de photos.
J'avoue que j'ai failli ne pas le mettre, prise subitement de honte devant les passages érotiques, surtout pour mon premier texte ici. Rassurez-vous, je ne le ferai pas à chaque fois.
Ce forum me donne ce qui me manquait jusque-là, le courage de finir, [mode Franck Dubosc] pour toi, public [/mode Franck Dubosc].
Bien, je vais lire mes camarades maintenant. Merci pour votre forum.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: MARIAGE : A jamais.
Bon, ce que je vais dire est très personnel, parce que je n'aime pratiquement jamais l'écriture érotique... Et donc là non plus. Pour moi, n'importe quel mot ne peut que rabaisser ces moments, je ne sais pas... J'oublierai donc ce passage, et ne parlerai que du reste.
J'aime beaucoup ta manière de décrire, très réaliste. On croirait effectivement que c'est du vécu. La manière dont Malik ne sait pas comment s'y prendre pour parler à Christine d'un éventuel rapprochement à Rouen, et elle qui n'attend que ça et le pousse... J'ai envie de dire, c'est exactement ça !
Par contre pour la chute, je suis désolé de mon manque de culture, je peux peut-être tenter de me justifier par mon âge (je suis de 1988... Pas d'autre prétexte =) ), mais je ne connais pas l'histoire de Malik Oussekine... Juste de nom quoi. Donc j'imagine qu'il a du décéder dans ce voyage en train, et alors le fait d'apprendre ça au lecteur à la dernière ligne donne évidemment un choc, très bien amené.
Voilà donc globalement, à part le passage érotique, j'ai trouvé ce texte très bien écrit =)
J'aime beaucoup ta manière de décrire, très réaliste. On croirait effectivement que c'est du vécu. La manière dont Malik ne sait pas comment s'y prendre pour parler à Christine d'un éventuel rapprochement à Rouen, et elle qui n'attend que ça et le pousse... J'ai envie de dire, c'est exactement ça !
Par contre pour la chute, je suis désolé de mon manque de culture, je peux peut-être tenter de me justifier par mon âge (je suis de 1988... Pas d'autre prétexte =) ), mais je ne connais pas l'histoire de Malik Oussekine... Juste de nom quoi. Donc j'imagine qu'il a du décéder dans ce voyage en train, et alors le fait d'apprendre ça au lecteur à la dernière ligne donne évidemment un choc, très bien amené.
Voilà donc globalement, à part le passage érotique, j'ai trouvé ce texte très bien écrit =)
Re: MARIAGE : A jamais.
Non, pour Malik Oussekine, tu n'y es pas.
Durant le mouvement étudiant contre la loi Devaquet, en décembre 1986 (le lendemain de la date que j'ai indiquée), il y eut une victime de la répression policière. Malik Oussekine, jeune homme qui sortait d'une boîte de jazz et ne participait même pas au mouvement étudiant, fut pourchassé par les policiers, et prit des coups de matraque. Il avait une santé fragile, effectuait des dyalises, et est mort des suites de ces coups.
Le mouvement étudiant a porté le deuil de ce jeune homme ensuite. Le gouvernement, en la personne de Pandraud, a eu une réaction très choquante, en couvrant la répression, la déclaration disait en substance : "Si j'avais un fils sous dyalise, je ne le laisserais pas manifester !"
Voilà, tous les gens de ma génération se souviennent des manifs silencieuses/enterrements pour Malik Oussekine.
Durant le mouvement étudiant contre la loi Devaquet, en décembre 1986 (le lendemain de la date que j'ai indiquée), il y eut une victime de la répression policière. Malik Oussekine, jeune homme qui sortait d'une boîte de jazz et ne participait même pas au mouvement étudiant, fut pourchassé par les policiers, et prit des coups de matraque. Il avait une santé fragile, effectuait des dyalises, et est mort des suites de ces coups.
Le mouvement étudiant a porté le deuil de ce jeune homme ensuite. Le gouvernement, en la personne de Pandraud, a eu une réaction très choquante, en couvrant la répression, la déclaration disait en substance : "Si j'avais un fils sous dyalise, je ne le laisserais pas manifester !"
Voilà, tous les gens de ma génération se souviennent des manifs silencieuses/enterrements pour Malik Oussekine.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: MARIAGE : A jamais.
Terrible louise, ces promesses de mariage qui tourne en eau de boudin. Bel exercice que celui d'imaginer la vie amoureuse d'un individu marquant l'actualité. Entre parenthèses, n'y a-t-il pas de risques vis à vis des proches ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: MARIAGE : A jamais.
