Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
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Chako Noir
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Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
« Passez une bonne journée monsieur Leone. La température extérieure est de vingt trois degrés celcius, il est exactement sept heures quarante-trois minutes, le transport sera là dans dix-huit secondes. N’oubliez pas votre aimant-casque. »
- Ouais, ouais, ça va c’est bon je sais je connais, grommela Mark tout en se saisissant dudit couvre-chef. La voix mécanique avait beau être une voix féminine particulièrement suave, elle courrait sur le haricot du bonhomme presque autant que celle du robot-cuisine. Enfin au moins, elle n’était pas apte à lui refiler quelque malencontreuse migraine.
« Ouverture du sas », marmonna Mark machinalement. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mark prit son élan et plongea. Ce serait probablement le seul moment grisant de la journée, alors autant en profiter au maximum. L’espace d’une seconde il se retrouva en parfaite apesanteur, une impression de liberté explosa en lui, traversant sa cage thoracique de l’intérieur pour aller crever le ciel. L’espace d’une seconde le sol sembla accessible, cette terre que ses pas n’avaient jamais foulé. Mais encore une fois, Mark n’atteindrait pas le sol. En quoi était donc fait ce sol ? De l’inox ? Du bitume ? De l’aluminium ? Ou tout simplement de la poussière ? Il ne pouvait pas, assurément, être composé d’un matériau compliqué, d’un alliage subtil. Peut-être était-ce même un liquide putride qui empêchait la vie d’y poser les pieds ? Pourquoi personne n’avait-il jamais foulé le sol ? Il ne le saurait probablement jamais. Son défragmenteur lui manquait déjà. Ces vaines interrogations n’étaient bonnes qu’à obstruer son cerveau de pensées inutiles qui pourraient nuire à son bon fonctionnement. Ne pensez que si cela doit être utile à une démarche en voie d’accomplissement. Les pensées inutiles sont vaines car elles entravent les mécanismes cérébraux. Donald Dawkins disait toujours la vérité, ces maximes furent, sont et resteront le code de vie du citoyen.
Réfléchir trop donne mal à la tête. De toute façon, Mark n’avait plus de temps pour penser, le transport était là. L’aimant casque était irrésistiblement attiré vers le haut, jusqu’à entrer en contact avec la zone d’arrimage de la navette. Les quelques secondes d’apesanteur appartenaient à présent au passé, Mark Leone rentra de plein fouet dans le train-train quotidien. L’habituel slogan résonna dans sa tête : « La compagnie Skybus vous remercie d’avoir pris place à son bord. Le véhicule va maintenant démarrer ». Pendant le temps du jingle, des vaporisateurs aspergeaient les usagers de lotion anti-maux de tête. Eh oui, le choc entre les casques et la coque de l’appareil provoquait également des douleurs au crâne.
La zone d’arrimage était un cercle polarisé de petite envergure, autour de Mark de multiples tiroirs s’ouvraient pour mettre en place le siège du passager. Le dossier glissa le long du tracé de sa colonne vertébrale et épousa parfaitement les formes de son dos. Un harnais se fixa autour de son torse, un coussinet confortable se faufila entre ses jambes tandis qu’un repose-pieds glissait derrière le dossier pour aller se loger sous ses semelles, le tout sous une musique d’ascenseur peu folichonne. « Véhicule Skybus Z3-HB86z9, paré au décollage. La compagnie Skybus vous souhaite un agréable voyage. »
Les douze moteurs latéraux vrombirent à l’unisson, les siègent vibrèrent, la navette se mut. Alors que les commandes du siège entamaient un programme de massage dorsal, les habituelles publicités résonnaient dans les oreilles de Mark, se succédant les unes après les autres à un rythme effréné. « Fliyin Spirit 77, la moto spatiale qui vous emmènera au septième ciel en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire »; « Venus GoldHair 3, un après-shampooing pour des cheveux plus brillants que l’or »; « W-Shirts, des fringues branchées multicolores et insalissables »…
Il paraît que pendant un temps, ils diffusaient de la musique, mais que pour des raisons financières ils avaient décidé de passer en boucle des annonces publicitaires. Pourtant aujourd’hui Skybus Corp. roulait sur l’or, pourquoi ne pas remettre en place la musique ? Mark n’aurait pas la réponse. Et puis il se posait trop de questions. Et puis il était arrivé à destination. Après deux minutes interminables de trajet, le boulot lui tendait les bras.
