C'est toujours l'infini

décidément les titres c'est pas ma tasse de thé, pardon.




Vers l’inconnu des tambours résonnants
Chanter en chœur avec les enfants
Danser jusqu’à l’aurore dorée illuminant
Nos cœurs en harmonies oubliés du temps

Belle du pays des longues plaines
Parmi la blancheur des moutons de laine
Assise sur le rocher de tes ancêtres en reine
Femme sans égale d’un revers de main chasse ma peine

Un soir aux reflets d’étoiles sur la mer
Drapée d’une robe en toile lunaire
Déversant des vers en plainte éphémère
Son corps enveloppé d’une brume marine s’élevant dans l’air

Étendus en symbiose flamboyante
Mouillés par la rosée verdoyante
Unis dans une passion naissante

Nos deux corps s’élèvent de la cime
Un ange nous pousse dans l’abyme
Nous sombrons, immortels et sublimes

J'ai aimé, il y a une espèce de pureté qui se dégage de tous ça et ça se finit sur une pointe de mégalomanie (tout est relatif...) sur les 3 dernier vers... j'ai aussi remarqué le décalage entre les vers et l'image de ton profil. J'ai trouvé ça intéressant même si tu n'y a pensé (qui sait après tout... peu être étais ce une longue préméditation diabolique...) A+

Bunje a écrit:décidément les titres c'est pas ma tasse de thé, pardon.

Il va pourtant falloir être imaginatif, Bunje, ou d'autres glisseront des titres à ta place. Comme déjà dit, on risque de ne pas s'y retrouver si tout le monde met des "sans titre", merci :-)

Pour ce qui est de ton texte, je suis mitigée. Un trop grand respect de la rime et de la structure, pas forcément réussi, emprisonne ton texte dans quelque chose de répétitif question rythme et sonorités. Je le lis à voix haute, plusieurs fois, et cette lancinance ressort d'autant plus.
Peut-être est-ce également dû, en partie, à l'emploi d'un vocabulaire chargé qui alourdit le tout et laisse peu de place à la suggestion et au lecteur.

Si j'apprécie quelque chose dans ce texte, c'est bien la fin.

Le reste, en revanche, me laisse assez indifférent : je n'y vois qu'une scène stéréotypée qui n'apporte pas grand chose de plus que celles qu'on voit ailleurs.

Sans la fin, rien ne me plairait, pour être plus clair.

Les rimes sont là, la structure aussi et on sent un choix des mots sensiblement intéressant, mais la somme de ces éléments empêche une bonne appréciation du fonds.

Bon courage néanmoins, tu peux sans nul doute arriver à quelque chose avec ce texte, en le retravaillant.

J’aime bien le « soir aux reflets d’étoiles sur la mer », la « robe en toile lunaire ». D’autre images me semblent trop banales car trop attendues (« la blancheur des moutons de laine, » par exemple.) Sinon, ça sonne bien, je verrais bien un troubadour chanter ça pour sa belle.

Bunje a écrit:décidément les titres c'est pas ma tasse de thé, pardon.

Pourquoi ne pas mettre simplement le premier vers en titre (ou le début du premier vers) ?

Après maintes retouches, il me plait, demain probablement plus.
À lire avec un ton naïf.


Échangeons nos souffles
Voile mon regard
D’un brouillard
Pour un dernier soir
Prends ma main
Sautons
À la mer
Regarde
Les reflets d’étoiles sur la mer
Te drapent d’une robe lunaire
Déverse les plaintes et chante les vers
Chante et danse
Rejoins-moi en rêve
Bercé par l'océan
Ne prends pas froid
Prends ma braise
Souffle très fort
Mon amour, nous étions,
Tu t’en souviens,
Étendus en fusion argentée,
Dévorés par ses pluies traînées,
Un nuage nous a propulsés
Regarde là-haut
C’est toujours l’infini
Ferme les yeux
C’est toujours l’infini
C’est toujours l’infini

Les deux corps s’élevèrent de la cime
Un ange les a poussés dans l’abîme
Ils sombrèrent, immortels et sublimes

j'aime bien mieux cette version
tu as bien fait de remodeler
et le titre : "C'est toujours l'infini" ?
;-)

Merci Mentor.

Je suis d'accord, amis modérateurs, que le titre soit «C'est toujours l'infini».

Merci à vous

Ah oui j'aime bien le rythme et certaines jolies images, la robe lunaire surtout...
Pour ce qui est de la dernière strophe, pourquoi changer de temps dans le 2e vers, pourquoi ne pas dire : Un ange les poussa dans l'abîme ? Et puis le choix de la préposition dans s'élevèrent de la cime me chiffonne...