La salle de bain
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Lacrimosa
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La salle de bain
Ceci rentre dans la catégorie des écrits Angst Song.
Angst : Une histoire où les personnages vont souffrir mentalement. Donc déprime, souffrance psychologique, "non dit", sentiments refoulés, torture mentale et sadisme psychique.
Song : L’histoire a pour fil conducteur, les paroles d’une chanson.
Pourquoi ? Peut-on m'expliquer pourquoi ? Qu'ai-je fait au juste qui mérite tout ceci ? Toute cette souffrance ? Pourquoi les gens qui s'aiment passent leur temps à se déchirer ? Pourquoi se faire souffrir comme nous le faisons chaque seconde que nous passons ensemble ?
Seul devant le café au lait bouillant et absolument imbuvable que le barman vient de me servir, je me demande comment a-t-on fait pour en arriver là. Alors que notre relation avait si bien débuté, entre rire et délire, sourire complice et envie perpétuelle de l'autre. Puis, tout s'était dégradé. On s'est éloigné, comme cela, sans raison apparente. Nos conversations étaient plus froides. On prenait peu à peu de la distance.
Pourtant, je sais qu'on s'aime encore. J'éprouve encore ce sentiment de manque lorsqu'elle n'est pas à coté de moi. J'éprouve encore ce sentiment si dur qui, lorsque je suis seul, couché dans mon lit en espérant dormir, fait que je n'y arrive pas car elle n'est pas là,
Cette souffrance, prénommée 'amour' par beaucoup. Mes amis me l'avaient dit. "Elle n'est pas faite pour toi.", "Si tu restes avec elle, tu souffriras ! C'est inévitable". A croire qu'ils avaient raison. Mais je me refuse a y croire. Je sais qu'au fond de nous, nous nous aimons encore. Notre amour avait juste changé, il avait évolué.
Si nos dialogues se font rares, ce n'est pas parce que nous n'éprouvons plus rien l'un envers l'autre. C'est juste parce que nous savons tout de l'autre, que nous n'avons plus rien à se dire pour se découvrir. Pourquoi parler pour ne rien dire ? Pourquoi parler inutilement ? Si nos dialogues ne sont plus comme au début, c'est parce qu'avant, nous ne savions rien de l'autre. Nos conversations nous faisait rire car dès que l'un posait une question, l'autre la détournait, sortant quelques bêtises voulues pour provoquer le rire chez l'autre.
Nous sommes juste victimes de l'évolution d'un amour encore présent. Je le sais. Je le sens. C'est comme ça pour tout couple normal...
Pourtant, ce matin, ce n'était pas comme les autres jours. Aucune parole. Aucun regard. Rien. Malgré les millions de questions qui se bousculaient alors dans ma tête, j'ai fait comme si de rien n'était. Gardant le sourire aux lèvres. Ne pas craquer. Ne pas se torturer trop l'esprit en sa présence. Ne pas souffrir devant elle au cas où l'émotion, la peur de la perdre ne me submerge, Une larme qui coule et c'est mort. Adieu vie d'insouciance, où l'on ne sait rien et où on réussit à ne pas découvrir la vérité. Une larme qui coule et les explications arrivent. Bonjour les problèmes. Bonjour les questions du genre «Pourquoi pleures-tu ?». Questions auxquelles je répondrais et qui engendreraient d'autres questions. Le tout formant une magnifique dispute, inévitablement.
Parfois, je me demande comment serait ma vie sans elle. Et si elle me quittait, ayant trouvé un autre amant ? Comment réagirais-je ? Pris de colère, me vengerais-je ? Ou me laisserais-je envahir par ma tristesse au point d'être tellement dégouter de la vie que j'en oublierais ce que le mot sourire signifie ?
Il faut que j'arrête de penser à tout ceci. Je l'aime, c'est tout ce que je dois retenir, Toutes ces questions ne servent strictement à rien. A rien du tout. Je veux rester avec elle. Pour toujours. Je veux me lever chaque jour et sentir l'odeur de ses cheveux, toucher du bout des doigts sa peau si douce. Me rendre compte qu'elle est plus belle que jamais. Je veux halluciner de la chance que j'ai d'avoir croisé sa route. Je veux pouvoir lui dire que je l'aime et que je ne veux pas la quitter.