La navette déposa ses usagers sur le toit du building où bossait Mark. Tous prirent l’ascenseur et descendirent dans la bulle centrale de vie, une gigantesque place couverte, avec des arbres, des tonnes de luminaires et même une fontaine. La petite enseigne « SolFaSi’l, nous soutenons vos pas » clignotait humblement entre celles d’un magasin de chaussures et d’une boutique de cosmétiques. Non loin, les deux plus grosses enseignes se livraient une rude concurrence, à savoir la Bank Assurance Cash Total Economic Round Year, ce qui ne voulait pas dire grand-chose mais dont le sigle de BACTERY était très éloquent, et le marché aux nutriments, intitulé plus simplement We Feed. Mark ne s’en soucia guère et avança vers la porte coulissante de SolFaSi’l. A son entrée les mots « Mark Leone, employé. Bienvenue » se firent entendre par la même voix féminine que celle du vestibule de l’appartement. Un petit homme joufflu et jovial surgit de derrière un bureau et s’empressa d’accueillir chaleureusement son collègue.
- Hey, salut mon vieux, comment va le bon Mark Leone en cette belle matinée ? Dit le petit homme en lui tendant sa main droite, que Mark empoigna nonchalamment.
- Ni mieux ni moins bien que d’habitude, mon cher Henry.
Henry eut un sourire narquois au son de cette réponse qu’il s’attendait à entendre. Il gratta son crâne touffu par-dessous sa casquette et se saisit d’une pile de documents posé sur le bureau le plus proche.
- Tiens mon vieux, tes corvées du jour. Une bonne femme de cent trente quatre ans à l’étage B-28 de la tour 9 a eu un soucis avec son parquet. Suite à une récente prise de poids les capteurs l’ont prise pour son mari, décédé il y a trois semaines. Je te raconte pas le choc !
- J’imagine, répondit Mark sobrement.
Le rire gras d’Henry qui piaffait d’enthousiasme comme tous les jours ne parvint pas à illuminer le visage terne, morne et encore légèrement ensommeillé de Mark. « Café », ordonna-t-il à la machine prévue pour, qui s’empressa de le servir. Sa tasse dans une main, la paperasse dans l’autre, Mark s’installa sur son siège et entreprit de décrypter ce que son travail allait exiger de lui. A moins qu’Henry ou un autre ne lui annonce un évènement inattendu dans la minute, cette journée serait rude et terriblement banale.
- Ouais, ouais, ça va c’est bon je sais je connais, grommela Mark tout en se saisissant dudit couvre-chef. La voix mécanique avait beau être une voix féminine particulièrement suave, elle courrait sur le haricot du bonhomme presque autant que celle du robot-cuisine. Enfin au moins, elle n’était pas apte à lui refiler quelque malencontreuse migraine.
« Ouverture du sas », marmonna Mark machinalement. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mark prit son élan et plongea. Ce serait probablement le seul moment grisant de la journée, alors autant en profiter au maximum. L’espace d’une seconde il se retrouva en parfaite apesanteur, une impression de liberté explosa en lui, traversant sa cage thoracique de l’intérieur pour aller crever le ciel. L’espace d’une seconde le sol sembla accessible, cette terre que ses pas n’avaient jamais foulé. Mais encore une fois, Mark n’atteindrait pas le sol. En quoi était donc fait ce sol ? De l’inox ? Du bitume ? De l’aluminium ? Ou tout simplement de la poussière ? Il ne pouvait pas, assurément, être composé d’un matériau compliqué, d’un alliage subtil. Peut-être était-ce même un liquide putride qui empêchait la vie d’y poser les pieds ? Pourquoi personne n’avait-il jamais foulé le sol ? Il ne le saurait probablement jamais. Son défragmenteur lui manquait déjà. Ces vaines interrogations n’étaient bonnes qu’à obstruer son cerveau de pensées inutiles qui pourraient nuire à son bon fonctionnement. Ne pensez que si cela doit être utile à une démarche en voie d’accomplissement. Les pensées inutiles sont vaines car elles entravent les mécanismes cérébraux. Donald Dawkins disait toujours la vérité, ces maximes furent, sont et resteront le code de vie du citoyen.
