Ecrire à ne pas oublier
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à tchaoum
Dina
xaba
7 participants
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Ecrire à ne pas oublier
Ecrire à na pas oublier
Tu es toujours là…
J’ai décroché ton nom pris dans les fils inextricables d’une toile hideuse. Là, on ment et l’on se perd, on plaisante et l’on désespère, on rattrape aussi ce que l’on crut à jamais mourir lorsqu’un jour on cessa un peu de vivre pour renaître malgré tout d’un autre désir. La vie toujours est la plus forte…
J’ai retrouvé ton nom effiloché mais il brille encore de lettres d’or. Il n’a perdu ni de son charme ni de sa beauté. Il chante comme il ne s’est jamais tu même lorsque soigneusement plié dans une poche d’amertume il parut à jamais oublié et relégué à un hoquet muet. L’espoir toujours ne meurt jamais…
J’ai redécouvert ta vie, tes yeux et tes mystères ; je sais qu’aujourd’hui ils me sont impossibles. J’en suis pourtant l’inventeur. J’en suis le conquistador. Mais le temps a fait son œuvre… Chronos et sa houaiche, son onde profonde, son sillage impétueux ! Chronos et ses exigences que la raison enjolive même lorsque le cœur veut insinuer le contraire. Chronos et son fil impitoyable…
Tu n’es plus la même mais tu n’as pas changé. Je suis devenu un autre mais suis encore le comédien que tu a connu. Celui d’une pièce inachevée, d’un acte tragi-comique, d’une histoire que j’aurai aimé jadis écrire avec toi mais dont il m’aura fallu toutefois creuser l’ombre. J’en garde des souvenirs improbables, une mémoire incomplète et sélective. Et ton nom à écrire pour demain ou même simplement pour rien, pour le seul plaisir de l’entendre chanter, pour celui de le lire…
Tu es toujours là…
J’ai décroché ton nom pris dans les fils inextricables d’une toile hideuse. Là, on ment et l’on se perd, on plaisante et l’on désespère, on rattrape aussi ce que l’on crut à jamais mourir lorsqu’un jour on cessa un peu de vivre pour renaître malgré tout d’un autre désir. La vie toujours est la plus forte…
J’ai retrouvé ton nom effiloché mais il brille encore de lettres d’or. Il n’a perdu ni de son charme ni de sa beauté. Il chante comme il ne s’est jamais tu même lorsque soigneusement plié dans une poche d’amertume il parut à jamais oublié et relégué à un hoquet muet. L’espoir toujours ne meurt jamais…
J’ai redécouvert ta vie, tes yeux et tes mystères ; je sais qu’aujourd’hui ils me sont impossibles. J’en suis pourtant l’inventeur. J’en suis le conquistador. Mais le temps a fait son œuvre… Chronos et sa houaiche, son onde profonde, son sillage impétueux ! Chronos et ses exigences que la raison enjolive même lorsque le cœur veut insinuer le contraire. Chronos et son fil impitoyable…
Tu n’es plus la même mais tu n’as pas changé. Je suis devenu un autre mais suis encore le comédien que tu a connu. Celui d’une pièce inachevée, d’un acte tragi-comique, d’une histoire que j’aurai aimé jadis écrire avec toi mais dont il m’aura fallu toutefois creuser l’ombre. J’en garde des souvenirs improbables, une mémoire incomplète et sélective. Et ton nom à écrire pour demain ou même simplement pour rien, pour le seul plaisir de l’entendre chanter, pour celui de le lire…
Re: Ecrire à ne pas oublier
J'aime
J'aime le choix des mots. On voit que tu y as réfléchis.
J'adore cette phrase :
(ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien!!! :D)
J'aime le choix des mots. On voit que tu y as réfléchis.
J'adore cette phrase :
Tu n’es plus la même mais tu n’as pas changé.
(ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien!!! :D)
Re: Ecrire à ne pas oublier
Oui.
Oui-oui-oui.
Il faut peut-être débarrasser ça de tournures trop lues par ailleurs (tellement que je ne sais même plus où). Ça fait trente mille ans que nous pleurons nos amours mortes, et si nous voyons-ressentons-partageons la douleur, nous avons soif d'autres mots pour la dire. Tu en as de très beaux, mais je les trouve noyés dans de trop conventionnels.
