D'île et d'elle

Il rêve d'île
Il rêve d'elle
Il cueille des baisers poivrés
Semés au creux de ses aisselles
Il rêve d'île
Il rêve d'Eve
De l'Eden enfin dénoué
Aux frondaisons de ses cheveux
Il rêve de lèvres mouillées
Lissant une hampe extasiée
Il rêve de sa sève en elle…
Patient
Il compte les marées
Et sur son île désertée
Il vit sa vie de naufragé.

Et bien Arielle, voilà qui met du soleil dans ma journée et beaucoup de douceur. Merci à toi! J'ai aimé les sonorités musicales de ton texte et aussi ses accents de gravité.

Salut Arielle,
J'ai bien aimé l'ambiance érotique de ce texte, les mots et les images.

Torride.

Il rêve de lèvres mouillées
Lissant une hampe extasiée
Il rêve de sa sève en elle...

j'ai pas bien compris, là, quelqu'un peut m'expliquer ?

'tain, ça réveille !!!

:-))

Et bien, Mentor, tu ne veux quand même pas un dessin?
Bravo Arielle! Tout est dans la suggestion! ah! que ces choses là sont bien dites!

ça me fait penser à une discussion que j'ai eu avec un pote l'autre jour, on parlait de la difficulté d'écrire des textes érotiques/sensuels bons.

Joli titre =-)

Trés drôle cette coïncidence : Ton poème et la lecture d'une nouvelle du recueil de Raymond Carver parlez moi d'amour.

Que du bonheur !!

ahlala... d'habitude je trouve tes poèmes toujours biens beaux, mais celui-là, je le trouve encore au dessus! (je sais c'est pas super constructif, mais là ça vient vraiment du coeur!) pauvre Crusoë livré à ses désillusions! au fond, un jour ou l'autre, chacun de nous est un naufragé qui voit son autre dans chaque grain de sable...

(et bravo pour le petit passage suggestif bien relevé par mentor.. à la première lecture "lèvres mouillées" ça sautait pas forcément aux yeux pourtant!)

Un texte doux, cadencé, mâtiné d'un érotisme latent.

Robinson de l'amour mis en mots par Arielle, ça ne peut qu'être mag(n)i(fi)que.