Partagée sur plein de points, de choses à la lecture de ton texte.
Une histoire d'amour, une/des scènes d'amour décrite(s) dans le détail, d'un point de vue de femme, avec une étonnante vigueur (!); fallait oser et c'est bien écrit.
La "chute", demande en mariage, oui, pour moi, c'est un brin mélo, mais ça passe. Là, j'insiste, ce n'est que mon avis de lectrice.
Oui, il y a de la mise en scène: mise en scène de soi par la narratrice, en tant que femme, amante, glissement de perspectives; après, on revient peut-être à quelque chose de plus "classique": demande en mariage/ tu vas rater ton train.
Mise en scène d'un Malik, OK.
Mais "Oussékine" tombe. Ce nom.
Là, plusieurs choses, tout de suite, ça émerge chez moi, comme un coup de poing hors de l'eau.
Question: pourquoi lui?
J'entend bien le discours qui suit dans tes commentaires; il ne faisait pas à "proprement" parler du mvt étudiant, pas impliqué comme nombre d'entre nous (j'avais 18 ans et demi à Clermont Ferrand en 86).
Alors fiction décalée, décalante pour déménager une réalité dite reconstituée. Oui M. O. devient à un moment, dès qu'on apprend sa mort, l'assassinat, l'étudiant -mort-tabassé du mvt, mais pas que.
C'est (aussi) Pasqua, c'est le SAC, c'est ce gvt, c'est Chirac, c'est ce projet de réforme, c'est les lois anti-immigrés et les étudiants et lycéens dans les rues, pacifiques, organisés, de plus en plus nombreux. Il fait froid dans les rues; on y est tous les jours.
C'est "une" victime, dis-tu.
C'est le mec basané tabassé dans un espace privé (cour d'immeuble derrière portes) lors du raid des flics, CRS... lancés contre les manifestants et plus généralement les jeunes dans les rues, parce que les manifs, elles durent ddepuis trop longtemps, trop de rassemblements, trop de volonté, ça commence à prendre beaucoup trop d'ampleur.
Ce nom là que tu fais tomber, ça me fait drôle, comme s'il était déplacé tout à coup. Ce sont plus les commentaires qui suivent ton texte qui lui donnent ce relief sur lequel j'interviens.
Nov/déc. 86 - c'est violent aussi ce qui se passe au quotidien, c'est les mecs (y en avait beaucoup qu'étaient en droit et appartenaient au SAC) qui suivent et tabassent la nuit; c'est la trouille aussi quand tu vas coller des affiches... et c'est un mouvement où ça ne cesse de discuter, lire, se réunir partout, pas que dans les amphis. C'est pas 68 (et je suis née en 68!), c'est 86, on expériment et on sait ce qu'on veut pas.
Sans doute ai-je débordé le cadre de ton texte, oui, bien sûr, mais y a aussi la suite (de ton texte) qui a eu lieu.
Une histoire d'amour, une/des scènes d'amour décrite(s) dans le détail, d'un point de vue de femme, avec une étonnante vigueur (!); fallait oser et c'est bien écrit.
La "chute", demande en mariage, oui, pour moi, c'est un brin mélo, mais ça passe. Là, j'insiste, ce n'est que mon avis de lectrice.
Oui, il y a de la mise en scène: mise en scène de soi par la narratrice, en tant que femme, amante, glissement de perspectives; après, on revient peut-être à quelque chose de plus "classique": demande en mariage/ tu vas rater ton train.
Mise en scène d'un Malik, OK.
Mais "Oussékine" tombe. Ce nom.
Là, plusieurs choses, tout de suite, ça émerge chez moi, comme un coup de poing hors de l'eau.
Question: pourquoi lui?
J'entend bien le discours qui suit dans tes commentaires; il ne faisait pas à "proprement" parler du mvt étudiant, pas impliqué comme nombre d'entre nous (j'avais 18 ans et demi à Clermont Ferrand en 86).
Alors fiction décalée, décalante pour déménager une réalité dite reconstituée. Oui M. O. devient à un moment, dès qu'on apprend sa mort, l'assassinat, l'étudiant -mort-tabassé du mvt, mais pas que.
C'est (aussi) Pasqua, c'est le SAC, c'est ce gvt, c'est Chirac, c'est ce projet de réforme, c'est les lois anti-immigrés et les étudiants et lycéens dans les rues, pacifiques, organisés, de plus en plus nombreux. Il fait froid dans les rues; on y est tous les jours.
