Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
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Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
1073 après DD’DD, 211 Calvin Street, 7h35 du matin
- Chéri, le réveil a sonné…
Mark grommela en guise de réponse.
- Chéri, le réveil a sonné je te dis…
- C’est bon, j’y vais, j’y vais…
Ludmilla était une épouse aimante, mais lorsque il s’agissait d’obéir aux ordres du réveil matin, elle était intransigeante. Mark serait bien resté un peu plus…
- Un petit câlin avant d’y aller ?
- Contente-toi de t’habiller, tu vas être en retard.
Elle lui donna un baiser fugitif, l’espace d’une demi seconde, et s’en retourna vers son oreiller. Pas la peine d’insister, Mark se saisit de son pantalon et entreprit de l’enfiler à peu près correctement, les yeux encore embués d’un rêve quelconque dont il ne se souvenait déjà plus. Il tituba tant bien que mal jusqu’à la cuisine, tâtonna sur le mur à la recherche de l’interrupteur… La lumière lui arriva en plein dans les yeux avant qu’il n’ait atteint quoi que ce soit. Pourquoi diable cherchait-il un interrupteur ? Il était le premier à savoir que l’allumage se faisait par des capteurs posés au sol pour détecter les pas de l’usager, puisque il était lui-même poseur de capteurs. Etrange… Les interrupteurs, ça ne sert qu’à dérégler ce qui fonctionne déjà, pas à activer quoi que ce soit. Les interrupteurs, ça coupe le jus. Ça stoppe les procédés bancaires, ça éteint des fours en marche, ça prive de lumière les bâtiments, ça empêche la machine à café de faire du café…
« Café », maugréa-t-il. Aussitôt un sifflement de la part du préparateur. Une tasse glisse du rangement et s’empresse d’aller recueillir le liquide bouillant qui s’écoule prestement du préparateur. Dans le même temps, deux toasts surgissent du cuiseur, aussitôt recouverts de gélatine petit-déj couleur cobalt par le préparateur, dont le bras bionique s’empresse de retirer le lard de la plaque rotative du cuiseur pour le poser sans délicatesse sur une assiette surgie derrière la tasse. Trente secondes chrono, ce robot-cuisine commençait vraiment à dater. Mark songeait grandement à se procurer la nouvelle version : de meilleures performances, plus de contenance, un plus grand choix de préférences… le réglage de température des crèmes glacées, notamment, était l’un des nouveaux aspects les plus attrayants. La veille encore, il avait trouvé trop froid son sorbet orange-bleu. Et aujourd’hui le café était trop chaud, les toasts pas assez grillés, de la gélatine avait coulé sur le bord de l’assiette… lorsque la machine annonça d’une voix éraillée « La jauge de café est vide », Mark décida que lorsque il irait faire ses achats, non seulement il prendrait du café, mais aussi un nouveau robot-cuisine. Il n’en pouvait plus de celui-ci. Et puis la voix éraillée lui passait par dessus la tête. Mark n’avait pas acheté le kit vocal avec le robot, il s’était dit que c’était à la fois futile et pas indispensable. Du coup il était tombé sur cette voix rauque, éraillée, métallique. Certainement une volonté des concepteurs pour obliger les consommateurs à se procurer le kit vocal. Au moins dans la dernière version, le kit vocal n’était pas vendu séparément car directement intégré à la machine.
Mark bu son café machinalement tandis que le mur incurvé débitait ses informations matinales en trois dimensions. Il n’écoutait même pas. Le programme « Café » prévoyait l’allumage de l’écran, mais Mark n’en avait cure. Il songeait plutôt à son geste. Pourquoi avait-il recherché un interrupteur sur son mur ? Il se leva prestement avant même d’avoir fini son café, dont il renversa par inadvertance quelques gouttes sur la nappe, qui s’autonettoya à l’instant même, comme convenu. Tout était toujours convenu, jamais un dérèglement possible de chaque programme. Sauf pour celui qui possédait un interrupteur, bien entendu.
