Ces mots ne remplacent pas ces maux.

Un parmi d'autres. Toujours la même habitude. La douleur même qui tourne en rond. Le mal ne s'assouplit pas si cela arrive une deuxième fois. A chaque fois le même sentiment de haine, de compassion, d'incompréhension. Ces mêmes questions qui..., vous savez ? Ces questions-là où on se demande, une seule et même question...Mais Pourquoi merde, pourquoi détruire une vie par pulsion sentimentale. Pourquoi obliger quelqu'un à vous aimer, pourquoi l'obliger à coucher avec vous. Qu'est ce qui se passe dans la tête à ce moment ? Le viol, ce meurtre qui laisse la victime vivante. Pire qu'un homicide à mes yeux. Mettant toute une vie à la poubelle et les sentiments en cendres. La confiance en l'homme, en l'être humaine, en la vie meurt. Tout meurt donc pourquoi vivre ? Vivre en étant salie, en étant humiliée à vie, ne plus pouvoir se regarder, ne plus accepter le regard des autres. Le sens de l'existence devient fantôme, les yeux se ferment pour ne plus s'ouvrir. Elles se suicident, les coupables relaxés, qui dorment sur leurs deux cornes malgré l'assassinat commis, malgré le linceul cousu par des coups dans le ventre, par des coups dans le cœur. Elles, ses femmes, ses filles si rapidement oubliées, jetées dans l'ombre du cercueil. Mais non, il y a la famille. La famille marquée à vie, tel un marquage au fer, un marquage au sang. La famille meurtrie par ce décès au sein de ce groupe lié par le sang, mais c'est le sang de la fille, de la mère, de la femme qui a coulé de ses yeux. La vengeance, crime passionnel. Quoi faire ? Rester là à regretter, car on n'a rien fait ? Mais qu'est ce qu'ils peuvent faire en même temps ? Ne pas dormir, les rêves ou plutôt les cauchemars, frappent. Et ça fait mal. Le sommeil perdu, comme ce coeur, comme cette vie. Et la justice ? Quoi la Justice ? Qu'est ce qu'elle fait ? Elle punit quelques années, mais la liberté de ces monstres revient vite. Le fait d'enlever la lumière du jour à un homme ne fait qu'attiser cette flamme que le diable allume.

Et la justice ? Quoi la Justice ? Qu'est ce qu'elle fait ? Elle punit quelques années, mais la liberté de ces monstres revient vite. Le fait d'enlever la lumière du jour à un homme ne fait qu'attiser cette flamme que le diable allume

Il me semble que les 2 dernières phrases sont en totale contradiction, ou alors je n'ai rien compris. Une seconde je grince des dents en lisant : mais la liberté de ces monstres revient vite, la seconde d'après, avec : Le fait d'enlever la lumière du jour à un homme ne fait qu'attiser cette flamme que le diable allume, j'ai l'impression d'avoir fait un tour complet sur moi-même et je ne sais plus où j'en suis ....

Je veux dire que malgré les emprisonnements ils retrouvent la liberté et que les enfermer ne change rien.

Lunatiic a écrit:Je veux dire que malgré les emprisonnements ils retrouvent la liberté et que les enfermer ne change rien.

Pour résumer ;

Les flammes du malin éclairent le cachot sombre du puni et ravivent son courroux.

Non ?

manisa06 a écrit:

Lunatiic a écrit:Je veux dire que malgré les emprisonnements ils retrouvent la liberté et que les enfermer ne change rien.

Pour résumer ;

Les flammes du malin éclairent le cachot sombre du puni et ravivent son courroux.

Non ?

Si c'est ça.

Un texte plein de passion et de haine. Emouvant bien sûr, car on sent bien la colère du narrateur (ou de la narratrice).

Il y quelquefois des petites confusions de genre entre le masculin et le féminin qui seraient à reprendre. Il y a aussi des phrases un peu ambigües que je n'ai pas bien comprises.

Anne Veillac a écrit:Un texte plein de passion et de haine. Emouvant bien sûr, car on sent bien la colère du narrateur (ou de la narratrice).

Il y quelquefois des petites confusions de genre entre le masculin et le féminin qui seraient à reprendre. Il y a aussi des phrases un peu ambigües que je n'ai pas bien comprises.

Narreteur :D, je suis tout nouveau dans la prose, merci des réponses.

C'est touchant. Quelques répétitions, minimes. Continue.

Est-ce que cette haine que tu poses par écrit et ces dénonciations permanentes te font du bien Luna? C'est un procédé récurrent dans tes textes et je me demandais si tu y arrivais mieux par écrit qu'au détour de conversations que tu aurais dans la vie.