La Belle et la drogue
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Couscous
Lucy
smelfy91
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La Belle et la drogue
La Belle et la drogue
Lucie avait 16 ans, elle venait d’avoir ses règles, pour elle tout changeait : l’acné, les complexes de son corps changeant la rendaient mal dans sa peau, sans oublier tous ses petits camarades, très cons, qui se moquaient d’elle parce qu’elle était timide et grosse. A sa solitude s’ajoutaient les disputes violentes de ses parents, elle ne savait plus où se réfugier, tout était vide en elle, tout n’était que tristesse… Elle ne pensait pas que tout pouvait empirer, elle passait des heures dans la rue parce qu’elle voulait rentrer le plus tard possible chez elle, dans le but d'éviter la triste ambiance du toit familial.
Un jour un ptit gars séduisant à peine sorti du lycée lui adressa la parole, gentiment, comme si elle était comme l’une de ces filles, séduisantes, auxquelles on s’intéresse. Elle le prit pour son prince charmant, elle revint le voir chaque jour, au coin de la rue avec son sourire tendre pour se libérer de toutes ses pensées qui la brutalisaient, comme si elle voulait vider son cœur comme un sac plein de mélancolie noire.
Ce garçon, elle l’aimait : elle l’aimait tant que pour elle plus rien n’était plus important que ce fil d’existence qui la maintenait parmi les vivants, l’envie de mourir s’effaça : elle eut un espoir.
Cependant, le jeune dandy lui proposa un jour une « clope », la fumée sentait bizarre mais bon, pensait-elle, ce n’était que du tabac… Ensuite il s’amusa à la provoquer, il la fit rire, il lui avoua que ce qu’elle fumait depuis une semaine déjà était une poudre miraculeuse, un poison contre les cafards, rien d’autre.
Au début c’était gratuit, son ami n’était pas radin et elle en avait rien à foutre des conséquences, elle avait commencé, pourquoi ne pas continuer.
Lui, semblait même se réjouir de voir cette pauvre chose se détruire à petites doses sous ses yeux…
Elle devint accro, bientôt son ami devint un étranger : il lui fallait de l’argent pour acheter cette poussière d’étoile noire. Lucie vola alors ses parents, l’envie de se shooter devenait insupportable, mais bientôt ça ne suffirait plus, les doses augmentaient et le tarif aussi.
Elle comprit dans quelle merde elle s’était enfouie, mais il était trop tard : la drogue était son carburant de songes et de vie, elle ne pouvait s’en passer et personne ne pouvait l’aider. Elle voulut ne plus le revoir, mais c’était plus fort qu’elle.
L’argent, elle n’en avait plus, alors il proposa d’autres moyens de paiement. Elle monta dans une voiture, avec plusieurs hommes, elle était vierge et fraîche : ça excitait quelques gros cochons pervers, ils étaient prêt sà payer cher et ce garçon aux airs de prince charmant en faisait son commerce : Lucie était sa propriété ; il avait des bénéfices.
Elle comprit la démarche du jeune garçon au beau sourire adossé contre le mur de cette petit rue sombre. Elle resta plusieurs heures dans cette voiture, elle était prête à souffrir, depuis qu’elle ne fumait plus, ses mains tremblaient, sa langue s’asséchait et surtout, elle avait une folle envie de fumer.
On lui déchira la vagin, de force, car souvent elle essayait de s’enfuir en disant que la drogue ne l’intéressait plus, elle avait beau se débattre, elle était petite et frêle face à ces hommes. arfois ça faisait très mal, parfois elle essayait de marchander son corps pour moins souffrir…
L’innocence, la pureté ; tout ce qu’il restait d’elle s’était envolé en éclats à l’arrière de la voiture du diable.
Mais elle ne supporta pas longtemps cette situation, on la retrouva pendue par ses lacets de chaussure dans les toilettes de son lycée, elle avait demandé timidement à la prof de maths d’aller faire une commission, personne ne s’était douté de toute sa souffrance, elle était toujours à l'écart, comme d'habitude et personne n'était là pour la réconforter…
Elle est morte d’overdose, empoisonnée par sa propre tristesse.
Un jour un ptit gars séduisant à peine sorti du lycée lui adressa la parole, gentiment, comme si elle était comme l’une de ces filles, séduisantes, auxquelles on s’intéresse. Elle le prit pour son prince charmant, elle revint le voir chaque jour, au coin de la rue avec son sourire tendre pour se libérer de toutes ses pensées qui la brutalisaient, comme si elle voulait vider son cœur comme un sac plein de mélancolie noire.
Ce garçon, elle l’aimait : elle l’aimait tant que pour elle plus rien n’était plus important que ce fil d’existence qui la maintenait parmi les vivants, l’envie de mourir s’effaça : elle eut un espoir.
Cependant, le jeune dandy lui proposa un jour une « clope », la fumée sentait bizarre mais bon, pensait-elle, ce n’était que du tabac… Ensuite il s’amusa à la provoquer, il la fit rire, il lui avoua que ce qu’elle fumait depuis une semaine déjà était une poudre miraculeuse, un poison contre les cafards, rien d’autre.