Réfléchir trop donne mal à la tête. De toute façon, Mark n’avait plus de temps pour penser, le transport était là. L’aimant casque était irrésistiblement attiré vers le haut, jusqu’à entrer en contact avec la zone d’arrimage de la navette. Les quelques secondes d’apesanteur appartenaient à présent au passé, Mark Leone rentra de plein fouet dans le train-train quotidien. L’habituel slogan résonna dans sa tête : « La compagnie Skybus vous remercie d’avoir pris place à son bord. Le véhicule va maintenant démarrer ». Pendant le temps du jingle, des vaporisateurs aspergeaient les usagers de lotion anti-maux de tête. Eh oui, le choc entre les casques et la coque de l’appareil provoquait également des douleurs au crâne.
La zone d’arrimage était un cercle polarisé de petite envergure, autour de Mark de multiples tiroirs s’ouvraient pour mettre en place le siège du passager. Le dossier glissa le long du tracé de sa colonne vertébrale et épousa parfaitement les formes de son dos. Un harnais se fixa autour de son torse, un coussinet confortable se faufila entre ses jambes tandis qu’un repose-pieds glissait derrière le dossier pour aller se loger sous ses semelles, le tout sous une musique d’ascenseur peu folichonne. « Véhicule Skybus Z3-HB86z9, paré au décollage. La compagnie Skybus vous souhaite un agréable voyage. »
Les douze moteurs latéraux vrombirent à l’unisson, les siègent vibrèrent, la navette se mut. Alors que les commandes du siège entamaient un programme de massage dorsal, les habituelles publicités résonnaient dans les oreilles de Mark, se succédant les unes après les autres à un rythme effréné. « Fliyin Spirit 77, la moto spatiale qui vous emmènera au septième ciel en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire »; « Venus GoldHair 3, un après-shampooing pour des cheveux plus brillants que l’or »; « W-Shirts, des fringues branchées multicolores et insalissables »…
Il paraît que pendant un temps, ils diffusaient de la musique, mais que pour des raisons financières ils avaient décidé de passer en boucle des annonces publicitaires. Pourtant aujourd’hui Skybus Corp. roulait sur l’or, pourquoi ne pas remettre en place la musique ? Mark n’aurait pas la réponse. Et puis il se posait trop de questions. Et puis il était arrivé à destination. Après deux minutes interminables de trajet, le boulot lui tendait les bras.
La navette déposa ses usagers sur le toit du building où bossait Mark. Tous prirent l’ascenseur et descendirent dans la bulle centrale de vie, une gigantesque place couverte, avec des arbres, des tonnes de luminaires et même une fontaine. La petite enseigne « SolFaSi’l, nous soutenons vos pas » clignotait humblement entre celles d’un magasin de chaussures et d’une boutique de cosmétiques. Non loin, les deux plus grosses enseignes se livraient une rude concurrence, à savoir la Bank Assurance Cash Total Economic Round Year, ce qui ne voulait pas dire grand-chose mais dont le sigle de BACTERY était très éloquent, et le marché aux nutriments, intitulé plus simplement We Feed. Mark ne s’en soucia guère et avança vers la porte coulissante de SolFaSi’l. A son entrée les mots « Mark Leone, employé. Bienvenue » se firent entendre par la même voix féminine que celle du vestibule de l’appartement. Un petit homme joufflu et jovial surgit de derrière un bureau et s’empressa d’accueillir chaleureusement son collègue.
- Hey, salut mon vieux, comment va le bon Mark Leone en cette belle matinée ? Dit le petit homme en lui tendant sa main droite, que Mark empoigna nonchalamment.
- Ni mieux ni moins bien que d’habitude, mon cher Henry.
Henry eut un sourire narquois au son de cette réponse qu’il s’attendait à entendre. Il gratta son crâne touffu par-dessous sa casquette et se saisit d’une pile de documents posé sur le bureau le plus proche.
