La différence entre le pictural et le sensuel

Puerta Del Sol, j'ai écrasé une larme sur ta poitrine :

- Je me suis attiré dans le trou. Des mouches lisaient ma biographie.

Ce n'est pas ce qui est beau qui plaît, mais ce qui plaît, c'est ce qui est beau…?

W.C FIELDS avait coutume de dire qu'un homme qui déteste les enfants et les animaux ne peut pas être tout à fait mauvais.
Une boutade (vraie). Il est mort un jour de Noël ou tous les bistros sont fermés et il a légué toute sa fortune à un orphelinat.

Un jour, je vous offrirai le livre de ma torture. Sur une Remington, entre les cuisses d' Heloise, sur un tapis de chandelles qui illuminent le sensuel, éliminent le pictural.

Une certaine différence, en désaccord avec la monotonie de certaines lignes.

« I can » , lèvre supérieure.

« I may » , lèvre inférieure.

Un type mort disait de son vivant : « Qu'est-ce que la postérité a fait pour moi ? »
Rien, sauf qu'elle peut aider à presser l’orange.

Le mélange des sexes est un bruit de couloir. Sous peine d'aimer.
Puis de mourir.

Attention, chute de foetus, mort programmée.
L’existence est un non-processus.
L’homme est mort et je suis son tombeau.
Entre pictural et sensuel, le tombeau sidéral des vies postérieures.
Et du sang blanc de ma ville nègre, je vous écris mes frissons.
La tuerie dure.
Inhumain, le printemps refleurit.
Mon corps couvert de boue et l’œil dédaigneux chargent le ciel de mille regrets.
L’électricité des nuages me bouche les narines.
[/b]
[b]« I may ». Mes lèvres sont inférieures aux tiennes, d’où cette différence entre le pictural et le sensuel.

lol47 a écrit:Ce n'est pas ce qui est beau qui plaît, mais ce qui plaît, c'est ce qui est beau…?

Ça, ça marque le point, je vais de ce pas le livrer à mes élèves, ça va leur trouer le c*l et les occuper un moment (une vie ?).
Ton titre et ton propos me ravissent, dommage (pour moi) que tu développes d'une manière aussi elliptique.
Enfin, je n'ai véritablement lu ni "du spirituel dans l'art" ni "l'esprit des formes", mais je passe mon temps à frotter ces deux titres l'un contre l'autre pour faire des étincelles...

éteins celles que tu veux.

PS : j'aimerais une formulation (de la citation) plus ronde, plus affirmative

J'y vais de mon commentaire iconoclaste ; alors voilà : si je ne suis pas à même d'avoir une compréhension globale de la signification de ce texte, je me délecte néanmoins de certaines parties du tout où je retrouve un vrai talent de la formule :

j'ai écrasé une larme sur ta poitrine

un tapis de chandelles qui illuminent le sensuel, éliminent le pictural.

Ces précédentes , je voudrais les avoir inventées

J'aime aussi :

Le mélange des sexes est un bruit de couloir. Sous peine d'aimer.
Puis de mourir.

Et du sang blanc de ma ville nègre, je vous écris mes frissons.
La tuerie dure.
Inhumain, le printemps refleurit.

Can I ? You can but you may not. Souvenirs d'enfance picturaux, pas sensuels ...

lol47 a écrit:

Une certaine différence, en désaccord avec la monotonie de certaines lignes.

L’existence est un non-processus.
L’homme est mort et je suis son tombeau.

Inhumain, le printemps refleurit.
Mon corps couvert de boue et
L’électricité des nuages me bouche les narines.

Et dire, refus, de la beauté, refus, l'autre n'existe pas, ça me plaît ? on n'est pas là pour ça, qu'est-ce qu'on fait ? qu'est-ce que tu fais?: qu'est-ce qui se fait, processus: vie; mort arrêtée, elle reprendra plus loin; lâche-là, tu la veux prends là tes doigts déguerpiront sans force à jamais, plus de griffes que celles de la terre, pensées avant illusion des sens, illusions et langage qui hurle pléthore de mots inconvenants tournés politesse, convenance du bison et du rhino: il attaque dans le dos comme nous
Nous!!!???? quelle ignorance, quelle pauvreté je finis par; même ça c'est trop.
regarde-moi, je suis la copie de la copie, l'unique et vaine, l'impardonnée, l'infalsifiée , la seule multipliée sans faussaires ...

lol47 a écrit:Il est mort un jour de Noël ou tous les bistros sont fermés

Triste... :-)

Sahkti a écrit:

lol47 a écrit:Il est mort un jour de Noël ou tous les bistros sont fermés

Triste... :-)

mais faux. C'est ce qui arrive à ne plus sortir: on ne connait plus le monde.