Mais cet éloignement qu'elle nous imposait sans le vouloir. Ne se rend-elle pas compte que je souffre par sa faute ? Que j'ai peur de la perdre ? Que j'en arrive même à vouloir retarder le moment où nous nous retrouverions seuls, tout les deux ? Que j'appréhendais le futur avec elle ? Que mon esprit était torturé par des milliers de questions qu'elle provoquait par son comportement.
Finalement, j'aurais du commander quelque chose de plus fort qu'un simple café au lait. Un peu d'alcool par exemple. J'aurai ainsi pu purger mon esprit de ces pensés infâmes qui l'envahissent. A certains moments, je peux dépendre de l'alcool. A certains moments, le mot qui me convient le mieux est le mot 'alcoolique', Oui, j'en suis conscient. C'est elle qui m'a fait comprendre ceci. Ce fut lorsque je me suis approché d'elle pour l'embrasser la première fois que j'étais soul et qu'elle s'est reculée, ne supportant pas mon haleine qui empestait, que je l'ai compris.
A chaque fois, ce fut la même chose. Et puis, je la regarde dans les yeux, je la voit qui essaie de comprendre. Et je souris, inconscient de tout sauf d'une chose. Je l'aime à en mourir. Merci, merci mon amour. Grâce à toi, je sais qu'il ne faut pas, que je ne doit pas boire comme je le fait si souvent. Merci de me redonner vie comme tu le fais si souvent dans ces moment-là.
Pour elle, je ne boirais pas aujourd'hui. J'affronterai les démons qui me tuent de l'intérieur. Et tant pis, si je craque. Elle est ma drogue, celle que je veux à toujours près de moi. Je dépend d'elle. Le fait de penser à elle me transporte sur une autre planète.
22 h 22. Selon une vieille légende de ville, lorsque l'on regarde l'heure et que le chiffre indiquant l'heure est le même que celui des minutes, cela signifie qu'un être qui vous aime pense à vous. Est-ce elle qui pensait à moi ? Cette fois, je sais. Ce n'était pas un hasard si j'avais regardé l'heure à ce moment précis. Elle m'aime, cette fois, plus besoin d'en douter.
Il est peut-être temps. Temps que j'aille lui donner la bague qui traine depuis plus d'un mois dans la poche de mon manteau. Au moins, ainsi, je serais fixé et je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir tout fait pour sauver notre couple. Je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir eu le courage de lui avouer tout ce que j'ai sur le cœur. Je saurai. Ce sera mieux que de rester dans l'ignorance dans laquelle je me trouve actuellement. Pour une fois dans ma vie, je vais agir.
Et agir quand ? Tout de suite. Après avoir laissé les deux euros et quelques que je devais au barman pour mon café au lait, je glisse ma main dans la poche, j'effleure la boîte qui contient la bague. Et je sors du café. Bien décidé à saisir l'opportunité de nous sauver.
Cela fait quelques minutes que je marche vers notre chez-nous, lorsque, je la vois, sur le trottoir d'en face. Elle ne m'a pas encore vu, elle ne marche pas vers moi. Elle a le sourire aux lèvres, celui qu'elle n'a arboré qu'une seule fois devant moi : lorsque nous avions fait l'amour pour la première fois. Je la vois s'arrêter, à l'intersection, attendant pour traverser.
Je ne bouge pas, ni pour me rapprocher d'elle, ni pour m'en éloigner. Je ne bouge pas d'un pouce. Comme si mon corps ne répondait plus à mon cerveau. C'est seulement lorsque je vois qu'elle a repris sa marche, traversant la rue que je réalise. Soudain, tout se débloque, j'arrive à avancer, a courir vers elle. Mes pieds, mes jambes, tout mon corps entier réponde au signal envoyé par mon cerveau. Je cours. Je cours dans l'espoir d'arriver à temps pour la pousser. Parce que je sais qu'elle n'a pas vu la voiture rouge qui s'avance vers elle. Est-ce un crime ?
Sauf que voilà, je suis arrivé trop tard. Je n'ai eu que le temps de m'avancer vers elle pour la prendre dans mes bras avant qu'un groupe de personnes inconnues ne l'entoure. Le goût salé des larmes s'insinue dans ma gorge.
