Voilà l'été, enfin l'été

Je ne chanterais pas les louanges de la belle saison
De ces chansons il y en a à foison
Et pourquoi idolâtrer un printemps ou un été?
Ils reviennent, cela va sans dire, chaque année.

Ce qui est impressionnant c'est la persistance.
L'éphémère c'est démodé
Les perturbations se succèdent ici en France.
Ma mère peut vous en parlé
Quelques régions ne sont concernées, pour instance:
L'émission "Faut pas rêver"

Dans ces contrées, magnifiquement illustrées
Le soleil est éternel, comme dans les contes de fées.
Une averse de temps en temps, pour le potager
Mais que la nuit, pour ne pas gâcher la journée.

C'est en regardant une chaîne nationale
Que j'ai commencer à rêver: Bengal
Hé oui, c'est là-bas que j'émigre
Et voici la rime avec tigre
Quoique je risque de chopper une maladie, avec les moussons
Comme après avoir mangé une pleine assiette de mousserons

Mais il y en a d'autres destinations
Des coins du globe bourrés d'attraits
Les Marquises, Les îles Salomon
J'aurai aimé pouvoir dire que je m'en vais

Mais surtout pas Strasbourg, le Pas-de-Calais
Comm'dit si bien Gainsbourg: "au vent mauvais"
Je me souviens de l'hiver dernier, quelle horreur
Je grelotte, je poirote, pendant que la neige se meure.

J'ai des congés payés
Ensuite on verra
Faut bien en profiter
inch'allah...

Merci de commenter les textes des autres, Choobe :-)