C'est "une" victime, dis-tu.
C'est le mec basané tabassé dans un espace privé (cour d'immeuble derrière portes) lors du raid des flics, CRS... lancés contre les manifestants et plus généralement les jeunes dans les rues, parce que les manifs, elles durent ddepuis trop longtemps, trop de rassemblements, trop de volonté, ça commence à prendre beaucoup trop d'ampleur.
Ce nom là que tu fais tomber, ça me fait drôle, comme s'il était déplacé tout à coup. Ce sont plus les commentaires qui suivent ton texte qui lui donnent ce relief sur lequel j'interviens.
Nov/déc. 86 - c'est violent aussi ce qui se passe au quotidien, c'est les mecs (y en avait beaucoup qu'étaient en droit et appartenaient au SAC) qui suivent et tabassent la nuit; c'est la trouille aussi quand tu vas coller des affiches... et c'est un mouvement où ça ne cesse de discuter, lire, se réunir partout, pas que dans les amphis. C'est pas 68 (et je suis née en 68!), c'est 86, on expériment et on sait ce qu'on veut pas.
Sans doute ai-je débordé le cadre de ton texte, oui, bien sûr, mais y a aussi la suite (de ton texte) qui a eu lieu.
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: MARIAGE : A jamais.
Et autant te dire, Claire, que je suis ravie que mon texte serve de prétexte à discuter de décembre 86 (n'oubliez que c'était un AT et qu'il fallait replacer dans un contexte historique, et le mot mariage ne m'a jamais inspirée... et ne m'inspirera jamais vraiment).
J'ai participé aussi (à fond) dans le mouvement Devaquet, comme on l'appelait. Déléguée étudiante de ma fac, mais parce que je militais avant, je l'ai vécu de l'intérieur.
Je partage une partie de ton enthousiasme pour ce mouvement étudiant. Même s'il n'est jamais allé bien loin, le fait qu'il prenne son envol comme une traînée de poudre, qu'il touche des universités aux lycées professionnels, et qu'en l'espace de quelques semaines, on voit les jeunes se radicaliser ; Bien sûr, tout le monde, comme tu le faisais, réfléchissait sur les points communs et les différences de la génération étudiante précédente (18 ans auparavant).
Mais je dois avouer que ce qui m'avait fait le plus chaud au coeur, c'est que la grève soit suivie d'une grande grève cheminote, et que j'avais l'illusion que notre mouvement déclenche une véritable grève générale.
Allez, j'arrête là pour la politique. Mais ça me passionne toujours autant.
J'ai participé aussi (à fond) dans le mouvement Devaquet, comme on l'appelait. Déléguée étudiante de ma fac, mais parce que je militais avant, je l'ai vécu de l'intérieur.
Je partage une partie de ton enthousiasme pour ce mouvement étudiant. Même s'il n'est jamais allé bien loin, le fait qu'il prenne son envol comme une traînée de poudre, qu'il touche des universités aux lycées professionnels, et qu'en l'espace de quelques semaines, on voit les jeunes se radicaliser ; Bien sûr, tout le monde, comme tu le faisais, réfléchissait sur les points communs et les différences de la génération étudiante précédente (18 ans auparavant).
Mais je dois avouer que ce qui m'avait fait le plus chaud au coeur, c'est que la grève soit suivie d'une grande grève cheminote, et que j'avais l'illusion que notre mouvement déclenche une véritable grève générale.
Allez, j'arrête là pour la politique. Mais ça me passionne toujours autant.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: MARIAGE : A jamais.
Louise Germain a écrit:
Je partage une partie de ton enthousiasme pour ce mouvement étudiant. Même s'il n'est jamais allé bien loin, le fait qu'il prenne son envol comme une traînée de poudre, qu'il touche des universités aux lycées professionnels, et qu'en l'espace de quelques semaines, on voit les jeunes se radicaliser ; Bien sûr, tout le monde, comme tu le faisais, réfléchissait sur les points communs et les différences de la génération étudiante précédente (18 ans auparavant).
Mais je dois avouer que ce qui m'avait fait le plus chaud au coeur, c'est que la grève soit suivie d'une grande grève cheminote, et que j'avais l'illusion que notre mouvement déclenche une véritable grève générale.