Mark se saisit de son casque télépathe multifonction. Il s’était toujours demandé pourquoi on donnait l’appellation « multifonction » à ce casque, puisque chaque objet de la vie courante était multifonctionnel. Peut-être était-ce dû au fait que, en plus du téléphone, de la visionneuse infrarouge et de la caméra ce casque-ci faisait aussi office d’épilateur de sourcils… Peu importe, et puis pourquoi se poser une question aussi stupide après tout ? Réfléchir trop peut donner mal au crâne, c’était l’une des maximes du Donald Dawkins’ DoomsDay, alias DD’DD, la Bible des temps modernes. « Défragmentation de la mémoire », demanda Mark, et aussitôt le scanner se mit en marche, sondant son esprit comme s’il était infecté. Une fois la cible repérée, le nettoyeur psychologique détruisit le récent souvenir, tel une punaise écrasée du talon. Une punaise écrasée du talon ? Qu’est-ce que c’était que cette phrase, se demanda Mark. Le nettoyeur la pulvérisa également. Le casque annonça « Fin de la défragmentation ». Mark le reposa, apaisé. Il ne se rappellerait plus de ce geste effectué à tâtons vers un interrupteur imaginaire quelques minutes plus tôt.
Il vida la tasse, ingurgita ses toasts en vitesse, laissa le lard dans l’assiette et enfila son pardessus. Son transport n’allait pas tarder à sonner à la porte.
- Chéri, le réveil a sonné…
Mark grommela en guise de réponse.
- Chéri, le réveil a sonné je te dis…
- C’est bon, j’y vais, j’y vais…
Ludmilla était une épouse aimante, mais lorsque il s’agissait d’obéir aux ordres du réveil matin, elle était intransigeante. Mark serait bien resté un peu plus…
- Un petit câlin avant d’y aller ?
- Contente-toi de t’habiller, tu vas être en retard.
Elle lui donna un baiser fugitif, l’espace d’une demi seconde, et s’en retourna vers son oreiller. Pas la peine d’insister, Mark se saisit de son pantalon et entreprit de l’enfiler à peu près correctement, les yeux encore embués d’un rêve quelconque dont il ne se souvenait déjà plus. Il tituba tant bien que mal jusqu’à la cuisine, tâtonna sur le mur à la recherche de l’interrupteur… La lumière lui arriva en plein dans les yeux avant qu’il n’ait atteint quoi que ce soit. Pourquoi diable cherchait-il un interrupteur ? Il était le premier à savoir que l’allumage se faisait par des capteurs posés au sol pour détecter les pas de l’usager, puisque il était lui-même poseur de capteurs. Etrange… Les interrupteurs, ça ne sert qu’à dérégler ce qui fonctionne déjà, pas à activer quoi que ce soit. Les interrupteurs, ça coupe le jus. Ça stoppe les procédés bancaires, ça éteint des fours en marche, ça prive de lumière les bâtiments, ça empêche la machine à café de faire du café…
« Café », maugréa-t-il. Aussitôt un sifflement de la part du préparateur. Une tasse glisse du rangement et s’empresse d’aller recueillir le liquide bouillant qui s’écoule prestement du préparateur. Dans le même temps, deux toasts surgissent du cuiseur, aussitôt recouverts de gélatine petit-déj couleur cobalt par le préparateur, dont le bras bionique s’empresse de retirer le lard de la plaque rotative du cuiseur pour le poser sans délicatesse sur une assiette surgie derrière la tasse. Trente secondes chrono, ce robot-cuisine commençait vraiment à dater. Mark songeait grandement à se procurer la nouvelle version : de meilleures performances, plus de contenance, un plus grand choix de préférences… le réglage de température des crèmes glacées, notamment, était l’un des nouveaux aspects les plus attrayants. La veille encore, il avait trouvé trop froid son sorbet orange-bleu. Et aujourd’hui le café était trop chaud, les toasts pas assez grillés, de la gélatine avait coulé sur le bord de l’assiette… lorsque la machine annonça d’une voix éraillée « La jauge de café est vide », Mark décida que lorsque il irait faire ses achats, non seulement il prendrait du café, mais aussi un nouveau robot-cuisine. Il n’en pouvait plus de celui-ci. Et puis la voix éraillée lui passait par dessus la tête. Mark n’avait pas acheté le kit vocal avec le robot, il s’était dit que c’était à la fois futile et pas indispensable. Du coup il était tombé sur cette voix rauque, éraillée, métallique. Certainement une volonté des concepteurs pour obliger les consommateurs à se procurer le kit vocal. Au moins dans la dernière version, le kit vocal n’était pas vendu séparément car directement intégré à la machine.
Mark bu son café machinalement tandis que le mur incurvé débitait ses informations matinales en trois dimensions. Il n’écoutait même pas. Le programme « Café » prévoyait l’allumage de l’écran, mais Mark n’en avait cure. Il songeait plutôt à son geste. Pourquoi avait-il recherché un interrupteur sur son mur ? Il se leva prestement avant même d’avoir fini son café, dont il renversa par inadvertance quelques gouttes sur la nappe, qui s’autonettoya à l’instant même, comme convenu. Tout était toujours convenu, jamais un dérèglement possible de chaque programme. Sauf pour celui qui possédait un interrupteur, bien entendu.