- Tiens mon vieux, tes corvées du jour. Une bonne femme de cent trente quatre ans à l’étage B-28 de la tour 9 a eu un soucis avec son parquet. Suite à une récente prise de poids les capteurs l’ont prise pour son mari, décédé il y a trois semaines. Je te raconte pas le choc !
- J’imagine, répondit Mark sobrement.
Le rire gras d’Henry qui piaffait d’enthousiasme comme tous les jours ne parvint pas à illuminer le visage terne, morne et encore légèrement ensommeillé de Mark. « Café », ordonna-t-il à la machine prévue pour, qui s’empressa de le servir. Sa tasse dans une main, la paperasse dans l’autre, Mark s’installa sur son siège et entreprit de décrypter ce que son travail allait exiger de lui. A moins qu’Henry ou un autre ne lui annonce un évènement inattendu dans la minute, cette journée serait rude et terriblement banale.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
voilà c'est donc un second chapitre pour Mark Leone du futur (le précédent étant ici)
peut-être bientôt une 3ème part, en fonction de mon emploi du temps, mais en attendant je vous laisse celle-ci. bonne journée à tous!
peut-être bientôt une 3ème part, en fonction de mon emploi du temps, mais en attendant je vous laisse celle-ci. bonne journée à tous!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Je lis cette suite toujours avec autant de curiosité mais je n'arrive pas à voir où tu veux emmener le lecteur. Ca manque de rebondissement pourtant tu as bien planté le décor pour faire un bon SF, alors j'attends la prochaine partie en espérant qu'un élément bouleverse ce monde futuriste.
Par contre tu a beaucoup d'imagination ce qui est très utile dans un texte SF. J'envie ton sens de la description, c'est très réussis, je visualise parfaitement les choses. Bravo.
Par contre tu a beaucoup d'imagination ce qui est très utile dans un texte SF. J'envie ton sens de la description, c'est très réussis, je visualise parfaitement les choses. Bravo.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
où vais-je vous emmener.. où diable vais-je vous emmener... miss Terre et boule de gomme, comme dirait l'aut'! =)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Le décor est planté, le personnage en place... reste plus que le "un, deux, trois... action !"...
Première lecture agréable, on suit sans mal toute cette mise en situation... Bien assez agréable justement pour ne pas avoir envie (ni l'idée) d'y chercher la petite bête...
j'attends la suite...
Première lecture agréable, on suit sans mal toute cette mise en situation... Bien assez agréable justement pour ne pas avoir envie (ni l'idée) d'y chercher la petite bête...
j'attends la suite...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Deuxième lecture, en cherchant la petite bête :
... est de vingt-trois degrés celsius...
... elle courait sur le...
... n’avaient jamais foulée... (la terre)
... Donald Dawkins disait toujours la vérité, ces (ou ses ??)maximes furent, ...
... là. L’aimant-casque était ...
... SolFaSi’l. À son entrée...
... s’empressa d’accueillir chaleureusement son collègue. ("de l'accueillir chaleureusement" ???)
... d’une pile de documents posé ("posée" si c'est la "pile"… "posés" si c'est les docs…) sur le ...
... tour 9 a eu un souci avec son ...
... de lui. À moins qu’Henry ...
voilà...
... est de vingt-trois degrés celsius...
... elle courait sur le...
... n’avaient jamais foulée... (la terre)
... Donald Dawkins disait toujours la vérité, ces (ou ses ??)maximes furent, ...
... là. L’aimant-casque était ...
... SolFaSi’l. À son entrée...
... s’empressa d’accueillir chaleureusement son collègue. ("de l'accueillir chaleureusement" ???)
... d’une pile de documents posé ("posée" si c'est la "pile"… "posés" si c'est les docs…) sur le ...
... tour 9 a eu un souci avec son ...
... de lui. À moins qu’Henry ...
voilà...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Mais elle est incorrigible ><
--> à majuscules: mon traitement de texte ne corrige pas automatiquement l'accent sur les majuscules (eh oui je n'ai pas Word)
--> "ses" au lieu de "ces" en effet mais je trouvait que le "ces" accentuait le sujet, à savoir les maximes, alors que "ses" donnerait + d'importance à Donald.. enfin c'est mon avis
--> courait, souci, posée.. mea culpa!