Rectification: c'était les mecs du GUD en fac de droit
Est-ce que les grands mouvements ne fonctionnent pas à peu près tous comme ça, ça prend de l'ampleur, et ça peut retomber aussi comme un soufflé, oui, on est tous retournés en cours après,..., en 86 y a eu qc. avec la SNCF, coordinations hors directions syndicales, qui n'a pas eu lieu en 2003, alors que alors que 2003, de la frilosité , plus que ça d'ailleurs dans les directions syndicales et de la frilosité pour se constituer au-delà ou par-delà ces directions syndicales, alors que, alors que... enfin bref et puis pas bref.
Et pour ce que tu dis du mariage, celui des affaires ne s'est jamais aussi bien porté!
claire- Nombre de messages : 590
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Re: MARIAGE : A jamais.
Sur les évènements de 86, étant trop jeune à l'époque, je passe ...
Sur le texte, je suis un peu partagé. Comme Kash Je ne suis pas non plus trop fan de l'érotisme en littérature parce que ça me semble toujours un peu "facile", peut être à tort, mais c'est en tous cas comme ça que je le ressens.
Pour le reste, l'écriture est fluide, l'histoire intéressante, on a envie d'avancer dans le texte ...
Sur le texte, je suis un peu partagé. Comme Kash Je ne suis pas non plus trop fan de l'érotisme en littérature parce que ça me semble toujours un peu "facile", peut être à tort, mais c'est en tous cas comme ça que je le ressens.
Pour le reste, l'écriture est fluide, l'histoire intéressante, on a envie d'avancer dans le texte ...
Charles- Nombre de messages : 6288
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Date d'inscription : 13/12/2005
Re: MARIAGE : A jamais.
Je ne connaissais pas ce Malik Ousseline, si bien que ce texte m'est passé tout à fait à côté.
Je pense que tu aurais dû nous dire avant qui c'était.
Depuis 1986 il y a eut tellement d'attentats, qui ont fait tellement de victimes, qu'il n'y a pas de raison de retenir ce nom là plus qu'un autre.
A moins que d'être tué par les forces de l'ordre soit plus emblématique que d'être tué par des terroristes...
Pour le reste, tu as pris le risque, très méritoire, de faire parler "je" mais il me semble que tu n'as pas réussi à éviter le piège de la complaisance. (Ces récits avec "je" sont très difficiles.)
Sans doute qu'avec un brin d'humour, on aurait eu un conte un peu "midinette" qui serait mieux passé.
Alors, un détail : le poème de Malik est bon, mais dire que c'est érotique... Non !
«Quand se gonfle et durcit
« sous ma queue
« le canal sacré...
Non, non, ce serait faire insulte à l'érotisme - qui est un genre sublime...
C'est marrant, ou tout ce qu'on veut, mais érotique, certainement pas...
Je pense que tu aurais dû nous dire avant qui c'était.
Depuis 1986 il y a eut tellement d'attentats, qui ont fait tellement de victimes, qu'il n'y a pas de raison de retenir ce nom là plus qu'un autre.
A moins que d'être tué par les forces de l'ordre soit plus emblématique que d'être tué par des terroristes...
Pour le reste, tu as pris le risque, très méritoire, de faire parler "je" mais il me semble que tu n'as pas réussi à éviter le piège de la complaisance. (Ces récits avec "je" sont très difficiles.)
Sans doute qu'avec un brin d'humour, on aurait eu un conte un peu "midinette" qui serait mieux passé.
Alors, un détail : le poème de Malik est bon, mais dire que c'est érotique... Non !
«Quand se gonfle et durcit
« sous ma queue
« le canal sacré...
Non, non, ce serait faire insulte à l'érotisme - qui est un genre sublime...
C'est marrant, ou tout ce qu'on veut, mais érotique, certainement pas...
Saint Jean-Baptiste- Nombre de messages : 440
Localisation : Ottignies Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : A jamais.
Oui, nous somme loin de l'érotisme.
Bien sûr en raison de mon âge, le sujet m'accroche et me parle.
Mais bon. j'aurais souhaité tout cela autrement. Le côté texte à chute ne me plait guère. En revanche je devine une réelle envie d'écrire. Au plaisir de te lire bientôt.
Bien sûr en raison de mon âge, le sujet m'accroche et me parle.
Mais bon. j'aurais souhaité tout cela autrement. Le côté texte à chute ne me plait guère. En revanche je devine une réelle envie d'écrire. Au plaisir de te lire bientôt.
Invité- Invité
Re: MARIAGE : A jamais.
Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé les passages de sexe (qui ne sont ni érotiques ni pornographique) et les passages "romantiques" d'une grande platitude. Le fait d'emprunter la figure de Malik Oussekine pour faire ça, me paraît vraiment inapproprié, d'un goût douteux.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : A jamais.
Tout à fait d'accord, Pili, on ne parle pas là de Marat ou du Christ, mais d'un jeune qui a encore, on peut imaginer, toute une famille. D'accord aussi pour les pilou pilou pilou ? Zob zob zob ! : c'est à l'armée qu'on apprend ça, non ?
Re: MARIAGE : A jamais.
Ok salut.
Je crois qu'il ne sera pas difficile de trouver un forum plus sympa.
Je crois qu'il ne sera pas difficile de trouver un forum plus sympa.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: MARIAGE : A jamais.
louise germain ne réagit pas ainsi.
Il est très bon au contraire de recevoir des commentaires argumentés sur ses propres textes. C'est un moyen de progresser dans son écriture. L'ambiance de "vos écrits" à ceci de vrai : les intrevenant donnent réellement leur ressenti suite à une lecture.
Sur les autres forum seuls ceux qui aiment, réagissent par des c'est beau, c'est bien, super, bravo. Ceux qui n'aiment pas se taisent.
Ici la tendance est inversée, et c'est tant mieux pour s'améliorer.
Il est très bon au contraire de recevoir des commentaires argumentés sur ses propres textes. C'est un moyen de progresser dans son écriture. L'ambiance de "vos écrits" à ceci de vrai : les intrevenant donnent réellement leur ressenti suite à une lecture.
Sur les autres forum seuls ceux qui aiment, réagissent par des c'est beau, c'est bien, super, bravo. Ceux qui n'aiment pas se taisent.
Ici la tendance est inversée, et c'est tant mieux pour s'améliorer.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: MARIAGE : A jamais.
Louise Germain a écrit:Ok salut.
Je crois qu'il ne sera pas difficile de trouver un forum plus sympa.
Peut-être ... mais sans doute moins sincère.
Mon but n'était pas de te blesser, Louise. Quand on donne à lire un texte, on s'expose à la critique, c'est le but d'ailleurs et les avis ne sont que rarement unanimement positifs. J'ai juste exprimé ce que je pensais de ce texte-ci. Peut-être apprécierai-je d'autres écrits de toi.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : A jamais.
Je n'ai pas vraiment accroché, séduite en rien ou presque par ce texte, vraiment désolée.
Les parties supposées érotiques le sont bien un peu mais en même temps, elles m'ont semblées assez cousues de fil blanc, très convenues et proprettes.
M'a beaucoup plus intéressée ce chassé-croisé entre deux amoureux pour arriver enfin à se déclarer une flamme qui doit les unir pour la vie, ou presque. Il y avait là matière à travail, à élaboration d'un texte peut-être pas plus complexe mais émotionnellement plus original.
Puis arrive la fin, qui gâche tout à mes yeux. Je ne vois pas ce que Malik Oussekine vient fiche là-dedans, si ce n'est le besoin de faire une chute à sensation ou un truc qui fait "boum" dans la tête (sauf que ça tombe à plat chez tous ceux qui ne savaient pas qui était Oussekine).
Avis perso bien sûr qui n'engage que moi, je tente simplement d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Les parties supposées érotiques le sont bien un peu mais en même temps, elles m'ont semblées assez cousues de fil blanc, très convenues et proprettes.
M'a beaucoup plus intéressée ce chassé-croisé entre deux amoureux pour arriver enfin à se déclarer une flamme qui doit les unir pour la vie, ou presque. Il y avait là matière à travail, à élaboration d'un texte peut-être pas plus complexe mais émotionnellement plus original.
Puis arrive la fin, qui gâche tout à mes yeux. Je ne vois pas ce que Malik Oussekine vient fiche là-dedans, si ce n'est le besoin de faire une chute à sensation ou un truc qui fait "boum" dans la tête (sauf que ça tombe à plat chez tous ceux qui ne savaient pas qui était Oussekine).
Avis perso bien sûr qui n'engage que moi, je tente simplement d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : A jamais.
Je n'ai pas dépassée les premières lignes de lecture : le Je qui dis des banalités et des clichées m'ont empêché d'aller plus loin, désolé...
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: MARIAGE : A jamais.
Je n'ai pas dépassé les premières lignes de lecture : le Je qui dit des banalités et des clichés m'ont empêchée d'aller plus loin, désolée...
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