Non, non ! Je ne veux pas te perdre ! Pas maintenant que je sais que je t'aime. Pas maintenant que je me suis enfin décidé à te l'avouer. Je rêve, n'est-ce pas ? Ce n'est pas vrai. C'est impossible ! Ce ne peux être qu'un cauchemar.
L'odeur du sang chatouille mes narines. Le son des sirènes de la police par contre ne retentit toujours pas dans mes oreilles, de même pour celui des ambulances. Je l'entends murmurer. Chut, laissez-moi écouter.
Oui, oui, vas-y mon cœur, parle-moi, je t'écoute. Quoi ? Que dis-tu ? Oui, oui, bien sûr que je t'aime. Quelle question idiote. Tu voulais me faire une surprise ce soir ? Mais ce n'est pas grave, tu me la feras demain. Comment ça, c'est impossible. Comment ça, tu vas me quitter ? Ah non ! Retire ça ! Tu ne vas pas mourir. C'était quoi cette surprise ? Que je regarde dans ton sac ? Attends, je regarde mon cœur. Qu'est-ce ? Qu'est-ce que ça veux dire ? Pourquoi avais-tu ça dans ton sac ? Comment ? Que je pense à tes sautes d'humeur ? Explique-moi. S'il te plait, ne me dis pas que... Je vais être papa ? Quoi ? Pourquoi dis-tu non. S'il te plait, arrête. Arrête de dire que j'aurai été un bon père. Je vais être un bon père, parce que tu vas survivre. Ne me laisse pas tout seul. Je t'aime. Non, parle ! Ne t'endors pas. Reste ! Ne pars pas. S'il te plaît. Je ne peux.. pas.. vivre sans toi..
Je sens qu'un bras me lève. M'éloigne d'elle. Une voix que je ne connais pas me dis que c'est fini. Qu'elle est morte. Qu'on ne peut plus rien pour elle. On me demande si c'était ma femme. Je réponds oui. Même si c'est faux. Nous n'étions pas encore marié. Nous ne le serons jamais. Je venais de le réaliser. Cela m'acheva. J'aurai du être père. J'aurai du avoir une famille. J'aurai du avoir une vie. Je n'aurai rien de tout cela. Je n'aurais qu'un souvenir. Le souvenir d'un ange. Le souvenir de l'amour.
Je n'ai pas peur de vivre sans toi. Puisqu'au fond, je ne suis pas seul. Tu es toujours là dans mon cœur. Nous avons eu la chance de nous rencontrer. Jamais nous ne nous quitterons.
Même si la mort nous sépare désormais, je te serais pour toujours fidèle.
Parce que je t'aime.
Encore.
Bon, je sais déjà que ce bout d'écriture est trééés loin d'être parfait.
Personnellement, je le trouve lourd. Et la fin est un peu trop pathétique à mon gout. Enfin bon, j'assume parfaitement ce que j'ai écrit.
Angst : Une histoire où les personnages vont souffrir mentalement. Donc déprime, souffrance psychologique, "non dit", sentiments refoulés, torture mentale et sadisme psychique.
Song : L’histoire a pour fil conducteur, les paroles d’une chanson.
'La salle de bain'
Chanson de Shiina Ringo
In a café just a little down the stairs
From a city shop selling cameras and things
I smelled your lighter oil mixed with coffee and cream
An odor still lingered from the lines you gave me
You said it didn't you ? "Just do it kill me"
Chanson de Shiina Ringo
In a café just a little down the stairs
From a city shop selling cameras and things
I smelled your lighter oil mixed with coffee and cream
An odor still lingered from the lines you gave me
You said it didn't you ? "Just do it kill me"
Pourquoi ? Peut-on m'expliquer pourquoi ? Qu'ai-je fait au juste qui mérite tout ceci ? Toute cette souffrance ? Pourquoi les gens qui s'aiment passent leur temps à se déchirer ? Pourquoi se faire souffrir comme nous le faisons chaque seconde que nous passons ensemble ?
Seul devant le café au lait bouillant et absolument imbuvable que le barman vient de me servir, je me demande comment a-t-on fait pour en arriver là. Alors que notre relation avait si bien débuté, entre rire et délire, sourire complice et envie perpétuelle de l'autre. Puis, tout s'était dégradé. On s'est éloigné, comme cela, sans raison apparente. Nos conversations étaient plus froides. On prenait peu à peu de la distance.