--> "celcius" euh en fait je sais pas comment ça s'écrit :-S
sinon t'inquiète pour le coup de canon c'est prévu (il me semble que la fin du paragraphe signale largement qu'un événement dénué de banalité va très probablement se produire, non?)
bon par contre, à moi de trouver un événement suffisamment poignant pour ne pas plomber l'histoire. d'ici là, vous patienterez ^^
allez, tchao bye bye VE !
alors donc..Reginelle a écrit:Deuxième lecture, en cherchant la petite bête :
... est de vingt-trois degrés celsius...
... elle courait sur le...
... n’avaient jamais foulée... (la terre)
... Donald Dawkins disait toujours la vérité, ces (ou ses ??)maximes furent, ...
... là. L’aimant-casque était ...
... SolFaSi’l. À son entrée...
... s’empressa d’accueillir chaleureusement son collègue. ("de l'accueillir chaleureusement" ???)
... d’une pile de documents posé ("posée" si c'est la "pile"… "posés" si c'est les docs…) sur le ...
... tour 9 a eu un souci avec son ...
... de lui. À moins qu’Henry ...
voilà...
--> à majuscules: mon traitement de texte ne corrige pas automatiquement l'accent sur les majuscules (eh oui je n'ai pas Word)
--> "ses" au lieu de "ces" en effet mais je trouvait que le "ces" accentuait le sujet, à savoir les maximes, alors que "ses" donnerait + d'importance à Donald.. enfin c'est mon avis
--> courait, souci, posée.. mea culpa!
--> "celcius" euh en fait je sais pas comment ça s'écrit :-S
sinon t'inquiète pour le coup de canon c'est prévu (il me semble que la fin du paragraphe signale largement qu'un événement dénué de banalité va très probablement se produire, non?)
bon par contre, à moi de trouver un événement suffisamment poignant pour ne pas plomber l'histoire. d'ici là, vous patienterez ^^
allez, tchao bye bye VE !
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Besoin du spray anti-maux de tête, s'il est efficace.
Je suis cette partie avec autant de plaisir que la première. Oui, une suite serait la bienvenue !
L'élément perturbateur viendra bien assez tôt, tu plantes bien le décor, déjà. Il y a de l'humour caché sous ta plume, ce qui rend la lecture de tes textes très agréable.
Je suis cette partie avec autant de plaisir que la première. Oui, une suite serait la bienvenue !
L'élément perturbateur viendra bien assez tôt, tu plantes bien le décor, déjà. Il y a de l'humour caché sous ta plume, ce qui rend la lecture de tes textes très agréable.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Chako Noir a écrit:Mais elle est incorrigible ><
Désolée ! Désolée... désolée... vi...vi...
Mais le pire c'est que je ne peux même pas promettre que... j'l'ferai plus !... suis pas sûre de résister ... ok... je vais au coin...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
A défaut de trame, l'atmosphère se précise davantage.
Avis personnel, je trouve ton texte très cinématographique, très visuel. Ce qui, du coup (mais ceci n'est aps un reproche), provoque chez moi une impression de déjà vu quand tu évoques les moyens de transport, les messages d'arrivée à destination, etc... Va savoir pourquoi, j'avais Minority Report sous les yeux, même si ça n'a pas grand-chose à voir.
A suivre donc pour savoir si ce côté référentiel ne va pas prendre le dessus, dans ma tête, sur le reste...
Avis personnel, je trouve ton texte très cinématographique, très visuel. Ce qui, du coup (mais ceci n'est aps un reproche), provoque chez moi une impression de déjà vu quand tu évoques les moyens de transport, les messages d'arrivée à destination, etc... Va savoir pourquoi, j'avais Minority Report sous les yeux, même si ça n'a pas grand-chose à voir.
A suivre donc pour savoir si ce côté référentiel ne va pas prendre le dessus, dans ma tête, sur le reste...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Chroniques de l'an Mil et d'après (part 2)
Dans la même veine que la partie 1, j'apprécie toujours, et bien sûr j'attends la partie 3 et les suivantes car la journée de ton anti-héros ne fait que commencer ;-)
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