[ Extrait ] Fantasia.

Je viens de commencer quelque chose, ça me tient quand même à coeur. Et j'espère arriver à le terminer. Je ne parvenait pas à trouver une histoire qui me corresponde, mais là je crois que je la tiens. Bien sur, j'ai quasi encore rien écrit -_-. Mais j'suis motivée, donc.

J'aurais juste besoin de vos avis sur le prologue.
Je mets aussi le résumée, même s'il n'est pas génial.

Voilà.


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Fantasia.

Résumé : Lors de la seconde guerre mondiale, lorsque leurs familles partent pour les camps, deux jeunes enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes. Frania et Morgan ne se connaissaient pas jusqu’à lors. Ils se rencontrent par hasard près d’un lac, et sympathisent. C’est alors que naît une forte amitié entre les deux enfants. Le malheur qui les frappent les rapprochent, et pour échapper à la terreur qui les entours, ils se créent un monde à eux. Mais lorsque Fantasia prend vie, c’est une autre affaire. Eux seuls peuvent refermer les portes du temps et empêcher leur imagination d’envahir le monde terrestre.


Prologue :

« Frania, monte dans le grenier ! Ordonna une jeune femme à la jeune fille qui se tenait droite devant elle.
- Maman ! Bredouilla-t-elle, qu’est ce qu’il y a ?
- Monte, ma chérie ! Ne pose pas de questions ! »

La jeune fille s’agrippa à la trappe qui s’ouvrait devant elle. Ses mains d’enfants tirèrent de toutes leurs forces afin de soulever ce corps frêle. Frania ne pleurait pas, elle se refusait à croire ce qui se tramait une fois sortie de sa demeure.

« Maman, tu viens ? Demanda-t-elle.
- Non. Ma chérie. Des messieurs vont venir me chercher.
- Et tu reviens quand ?
- Je ne sais pas mon amour. Mais promets moi une chose, tu veux bien ma chérie ?
- Oui maman.
- Tu ne sors pas de ta cachette, d’accord ? C’est un jeu. Et pour gagner tu dois rester cachée le plus longtemps possible.
- Maman, je sais ce qu’il se passe ! Je ne suis plus une enfant !
- Fais-moi plaisir, Frania. Jure que tu resteras cachée ici ! »

Sa mère sourit une dernière fois en l’embrassant. Des larmes invisibles coulaient le long de ses joues roses, mais elle s’efforçait de rester forte devant le plus beau joyau de sa vie. Elle tourna les talons et redescendit vers le salon, où son mari l’attendait, bras croisés assis sur le fauteuil.
Frania soupira une fois encore. Du haut de ses 13 ans, elle se rendait compte de beaucoup de choses, mais elle ne les acceptait simplement pas. Elle savait pertinemment qu’elle ne reverrait jamais ses parents. Qu’ils allaient partir au camp, et qu’ils se ferraient exécuter à cause de leur nationalité. Sur l’instant, elle eut l’envie d’aller hurler sur ses géniteurs qu’ils devaient se battre pour leur liberté, fuir quelque part, mais ne pas se laisser avoir comme de vulgaire amuse-gueule. Elle se laissa glisser contre un des murs, c’était peine perdue. La seule chose qu’elle ignorait était la suivante ; ils faisaient tout ça pour donner une chance à leur fille de survivre.

« Morgan, à la cave, vite ! Hurla un vieil homme en tirant sur la manche de son petit-fils.
- Grand-père, pourquoi tu cries ? S’enquit le jeune garçon. »

Le vieil homme marqua un temps d’arrêt et regarda le bout de vie qui se tenait devant ses yeux fatigués.

« C’est la guerre, Morgan. On va venir me chercher. Mais ils ne t’auront pas. »

Morgan ferma les yeux. Cela allait recommencer ! La police était déjà venue une fois lui enlever ses parents ; maintenant, elle prenait son grand-père ! Il réalisait que le pays était en pleine guerre, mais ne voulait pas croire que tant de haine pouvait exister. Morgan vivait depuis longtemps dans un monde sortit de son imagination. Pour lui, les bruits qui tombaient au dehors n’étaient qu’une partie de la pluie, fortement intensifiés. Il demeurait enfermé dans son monde de rêve, comme tout enfant dans la crainte et la douleur.