Pourtant, je sais qu'on s'aime encore. J'éprouve encore ce sentiment de manque lorsqu'elle n'est pas à coté de moi. J'éprouve encore ce sentiment si dur qui, lorsque je suis seul, couché dans mon lit en espérant dormir, fait que je n'y arrive pas car elle n'est pas là,
Cette souffrance, prénommée 'amour' par beaucoup. Mes amis me l'avaient dit. "Elle n'est pas faite pour toi.", "Si tu restes avec elle, tu souffriras ! C'est inévitable". A croire qu'ils avaient raison. Mais je me refuse a y croire. Je sais qu'au fond de nous, nous nous aimons encore. Notre amour avait juste changé, il avait évolué.
Si nos dialogues se font rares, ce n'est pas parce que nous n'éprouvons plus rien l'un envers l'autre. C'est juste parce que nous savons tout de l'autre, que nous n'avons plus rien à se dire pour se découvrir. Pourquoi parler pour ne rien dire ? Pourquoi parler inutilement ? Si nos dialogues ne sont plus comme au début, c'est parce qu'avant, nous ne savions rien de l'autre. Nos conversations nous faisait rire car dès que l'un posait une question, l'autre la détournait, sortant quelques bêtises voulues pour provoquer le rire chez l'autre.
Nous sommes juste victimes de l'évolution d'un amour encore présent. Je le sais. Je le sens. C'est comme ça pour tout couple normal...
Today is a day that in particular
I seem to be smiling and laughting quite a lot
I just had a dream and in it you had died
And I had a choice then but to love you
Please don't abandon or ever leave me
I seem to be smiling and laughting quite a lot
I just had a dream and in it you had died
And I had a choice then but to love you
Please don't abandon or ever leave me
Pourtant, ce matin, ce n'était pas comme les autres jours. Aucune parole. Aucun regard. Rien. Malgré les millions de questions qui se bousculaient alors dans ma tête, j'ai fait comme si de rien n'était. Gardant le sourire aux lèvres. Ne pas craquer. Ne pas se torturer trop l'esprit en sa présence. Ne pas souffrir devant elle au cas où l'émotion, la peur de la perdre ne me submerge, Une larme qui coule et c'est mort. Adieu vie d'insouciance, où l'on ne sait rien et où on réussit à ne pas découvrir la vérité. Une larme qui coule et les explications arrivent. Bonjour les problèmes. Bonjour les questions du genre «Pourquoi pleures-tu ?». Questions auxquelles je répondrais et qui engendreraient d'autres questions. Le tout formant une magnifique dispute, inévitablement.
Parfois, je me demande comment serait ma vie sans elle. Et si elle me quittait, ayant trouvé un autre amant ? Comment réagirais-je ? Pris de colère, me vengerais-je ? Ou me laisserais-je envahir par ma tristesse au point d'être tellement dégouter de la vie que j'en oublierais ce que le mot sourire signifie ?
Il faut que j'arrête de penser à tout ceci. Je l'aime, c'est tout ce que je dois retenir, Toutes ces questions ne servent strictement à rien. A rien du tout. Je veux rester avec elle. Pour toujours. Je veux me lever chaque jour et sentir l'odeur de ses cheveux, toucher du bout des doigts sa peau si douce. Me rendre compte qu'elle est plus belle que jamais. Je veux halluciner de la chance que j'ai d'avoir croisé sa route. Je veux pouvoir lui dire que je l'aime et que je ne veux pas la quitter.
Mais cet éloignement qu'elle nous imposait sans le vouloir. Ne se rend-elle pas compte que je souffre par sa faute ? Que j'ai peur de la perdre ? Que j'en arrive même à vouloir retarder le moment où nous nous retrouverions seuls, tout les deux ? Que j'appréhendais le futur avec elle ? Que mon esprit était torturé par des milliers de questions qu'elle provoquait par son comportement.