Mark se saisit de son casque télépathe multifonction. Il s’était toujours demandé pourquoi on donnait l’appellation « multifonction » à ce casque, puisque chaque objet de la vie courante était multifonctionnel. Peut-être était-ce dû au fait que, en plus du téléphone, de la visionneuse infrarouge et de la caméra ce casque-ci faisait aussi office d’épilateur de sourcils… Peu importe, et puis pourquoi se poser une question aussi stupide après tout ? Réfléchir trop peut donner mal au crâne, c’était l’une des maximes du Donald Dawkins’ DoomsDay, alias DD’DD, la Bible des temps modernes. « Défragmentation de la mémoire », demanda Mark, et aussitôt le scanner se mit en marche, sondant son esprit comme s’il était infecté. Une fois la cible repérée, le nettoyeur psychologique détruisit le récent souvenir, tel une punaise écrasée du talon. Une punaise écrasée du talon ? Qu’est-ce que c’était que cette phrase, se demanda Mark. Le nettoyeur la pulvérisa également. Le casque annonça « Fin de la défragmentation ». Mark le reposa, apaisé. Il ne se rappellerait plus de ce geste effectué à tâtons vers un interrupteur imaginaire quelques minutes plus tôt.
Il vida la tasse, ingurgita ses toasts en vitesse, laissa le lard dans l’assiette et enfila son pardessus. Son transport n’allait pas tarder à sonner à la porte.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Ha la la... Ces pauvres robots... Ils doivent maudire le jour où Asimov a eu l'idée de leur consacrer un cycle complet !
Ce n'est pas une critique hein ! Pas un reproche de "déjà écrit... déjà vu..." Pas du tout !
Il est difficile de faire du nouveau en littérature ! On a déjà écrit sur tout ou presque tout !
Non... Qu'un sujet ne soit pas "tout neuf" n'est pas grave, l'essentiel demeurant dans le comment il est traité... et dans l'écriture...
Et ici j'ai trouvé l'écriture agréable, l'idée est bien construite, bien menée.
J'ai bien aimé !
Une suite ???
Ce n'est pas une critique hein ! Pas un reproche de "déjà écrit... déjà vu..." Pas du tout !
Il est difficile de faire du nouveau en littérature ! On a déjà écrit sur tout ou presque tout !
Non... Qu'un sujet ne soit pas "tout neuf" n'est pas grave, l'essentiel demeurant dans le comment il est traité... et dans l'écriture...
Et ici j'ai trouvé l'écriture agréable, l'idée est bien construite, bien menée.
J'ai bien aimé !
Une suite ???
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
en effet c'est prévu ^^ par contre je ne peux pas dire pour quand..
merci pour le com en tout cas!
merci pour le com en tout cas!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Personnellement j’adore la SF et j’attends donc la suite car là ! J’ai l’impression de lire un catalogue DARTY qui affiche des gadgets au détriment de l’histoire. J’espère que la suite va me permettre (en tant que lecteur) de renter plus dans les personnages et l’histoire plutôt qu’une surenchère de « technologie ».
Si ce texte est une présentation pour nous plonger dans un environnement ou parce que ce sont des éléments déterminant dans ton récit alors je suis d’accord mais il faut mettre moins d’objet car on arrive vite à saturation.
Tu as l’avantage d’avoir une écriture agréable à lire alors je lirais la suite avec plaisir ;-)
Si ce texte est une présentation pour nous plonger dans un environnement ou parce que ce sont des éléments déterminant dans ton récit alors je suis d’accord mais il faut mettre moins d’objet car on arrive vite à saturation.
Tu as l’avantage d’avoir une écriture agréable à lire alors je lirais la suite avec plaisir ;-)
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Au contraire, ça renforce le côté futuriste, ce luxe de détails apparement banal.
J'aime bien l'allusion au monde informatique dans le traitement du cerveau (DD -> Disque Dur ?, Dooms -> le jeu ?)
Va-t-il y avoir un virus dans la machine ?
J'aime bien l'allusion au monde informatique dans le traitement du cerveau (DD -> Disque Dur ?, Dooms -> le jeu ?)
Va-t-il y avoir un virus dans la machine ?
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
D'accord avec Numériplume. On sent que tu t'es fait plaisir en créant un environnement technologique très élaboré maintenant il va falloir installer une histoire avec des personnages dans cet univers de gadgets.
"- Un petit câlin avant d’y aller ?
- Contente-toi de t’habiller, tu vas être en retard."