« Cache-toi dans la cave, et n’en sort sous aucun prétexte. »

Le grand-père poussa soudainement son petit-fils dans ce qui leur servait de cave. Plongé dans le noir, Morgan ne voyait rien. Son cœur se serra lorsque des voix retentirent près de lui. Il ferma les yeux, ne voulant voir que le pays de son imagination.

Ana* a écrit: Lors de la seconde guerre mondiale, lorsque leurs familles partent pour les camps, deux jeunes enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes.

C'est gonflé, mais pourquoi pas...
je n'aurais pas placé ça dans ce contexte précis, les guerres et les camps sont intemporels, alors que là, c'est un peu glissant de fictionner dessus.

J'ai pas vraiment compris votre commentaire ...
:S
Mon cerveau est un peu panne le matin.
Et je comprends pas trop votre dernière phrase.

Ana* a écrit:J'ai pas vraiment compris votre commentaire ...

Eh bien cette histoire spécifique des camps de la deuxième guerre mondiale est toujours brulante, car l'antisémitisme reprend toujours du poil de la bête (immonde).
la bête immonde, est-ce que tu comprends ce que ça signifie ?
Tu dois peut-être te pencher très profondément sur cette période et l'ampleur du génocide avant de t'attaquer à une fiction qui s'y déroulerait.
As-tu vu "La Vie est belle" de Roberto Benigni ?
Enfin, ce n'est que mon avis, tu vas sans doute en recevoir d'autres, différents.
D'ailleurs, du haut de tes quatorze ans, tu sais peut-être pertinemment ce que tu fais et à quoi tu t'attaques.
T'es-tu (têtue) rodée sur des écrits plus courts ?

Tu écris très bien Ana, 14 ans. La valeur n'attend pas le nombre des années, et ton thème a le mérite d'être un thème qui nous fait tous réfléchir.

Avant de continuer et si tu as le courage d'aller jusqu'au bout, voici ce que ton thème m'inspire :

- Tu devrais voir le film, si ce n'est déjà fait "La vie est belle", sur un papa qui ment à son fils jusqu'à la porte du camp de concentration.

Ton thème est proche.

- Si tu aimes lire, un roman sur le même thème également, pour donner plein de crédibilité à tes personnages, et qui se dévore : "La muraille" de Hersey, qui raconte la vie quotidienne à l'intérieur du ghetto de Varsovie, où l'on voit des gens, juifs bien sûr, et l'attitude de chacun face au drame qu'ils vivent. Pas un ne réagit comme l'autre. Ca fourmille d'idées, ton truc.

Bon courage ma grande !

à tchaoum Non, je ne comprends pas. Y'a des mots que tu emplois et que je ne compreds pas. J'suis blonde, faut me pardonner

Louise Germain : Merci.

En fait, la guerre c''est juste pour donner un décor. Je ne savais pas dans quels contextes mettre les deux gosses et je trouvaient que la guerre et la perte de proches étaient un bon prétexte pour s'inventer un monde à soi.

Ana, ta jeunesse (et je le dis ici sans aucun sens péjoratif) explique sans doute la naïveté qui transpire de ton texte.
Je prends des gants ici pour dire ce que je veux dire, car je sais que les camps et la déportation sont un sujet sensible, mais bon: ce que tu racontes manque cruellement de relief à mes yeux, c'est une histoire cent fois entendue et tu n'as pas réussi à lui donner ce supplément d'âme qui m'aurait fait accrocher aux personnages. L'impression de lire uen énième version du journal d'Anne Frank.
Désolée, je suis un peu dure, et je sais que les histoires de camps, d'arrestations et d'enfermements, on ne peut pas les rendre "sensationnelles", étant donné qu'elles sont exceptionnelles par nature (même si exceptionnellement tristes et graves). ce que je veux te dire, c'est que ton texte manque de personnalité, mais ça doit être dû à ton âge je suppose, le temps de trouver une voie, je ne sais pas.
Qu'on ne se méprenne pas, je ne dis pas que le fond est banal ni qu'il devrait être "hollywoodisé", mais j'aurais aimé que ton style se dégage davantage à travers cette histoire, qu'elle se démarque d'autres textes sur le sujet.

Autre chose, il y a pas mal de fautes d'ortho. Si tu veux, tu peux demander à ce que tes textes soient relus avant de les poster, ça pourrait t'aider dans ce domaine.