Au début c’était gratuit, son ami n’était pas radin et elle en avait rien à foutre des conséquences, elle avait commencé, pourquoi ne pas continuer.
Lui, semblait même se réjouir de voir cette pauvre chose se détruire à petites doses sous ses yeux…
Elle devint accro, bientôt son ami devint un étranger : il lui fallait de l’argent pour acheter cette poussière d’étoile noire. Lucie vola alors ses parents, l’envie de se shooter devenait insupportable, mais bientôt ça ne suffirait plus, les doses augmentaient et le tarif aussi.
Elle comprit dans quelle merde elle s’était enfouie, mais il était trop tard : la drogue était son carburant de songes et de vie, elle ne pouvait s’en passer et personne ne pouvait l’aider. Elle voulut ne plus le revoir, mais c’était plus fort qu’elle.
L’argent, elle n’en avait plus, alors il proposa d’autres moyens de paiement. Elle monta dans une voiture, avec plusieurs hommes, elle était vierge et fraîche : ça excitait quelques gros cochons pervers, ils étaient prêt sà payer cher et ce garçon aux airs de prince charmant en faisait son commerce : Lucie était sa propriété ; il avait des bénéfices.
Elle comprit la démarche du jeune garçon au beau sourire adossé contre le mur de cette petit rue sombre. Elle resta plusieurs heures dans cette voiture, elle était prête à souffrir, depuis qu’elle ne fumait plus, ses mains tremblaient, sa langue s’asséchait et surtout, elle avait une folle envie de fumer.
On lui déchira la vagin, de force, car souvent elle essayait de s’enfuir en disant que la drogue ne l’intéressait plus, elle avait beau se débattre, elle était petite et frêle face à ces hommes. arfois ça faisait très mal, parfois elle essayait de marchander son corps pour moins souffrir…
L’innocence, la pureté ; tout ce qu’il restait d’elle s’était envolé en éclats à l’arrière de la voiture du diable.
Mais elle ne supporta pas longtemps cette situation, on la retrouva pendue par ses lacets de chaussure dans les toilettes de son lycée, elle avait demandé timidement à la prof de maths d’aller faire une commission, personne ne s’était douté de toute sa souffrance, elle était toujours à l'écart, comme d'habitude et personne n'était là pour la réconforter…
Elle est morte d’overdose, empoisonnée par sa propre tristesse.
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C'est pas mon genre d'écriture habituel, c'est un mini test entre amis qui aiment écrire...
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smelfy91- Nombre de messages : 18
Age : 33
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: La Belle et la drogue
" Lucy in the sky with diamonds... "
La drogue et les emmerdes qui vont avec.
L'idée est pas mal. Island a parlé " d'effleurer les choses " et, c'est vrai que je suis tentée de dire : idem.
Oui, tu pourrais décrire les mêmes événements tout en nuançant un peu ta manière de formuler les choses. Je pense que ton texte y gagnerait niveau impact sur le lecteur.
On voit le destin sombre de " Lucie " mais, j'avoue avoir lu le texte sans vraiment ressentir de peine pour elle. Le ton du récit est presque journalistique.
La drogue et les emmerdes qui vont avec.
L'idée est pas mal. Island a parlé " d'effleurer les choses " et, c'est vrai que je suis tentée de dire : idem.
Oui, tu pourrais décrire les mêmes événements tout en nuançant un peu ta manière de formuler les choses. Je pense que ton texte y gagnerait niveau impact sur le lecteur.
On voit le destin sombre de " Lucie " mais, j'avoue avoir lu le texte sans vraiment ressentir de peine pour elle. Le ton du récit est presque journalistique.
: j'aimerais, davantage, ressentir ses émotions. Je sais que ce n'est pas très clair mais c'est comme ça que je vois les choses.personne ne s’était douté de toute sa souffrance
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
re
oui tu as tout à fait raison lucy, ce n'est pas la première fois que l'on me présente ette critique... Peut être ferais-je des modifications où une totale réecriture. En attendant, j'espère que ça vous a plu. ^^
merci pour vos commentaires.
merci pour vos commentaires.
smelfy91- Nombre de messages : 18
Age : 33
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: La Belle et la drogue
J'ai l'impression que tout se passe trop vite. Agréable à lire cependant, mais peut-être un sujet vu et revu. Et là, je ne sais pas si c'est un détail, mais finalement je n'ai pas compris trop ce qu'est cette drogue, du "cannabis-héroïne", ou de la cocaïne? Mais au-delà de cette question j'ai bien aimé l'expression "poussière d'étoile noire", me demandant alors si c'est une drogue "concept".
Couscous- Nombre de messages : 59
Age : 40
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: La Belle et la drogue
oO je ne m'étais pas vraiment posée la question. Du coup, moi aussi ca me fait reflechir...
smelfy91- Nombre de messages : 18
Age : 33
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: La Belle et la drogue
Je suis d'accord avec Lucy quand elle parle de ton presque journalistique, mais c'est un style ! Il est vrai que l'on ne ressent pas les émotions de Lucie, et du coup on n'entre pas vraiment dans son enfer. Difficile d'écrire et de décrire une telle descente aux enfers...