Ça peut sembler insensible, de pinailler sur la forme quand le fond réclame le silence, mais (vous m'arrêtez les autres si je dis des conneries) ici justement, c'est la forme qui nous préoccupe.
Avec toutes mes excuses. Et d'ailleurs, je peux aussi relever ce que j'aime :
Oui-oui-oui.
Il faut peut-être débarrasser ça de tournures trop lues par ailleurs (tellement que je ne sais même plus où). Ça fait trente mille ans que nous pleurons nos amours mortes, et si nous voyons-ressentons-partageons la douleur, nous avons soif d'autres mots pour la dire. Tu en as de très beaux, mais je les trouve noyés dans de trop conventionnels.
Ça peut sembler insensible, de pinailler sur la forme quand le fond réclame le silence, mais (vous m'arrêtez les autres si je dis des conneries) ici justement, c'est la forme qui nous préoccupe.
par exemple, je ne peux plus le lire, ou alors sans m'en apercevoir. Et là il m'a semblé représentatif de ce que je critique.à jamais
Avec toutes mes excuses. Et d'ailleurs, je peux aussi relever ce que j'aime :
je vote pour !Il chante comme il ne s’est jamais tu
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: Ecrire à ne pas oublier
Oui c'est peut-être assez convenu et peu novateur, n'empêche que l'ensemble sonne quand même bien joli et que le/la destinataire de ces lignes a de quoi rosir de plaisir (ou de vanité) même si le fond de l'histoire est mélancolique.
Invité- Invité
Re: Ecrire à ne pas oublier
Texte bien écrit, sujet universel dont l'émotion me touche, mais j'aime la littérature si elle transmute la réalité, nous la fait voir sous un angle étonnant, l'ausculte de manière singulière. Je n'ai rien trouvé de tout cela ici.
Re: Ecrire à ne pas oublier
Formulations maladroites (sans propositions) :
...La vie toujours est la plus forte…
...L’espoir toujours ne meurt jamais...
...je sais qu’aujourd’hui ils me sont impossibles...
...Tu n’es plus la même mais tu n’as pas changé...
Jolies tournures :
...soigneusement plié dans une poche d’amertume...
...creuser l’ombre...
...La vie toujours est la plus forte…
...L’espoir toujours ne meurt jamais...
...je sais qu’aujourd’hui ils me sont impossibles...
...Tu n’es plus la même mais tu n’as pas changé...
Jolies tournures :
...soigneusement plié dans une poche d’amertume...
...creuser l’ombre...
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Ecrire à ne pas oublier
Tout cela me semble très écrit et pas très vivant. J'ai du mal à sentir quelque chsoe.
Mais ça, c'est peut-être moi...
Tu es où au Brésil ? Carioca ou Paulista ? Nordestino, peut-être ?
Mais ça, c'est peut-être moi...
Tu es où au Brésil ? Carioca ou Paulista ? Nordestino, peut-être ?
Mano- Nombre de messages : 233
Age : 55
Localisation : hyères
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: Ecrire à ne pas oublier
Quelques mots d'amour, convenus mais touchants, au bord de la poésie mais cependant à côté. Il faudrait chevaucher un peu plus loin. Le lyrisme n'est pas suffisant ici.
Non?
Non?
Invité- Invité
Re: Ecrire à ne pas oublier
Avis un peu mitigé... Je trouve que le texte est inégal selon les passages. Tu te perds par moments dans des structures de phrases alambiquées et puis dans d'autres cas, tu vas à l'essentiel et vers plus de sobriété (ce que je préfère).
Ceci par exemple "désespère, on rattrape aussi ce que l’on crut à jamais mourir lorsqu’un jour on cessa un peu de vivre pour renaître malgré tout d’un autre désir" me paraît peu léger, question de goût, bien sûr.
Au final, je me sens peu séduite, désolée.
Ceci par exemple "désespère, on rattrape aussi ce que l’on crut à jamais mourir lorsqu’un jour on cessa un peu de vivre pour renaître malgré tout d’un autre désir" me paraît peu léger, question de goût, bien sûr.
Au final, je me sens peu séduite, désolée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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