So wash me, cut me, I'm underwater
My lungs and breathing are quite affected
Please watch me closely and do check to see
I dry out completely I dry through and through
My lungs and breathing are quite affected
Please watch me closely and do check to see
I dry out completely I dry through and through
Finalement, j'aurais du commander quelque chose de plus fort qu'un simple café au lait. Un peu d'alcool par exemple. J'aurai ainsi pu purger mon esprit de ces pensés infâmes qui l'envahissent. A certains moments, je peux dépendre de l'alcool. A certains moments, le mot qui me convient le mieux est le mot 'alcoolique', Oui, j'en suis conscient. C'est elle qui m'a fait comprendre ceci. Ce fut lorsque je me suis approché d'elle pour l'embrasser la première fois que j'étais soul et qu'elle s'est reculée, ne supportant pas mon haleine qui empestait, que je l'ai compris.
A chaque fois, ce fut la même chose. Et puis, je la regarde dans les yeux, je la voit qui essaie de comprendre. Et je souris, inconscient de tout sauf d'une chose. Je l'aime à en mourir. Merci, merci mon amour. Grâce à toi, je sais qu'il ne faut pas, que je ne doit pas boire comme je le fait si souvent. Merci de me redonner vie comme tu le fais si souvent dans ces moment-là.
So shine me tear me I'm underwater
Relying completely on zero gravity
And when I do melt down entirely
Immediately. Bon appétit.
Relying completely on zero gravity
And when I do melt down entirely
Immediately. Bon appétit.
Pour elle, je ne boirais pas aujourd'hui. J'affronterai les démons qui me tuent de l'intérieur. Et tant pis, si je craque. Elle est ma drogue, celle que je veux à toujours près de moi. Je dépend d'elle. Le fait de penser à elle me transporte sur une autre planète.
22 h 22. Selon une vieille légende de ville, lorsque l'on regarde l'heure et que le chiffre indiquant l'heure est le même que celui des minutes, cela signifie qu'un être qui vous aime pense à vous. Est-ce elle qui pensait à moi ? Cette fois, je sais. Ce n'était pas un hasard si j'avais regardé l'heure à ce moment précis. Elle m'aime, cette fois, plus besoin d'en douter.
Il est peut-être temps. Temps que j'aille lui donner la bague qui traine depuis plus d'un mois dans la poche de mon manteau. Au moins, ainsi, je serais fixé et je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir tout fait pour sauver notre couple. Je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir eu le courage de lui avouer tout ce que j'ai sur le cœur. Je saurai. Ce sera mieux que de rester dans l'ignorance dans laquelle je me trouve actuellement. Pour une fois dans ma vie, je vais agir.
Et agir quand ? Tout de suite. Après avoir laissé les deux euros et quelques que je devais au barman pour mon café au lait, je glisse ma main dans la poche, j'effleure la boîte qui contient la bague. Et je sors du café. Bien décidé à saisir l'opportunité de nous sauver.
It was you who was dying there righ in front of me
And I couldn't stop the tears I couldn't hold them in
All of the little things of this little world
Are so very dear to me it hurts to think of them
Oh don't make me have this kind of dreams again[/i]
And I couldn't stop the tears I couldn't hold them in
All of the little things of this little world
Are so very dear to me it hurts to think of them
Oh don't make me have this kind of dreams again[/i]
Cela fait quelques minutes que je marche vers notre chez-nous, lorsque, je la vois, sur le trottoir d'en face. Elle ne m'a pas encore vu, elle ne marche pas vers moi. Elle a le sourire aux lèvres, celui qu'elle n'a arboré qu'une seule fois devant moi : lorsque nous avions fait l'amour pour la première fois. Je la vois s'arrêter, à l'intersection, attendant pour traverser.
Je ne bouge pas, ni pour me rapprocher d'elle, ni pour m'en éloigner. Je ne bouge pas d'un pouce. Comme si mon corps ne répondait plus à mon cerveau. C'est seulement lorsque je vois qu'elle a repris sa marche, traversant la rue que je réalise. Soudain, tout se débloque, j'arrive à avancer, a courir vers elle. Mes pieds, mes jambes, tout mon corps entier réponde au signal envoyé par mon cerveau. Je cours. Je cours dans l'espoir d'arriver à temps pour la pousser. Parce que je sais qu'elle n'a pas vu la voiture rouge qui s'avance vers elle. Est-ce un crime ?
Sauf que voilà, je suis arrivé trop tard. Je n'ai eu que le temps de m'avancer vers elle pour la prendre dans mes bras avant qu'un groupe de personnes inconnues ne l'entoure. Le goût salé des larmes s'insinue dans ma gorge.