Pas franchement sympa cette réponse pour une épouse aimante dis-donc ;-)
"- Un petit câlin avant d’y aller ?
- Contente-toi de t’habiller, tu vas être en retard."
Pas franchement sympa cette réponse pour une épouse aimante dis-donc ;-)
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
J'ai oublié de dire, j'aime beaucoup le titre c'est ce qui m'a donné envie de lire ton texte. :-)
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
merci ^^ en effet comme l'a vu Numériplume le "catalogue Darty" est surtout présent pour poser un cadre dès le début.
pour le "DD" je n'avais pas pensé aux allusions qu'y a vu slave, mais pourquoi pas (DD --> Donjons & Dragons aussi..) je pensais surtout à DoomsDay, un film à mi-chemin entre 28 semaines plus tard et Mad Max.
pour l'épouse.. bon ok elle est un peu antithétique la brave dame.
enfin on verra bien pour la suite!
amicalement, Chako
pour le "DD" je n'avais pas pensé aux allusions qu'y a vu slave, mais pourquoi pas (DD --> Donjons & Dragons aussi..) je pensais surtout à DoomsDay, un film à mi-chemin entre 28 semaines plus tard et Mad Max.
pour l'épouse.. bon ok elle est un peu antithétique la brave dame.
enfin on verra bien pour la suite!
amicalement, Chako
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Volontaire pour lire la suite, si elle est formatee.
Invité- Invité
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Très sympa ce petit voyage dans le futur
Et le fil rouge m'a bien plu, cette petite et éphémère réminiscence d'un geste ancien : actionner un interrupteur pour allumer une lumière, expression paradoxale s'il en est !
On ne saura pas, il a défragmenté.
Mais pourquoi d'autres bribes ne reviendraient-elles pas ?
Et quelles pourraient être les réactions de ton héros à force de subir ces remontées de mémoire du disque dur qu'il est obligé de défragmenter pour ne plus être ennuyé et avoir à réfléchir
Un bon début pour une longue histoire passionnante
(oui, pas drôle la dame...)
Et le fil rouge m'a bien plu, cette petite et éphémère réminiscence d'un geste ancien : actionner un interrupteur pour allumer une lumière, expression paradoxale s'il en est !
On ne saura pas, il a défragmenté.
Mais pourquoi d'autres bribes ne reviendraient-elles pas ?
Et quelles pourraient être les réactions de ton héros à force de subir ces remontées de mémoire du disque dur qu'il est obligé de défragmenter pour ne plus être ennuyé et avoir à réfléchir
Un bon début pour une longue histoire passionnante
(oui, pas drôle la dame...)
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Je ne suis pas fân de SF. mais ton texte se lit très bien et oui, comme les autres, j'attends la suite.
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
Voici donc ce qui pourrait passer pour une introduction, plutôt que le début de quelque chose. l'ambiance n'est pas encore tout à fait posée mais déjà bien esquissée, c'est plaisant. D'autant plus que tu ne t'enfermes pas (pour le moment en tout cas) dans une galerie trop mécanique et détaillée de robot, il y a pas mal de vie, d'ironie, d'humour et de réalisme derrière tout cela. C'est de la SF du quotidien :-)
L'écriture est agréable, mais demande sans doute à s'affirmer encore un peu. Avec la suite, certainement!
L'écriture est agréable, mais demande sans doute à s'affirmer encore un peu. Avec la suite, certainement!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 1)
.
J'avais oublié dans mon premier commentaire une toute petite chose :
"Mark décida que lorsque il irait faire ses achats, non seulement il prendrait du café, mais aussi un nouveau robot-cuisine. Il n’en pouvait plus de celui-ci. Et puis la voix éraillée lui passait par dessus la tête."
Un contre-sens, me semble t-il, puisque quelque chose qui nous passe par-dessus la tête ne se dit pas d'une chose, mais plutôt d'une attitude, de paroles que nous faisons exprès de ne pas remarquer, souvent à cause de leur récurrence, de l'énervement qu'elles suscitent en nous.
J'avais oublié dans mon premier commentaire une toute petite chose :
"Mark décida que lorsque il irait faire ses achats, non seulement il prendrait du café, mais aussi un nouveau robot-cuisine. Il n’en pouvait plus de celui-ci. Et puis la voix éraillée lui passait par dessus la tête."
Un contre-sens, me semble t-il, puisque quelque chose qui nous passe par-dessus la tête ne se dit pas d'une chose, mais plutôt d'une attitude, de paroles que nous faisons exprès de ne pas remarquer, souvent à cause de leur récurrence, de l'énervement qu'elles suscitent en nous.
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