Re: La Belle et la drogue
Courte séquence, mais dure.
C'est vrai que cela semble écrit très vite et sans trop de sentiments, même si quelques expressions montrent que le narrateur a une idée sur tout ça.
N'empêche que ça sonne vrai.
Tu pourrais essayer en faisant parler une amie très proche de la fille, non ? Une copine dont elle se serait éloignée mais qui aurait continué à l'observer. Ca serait peut-être plus intimiste et touchant
Bien essayé
C'est vrai que cela semble écrit très vite et sans trop de sentiments, même si quelques expressions montrent que le narrateur a une idée sur tout ça.
N'empêche que ça sonne vrai.
Tu pourrais essayer en faisant parler une amie très proche de la fille, non ? Une copine dont elle se serait éloignée mais qui aurait continué à l'observer. Ca serait peut-être plus intimiste et touchant
Bien essayé
Re: La Belle et la drogue
Déjà que fumer tue, mais fumer de la poudre anti-cafard, ça finit vraiment par le donner...
La thème est très classique, et je t'invite à t'interroger sur ce que tu veux faire passer au lecteur (une émotion, un message moral, une réflexion, etc.), et aussi sur l'originalité que tu veux apporter à ton histoire.
Sur la façon, c'est en effet un peu "trop", si tu veux faire vraiment triste et touchant, il faut commencer par faire un peu joyeux, (et vice versa), disons que le contraste compte presque plus que l'intensité.
Je trouve sinon que tu te débrouilles bien dans la façon d'écrire, le style est plaisant, il coule, c'est une qualité que tu pourras exploiter. Bien sûr, je t'encourage continuer !
La thème est très classique, et je t'invite à t'interroger sur ce que tu veux faire passer au lecteur (une émotion, un message moral, une réflexion, etc.), et aussi sur l'originalité que tu veux apporter à ton histoire.
Sur la façon, c'est en effet un peu "trop", si tu veux faire vraiment triste et touchant, il faut commencer par faire un peu joyeux, (et vice versa), disons que le contraste compte presque plus que l'intensité.
Je trouve sinon que tu te débrouilles bien dans la façon d'écrire, le style est plaisant, il coule, c'est une qualité que tu pourras exploiter. Bien sûr, je t'encourage continuer !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
re re re
Mentor: oui c'est une bonne idée de faire raconter l'histoire par un proche...
Cela me permettrait de faire enfin "passer des sentiments"... Je vous remercie pour vos encouragements, et j'aime les critiques ça m'ouvre les porte de la reflexion et de l'évolution.
Cela me permettrait de faire enfin "passer des sentiments"... Je vous remercie pour vos encouragements, et j'aime les critiques ça m'ouvre les porte de la reflexion et de l'évolution.
smelfy91- Nombre de messages : 18
Age : 33
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: La Belle et la drogue
A loupbleu et la poudre anti-cafard; Je suis un accroc du Festin nu (le film); il faut que je me redégotte le livre.
Couscous- Nombre de messages : 59
Age : 40
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: La Belle et la drogue
Une des particularités de ton récit est que tout s'ébauche d'abord comme un conte. Sombre et sinistre le conte, certes, mais tu racontes avec une distanciation telle que c'est comme si on lisait une histoire dans un livre ou qu'on écoutait quelqu'un nous la raconter au coin du feu.
En soi, ce n'est pas gênant, pas du tout même; cela offre une vision de lecture différente de l'habitude et je trouve qu'il y a là-dedans ue proximité bienvenue.
Toutefois, procéder de cette manière comporte un risque: celui que ton histoire paraisse lisse et/ou convenue, peu importe le sujet abordé. La difficulté réside à mes yeux dans le fait de trouver le juste ton, le bon moyen d'abord tout cela pour accrocher mais en même temps créer une émotion, une intrigue, tendre un fil conducteur qui donne envie de connaître la fin sans la deviner (ou presque).
Exercice pas tout à fait abouti dans ce sens ici, mais c'est un avis perso bien sûr.
Est-ce parce que le recul n'est pas assez marqué? Possible. Ou alors parce que n'arrives pas vraiment à dégager certains passages plus que d'autres. Possible aussi.
Mais il y a un potentiel prometteur!
En soi, ce n'est pas gênant, pas du tout même; cela offre une vision de lecture différente de l'habitude et je trouve qu'il y a là-dedans ue proximité bienvenue.
Toutefois, procéder de cette manière comporte un risque: celui que ton histoire paraisse lisse et/ou convenue, peu importe le sujet abordé. La difficulté réside à mes yeux dans le fait de trouver le juste ton, le bon moyen d'abord tout cela pour accrocher mais en même temps créer une émotion, une intrigue, tendre un fil conducteur qui donne envie de connaître la fin sans la deviner (ou presque).
Exercice pas tout à fait abouti dans ce sens ici, mais c'est un avis perso bien sûr.
Est-ce parce que le recul n'est pas assez marqué? Possible. Ou alors parce que n'arrives pas vraiment à dégager certains passages plus que d'autres. Possible aussi.
Mais il y a un potentiel prometteur!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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