Non, non ! Je ne veux pas te perdre ! Pas maintenant que je sais que je t'aime. Pas maintenant que je me suis enfin décidé à te l'avouer. Je rêve, n'est-ce pas ? Ce n'est pas vrai. C'est impossible ! Ce ne peux être qu'un cauchemar.
A scent so sweet that it got me dirty
The troops to protect me were out on patrol
Please watch me closely and do check to see
I dry out completely I dry through and through
The troops to protect me were out on patrol
Please watch me closely and do check to see
I dry out completely I dry through and through
L'odeur du sang chatouille mes narines. Le son des sirènes de la police par contre ne retentit toujours pas dans mes oreilles, de même pour celui des ambulances. Je l'entends murmurer. Chut, laissez-moi écouter.
Oui, oui, vas-y mon cœur, parle-moi, je t'écoute. Quoi ? Que dis-tu ? Oui, oui, bien sûr que je t'aime. Quelle question idiote. Tu voulais me faire une surprise ce soir ? Mais ce n'est pas grave, tu me la feras demain. Comment ça, c'est impossible. Comment ça, tu vas me quitter ? Ah non ! Retire ça ! Tu ne vas pas mourir. C'était quoi cette surprise ? Que je regarde dans ton sac ? Attends, je regarde mon cœur. Qu'est-ce ? Qu'est-ce que ça veux dire ? Pourquoi avais-tu ça dans ton sac ? Comment ? Que je pense à tes sautes d'humeur ? Explique-moi. S'il te plait, ne me dis pas que... Je vais être papa ? Quoi ? Pourquoi dis-tu non. S'il te plait, arrête. Arrête de dire que j'aurai été un bon père. Je vais être un bon père, parce que tu vas survivre. Ne me laisse pas tout seul. Je t'aime. Non, parle ! Ne t'endors pas. Reste ! Ne pars pas. S'il te plaît. Je ne peux.. pas.. vivre sans toi..
A lie so big that it got me dirty
As soon as I said it a wound opened up
And when I do melt down entirely
Immediately. Bon appétit.
As soon as I said it a wound opened up
And when I do melt down entirely
Immediately. Bon appétit.
Je sens qu'un bras me lève. M'éloigne d'elle. Une voix que je ne connais pas me dis que c'est fini. Qu'elle est morte. Qu'on ne peut plus rien pour elle. On me demande si c'était ma femme. Je réponds oui. Même si c'est faux. Nous n'étions pas encore marié. Nous ne le serons jamais. Je venais de le réaliser. Cela m'acheva. J'aurai du être père. J'aurai du avoir une famille. J'aurai du avoir une vie. Je n'aurai rien de tout cela. Je n'aurais qu'un souvenir. Le souvenir d'un ange. Le souvenir de l'amour.
I'm not afraid of a little boredom
Why did the two of them ever chance to meet ? (x3)
Why did the two of them ever chance to meet ? (x3)
Je n'ai pas peur de vivre sans toi. Puisqu'au fond, je ne suis pas seul. Tu es toujours là dans mon cœur. Nous avons eu la chance de nous rencontrer. Jamais nous ne nous quitterons.
Même si la mort nous sépare désormais, je te serais pour toujours fidèle.
Parce que je t'aime.
Encore.
Bon, je sais déjà que ce bout d'écriture est trééés loin d'être parfait.
Personnellement, je le trouve lourd. Et la fin est un peu trop pathétique à mon gout. Enfin bon, j'assume parfaitement ce que j'ai écrit.
Lacrimosa- Nombre de messages : 12
Age : 32
Date d'inscription : 09/08/2008
Re: La salle de bain
c'est déjà bien d'assumer ;-)
une remarque d'abord : évite les entrées en matière comme celle-ci, ça peut rebuter plus d'un lecteur ! moi-même j'ai bien failli renoncer à la lecture à cause de tes quelques premières phrases !
sinon ? ben oui, c'est un peu lourd, beaucoup de redites, on tourne en rond, on se morfond en se répétant éternellement la même chose, et puis, quand on a pris la décision, ben c'est juste trop tard
"just do it", voilà à quoi il fallait obéir, mais tout de suite ! ;-)
bref, une impression de déjà vu déjà lu sans rien de bien original
mais pas de découragement surtout !
(au fait, quelques maladresses de langue, ortho et autres, par exemple nous n'avons plus rien à se dire pour se découvrir, pas bien pas bien)
une remarque d'abord : évite les entrées en matière comme celle-ci, ça peut rebuter plus d'un lecteur ! moi-même j'ai bien failli renoncer à la lecture à cause de tes quelques premières phrases !
sinon ? ben oui, c'est un peu lourd, beaucoup de redites, on tourne en rond, on se morfond en se répétant éternellement la même chose, et puis, quand on a pris la décision, ben c'est juste trop tard
"just do it", voilà à quoi il fallait obéir, mais tout de suite ! ;-)
bref, une impression de déjà vu déjà lu sans rien de bien original
mais pas de découragement surtout !
(au fait, quelques maladresses de langue, ortho et autres, par exemple nous n'avons plus rien à se dire pour se découvrir, pas bien pas bien)
Re: La salle de bain
Lacrimosa en auto-critique ramasse un bâton au sol et l'offre à ses lecteurs
Personnellement, je le trouve lourd. Et la fin est un peu trop pathétique à mon goût. Enfin bon, j'assume parfaitement ce que j'ai écrit.
Tu possèdes un bon atout : l'envie d'écrire.
À présent, il te faut passer le stade d'intéresser le lecteur à tes écrits.
Tu sembles enfoncer le clou à chaque sentiment vécu, en remodelant les phrases successives qui ont toutes le même ton.
À moins que tu ne l'aies vécu toi-même et alors ne tient pas compte de ce commentaire, cette dernière scène me semble irréalisable, car il y a forcement dans l'assemblée une personne qui sache appliquer les gestes qui sauvent. Non ?
bertrand saisi le bâton et donne un léger coup sur les doigts de Lacrimosa, puis écrit : Bon, je trouve que ce bout d'écriture est trééés loin d'être parfait.Bon, je sais déjà que ce bout d'écriture est trééés loin d'être parfait.
Personnellement, je le trouve lourd. Et la fin est un peu trop pathétique à mon gout. Enfin bon, j'assume parfaitement ce que j'ai écrit.
Personnellement, je le trouve lourd. Et la fin est un peu trop pathétique à mon goût. Enfin bon, j'assume parfaitement ce que j'ai écrit.
Tu possèdes un bon atout : l'envie d'écrire.
À présent, il te faut passer le stade d'intéresser le lecteur à tes écrits.
Tu sembles enfoncer le clou à chaque sentiment vécu, en remodelant les phrases successives qui ont toutes le même ton.
À moins que tu ne l'aies vécu toi-même et alors ne tient pas compte de ce commentaire, cette dernière scène me semble irréalisable, car il y a forcement dans l'assemblée une personne qui sache appliquer les gestes qui sauvent. Non ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: La salle de bain
Les héros, narrateurs et autres tutti quanti qui passent leur vie à se regarder le nombril ou à se contempler dans l'oeil des autres, ça me lasse assez vite. Je trouve ça creux puis rapidement à bout de souffle et c'est ce que je ressens ici, désolée. Quelques idées intéressantes mais des phrases longues, figées et sans vie m'empêchent de réellement accrocher à ce texte. Sans doute alléger, élaguer, relire, respirer, taillader et donner plus de naturel à tout cela. Ceci n'étant qu'un avis perso bien sûr.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La salle de bain
Je souscris à ce qui a été dit et j'ajoute,il faut aussi penser aux attardés qui ne pratiquent pas l'anglais, je sais, c'est rare, mais tous les brontosaures n'ont pas disparu!
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: La salle de bain
tu trouves ça lourd et pathétique sur la fin. Je ne peux qu'admirer ta clairvoyance ;-)
tout le début sonne effectivement très nombriliste, plaintif, adolescent dirais-je ... la fin sonne faux tant elle est exagérement mélodramatique ... L'écriture n'est pas mauvaise, le problème se situe plus dans le sujet choisi et dans la façon dont tu l'abordes.
tout le début sonne effectivement très nombriliste, plaintif, adolescent dirais-je ... la fin sonne faux tant elle est exagérement mélodramatique ... L'écriture n'est pas mauvaise, le problème se situe plus dans le sujet choisi et dans la façon dont tu l'abordes.
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
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